- ABBO - Culminant à 49 mètres d’altitude cette localité, située à l’Est d’ALGER, est à 12 km au Sud-ouest de DELLYS. Avant l’insurrection de 1871, dont nous détaillerons les aspects, quelques groupes de colons s’étaient installés dans le pays Kabyle et sur la côte de DELLYS en 1844. Dans la vallée du SEBAOU l’on constitua ou l’on reconstitua en 1872, BOIS –SACRE (futur ABBO) avec une population recensée, en 1877, à 268 habitants.
BOIS-SACRE qui devient Commune de Plein Exercice, sous ce nom, le 1er janvier 1879.
Au début de 1871, Adraste ABBO maire de CASTELLAR (Alpes Maritimes) se rend en Algérie dans l'intention d'acquérir un domaine. Sur place s'offrent d'autres perspectives. En effet à la suite de l'insurrection de 1871 les sanctions ont été prononcées et des hectares ont été séquestrés sur les tribus rebelles, en particulier en Kabylie.
Après son arrivée en Algérie avec une partie de ses administrés ainsi que des familles originaires de MOULINET, de SOSPEL et de BREIL-SUR-ROYA, le village est crée suite au projet de Monsieur ABBO, amendé et rectifié par le Gouverneur Général GUEYDON.
Au total, ce sont 86 familles qui ont émigré sur place ; il n'y aura que 65 lots de terres à attribuer. Ces lots sont attribués, par tirage au sort, en mars 1873, mais les nouveaux-venus ne peuvent en prendre immédiatement possession et ne peuvent commencer leurs semailles en temps voulu pour assurer une première récolte.
Les terres sont de bonne qualité, mais nécessitent un travail énorme de débroussaillage et de mise en valeur.
Les premières maisons s’édifient et l’église, en 1874, est construite. L’école pendant les années 1875-76, le presbytère en 1877, mais la passerelle sur le SEBAOU ne remplace la traille à bateaux qu'en 1879. L'état sanitaire s'améliore et le centre parait définitivement lancé. De 1874 à 1877, de nombreux colons vendent les terres qu'ils avaient conservées dans les Alpes-Maritimes ou cherchent à contracter des emprunts pour s'équiper en matériel de construction, d'exploitation, et pour des achats de bestiaux.
En 1909, BOIS SACRE prend officiellement le nom de ABBO, en souvenir de son fondateur et sur la demande expresse du Conseil Municipal acceptée par le décret du 15 novembre 1908.
Je vous invite à découvrir l’histoire de cette localité grâce aux Auteurs précités et en particulier à Monsieur Christian TRUCHI, malheureusement décédé, à qui je voudrais rendre hommage en lui dédiant cette INFO.
Son site : http://abboboissacre.canalblog.com/archives/2008/10/29/11153629.html est à votre disposition si vous souhaitez en savoir plus.
- AFFREVILLE - Bâtie au pied du ZACCAR, cette localité rayonne sur la plaine du haut CHELIF. AFFREVILLE est située à 20 km à l'Est d'AÏN DEFLA et environ 120 km à l'Ouest d'ALGER. Elle est également distante de 75 km de BLIDA, de 50 km de MEDEA et de 80 km d’ORLEANSVILLE MILIANA, point stratégique dominant la vallée, fut peuplée en 1840 et AFFREVILLE en 1848, avec 50 feux (ndlr : foyers). Cinquante familles originaires de Paris et que la France expédia là, en 1848, dans le cadre des fameuses colonies agricoles.
AFFREVILLE fut créé officiellement le 14 novembre 1848 par le général LAMORICIERE, et son nom perpétue la mémoire de Monseigneur Denis Auguste AFFRE, archevêque de Paris, mortellement blessé, le 25 juin 1848, à Paris sur les barricades où il était allé porté des paroles de paix.
Les premiers colons se livrèrent à la culture du mûrier et à l’élevage des vers à soie. Une magnanerie existait sous le nom de MOULIN Saint René sur la route de MILIANA. Les détenus politiques ouvrirent des routes et les colons commencèrent à défricher la plaine du Chélif, couverte alors de touffes de jujubiers épineux et de palmiers nains.
En 1865, commencèrent les travaux d’infrastructure de la voie ferrée ALGER-ORAN qui allait donner à AFFREVILLE une nouvelle prospérité. Le Centre de population, créé par arrêté du 9 octobre 1848, est érigé en Commune de Plein exercice par arrêté préfectoral du 14 septembre 1870.
Les colons essaimèrent dans la plaine, le long des routes, et y créèrent de nombreuses fermes. Des constructions s’élevèrent entre la gare et l’ancien village. Le 1er mai 1872 passait le premier train d’Alger à Oran. AFFREVILLE devint alors le centre des affaires des habitants de la plaine du Chélif. Le marché du Jeudi amenait de nombreux agriculteurs de toutes origines et permettait d’accroître les échanges et les approvisionnements…
- AÏN BESSEM - Culminant à 675 mètres d’altitude, au centre de la plaine des ARRIBS, cette localité est située, à l’est d’ALGER et à une distance de 150 km. - AÏN BOUCIF - Culminant à 1.129 mètres d’altitude cette localité est située à 171 Km au Sud d’Alger et à 54 km à l’Est de BOGHARI - AÏN MAHDI - Dans le Sud algérien, à 987 m d’altitude, AÏN MAHDI est un Ksar fortifié de la région de LAGHOUAT, dont il est distant, à son Ouest, de 66 km. - AÏN-SULTAN - Localité du Centre-est algérien, culminant à 1 045 mètres d’altitude et situé à 7 km à l’Ouest d’AFFREVILLE et à 15 km de LAVIGERIE, à l’Est. A l’Est de la vallée du CHELIF, les deux massifs de Kabylie sont coupés par la vallée du Sahel ; à l’Ouest, les deux massifs de l’Ouarsenis et du Dahra, séparés par la vallée du Chélif : l’un et l’autre bloc isole également la plaine centrale d’Alger. Malgré l’intérêt qu’avaient ALGER et ORAN à pouvoir librement communiquer par l’intérieur, la vallée du Chélif, de même que celle du Sahel, ne fut que tardivement et incomplètement occupée par la colonisation.
MILIANA, point stratégique dominant la vallée ; fut peuplée en 1840, AFFREVILLE en 1848 et AÏN SULTAN en 1854
AÏN-SULTAN : Village construit par l'administration militaire en 1849, passé à l'administration civile en 1854. Il est constitué définitivement par décret du 4 juillet 1855 et érigé en Commune de Plein Exercice par arrêté préfectoral du 14 septembre 1870.
Je vous invite à découvrir cette localité grâce à Monsieur Alain SAINTE-MARIE (universitaire) auteur de la thèse : « Colons de l’Arrondissement de GRASSE en Algérie et la création du village d’AÏN-SULTAN*» (1853) »
- AÏN-TAYA - La commune d'AÏN-TAYA est située sur la bande côtière algérienne, à 27 km au Nord-est d'ALGER AÏN-TAYA est construite en bordure d'une falaise escarpée au pied de laquelle s'étend une plage de sable fin. Adossée à la mer Méditerranée, elle fait face à d'innombrables îlots dont le rocher d'Aguelli et celui de la Bordelaise. Elle a été fondée sur l'emplacement d'un marécage alimenté par différentes sources. On compte essentiellement quatre sources principales. Outre la source des oiseaux (AÏN-TIR), on peut citer la source de SUFFREN (AÏN-BAYDHA), celle de SURCOUF (AÏN-ECH-CHORB), ainsi que la source publique (AÏN-EL- BAYLEK).
Dès 1833, le baron VIALAR, qui était venu s'établir dans les environs d'ALGER et avait acquis au lieu dit "le Ravin" une étendue de plus de 180 hectares, avait installé des Mahonnais, alloué à chacun d'eux une métairie, quatre bœufs, deux mulets et huit ares de terrain. La partie irrigable servait aux cultures potagères, le reste aux céréales.
Grâce aux soins diligents des Mahonnais (originaires de Mahon, Ile de Minorque aux Iles Baléares), la propriété du baron VIALAR fut vite transformée.
Les ayant vus de près et à l'œuvre, il a de leurs aptitudes, de leurs mœurs, de leur activité une connaissance approfondie. Aussi, se propose-t-il d'améliorer leur condition. Ces Mahonnais ont fait souche, ils sont à l'étroit dans la propriété du baron VIALAR, il leur faut plus d'espace. Le propriétaire éclaire de sa sagacité et de ses conseils les plus intelligents d'entre eux, afin de jeter leur dévolu sur un coin de terre et de pouvoir se fixer.
Leur choix s'arrête sur la limite de la zone des terrains militaires réservés au FORT-DE-L'EAU, sur la route qui va de MAISON-CARREE à la ferme de la RASSAUTA.
Le 22 août 1861, AÏN-TAYA devient section de commune de ROUIBA rassemblant cinq agglomérations : AÏN TAYA, CAP MATIFOU, JEAN BART, H’RAOUA et ALGER-plage.
En 1870, AÏN-TAYA : Centre de population créé par décret du 30 septembre 1853, est érigé en Commune de Plein Exercice par arrêté préfectoral du 14 septembre. Il avait quatre annexes : JEAN-BART ; LA PEROUSE ; SUFFREN et SURCOUF.
Nous vous invitons à découvrir l’HISTOIRE de cette localité, grâce aux auteurs et aux sites précités, détaillée tout au long de cette monographie.
- AIR de FRANCE - A la périphérie d’ALGER (8 km) le village d’AIR de France. - ALGER - ALGER se situe au centre de l’Algérie face à la méditerranée et à 750 Km de MARSEILLE. A l’Ouest la ville d’ORAN est distante de 421 km et à l’extrême Est, la ville de BÔNE est à 363 Km ( à vol d’oiseau ).
- ALGER 1830 - BABA MERZOUG - Le Rapport sur les questions mémorielles portant sur la colonisation et la guerre d’Algérie, demandé par le Président de la République Française à Monsieur Benjamin STORA, vient de lui être présenté par l’auteur avec des propositions dont l’une concerne le canon BABA-MERZOUG, ravi lors de la conquête d’Alger, en 1830, et installé à l’Arsenal de BREST . Je vous adresse, à toutes fins utiles, l’INFO 804 retraçant l’Histoire de ce canon qui, de nos jours, fait encore débat
- ALGER, une autre partie - ALGER se situe au centre de l’Algérie face à la méditerranée et à 750 Km de MARSEILLE. A l’Ouest la ville d’ORAN est distante de 421 km et à l’extrême Est, la ville de BÔNE est à 363 Km (à vol d’oiseau). - ALGER : Le quartier de BAB-EL-OUED - Capitale de l’Algérie, chef lieu du département d’ALGER, une des plus belles baies du monde, à 800 km de MARSEILLE. 884.000 habitants (Algérois), dont 300.000 Européens. C’est le siège du Gouvernement général, de l’Assemblée algérienne, de l’université, de l’archevêché, de la cour d’appel et de tous les grands services civils et militaires. L’artère principale est la rue MICHELET. - ALGER : LE TRESOR DU DEY - ALGER ou " EL DJAZAIR" d’où son nom en arabe qui veut dire "les iles" et de son nom phénicien IKOSIUM qui veut dire l’ile aux mouettes. En 1830, pour faire simple, la Régence d’Alger, sous la suzeraineté du sultan d’ISTAMBOUL, était composée de quatre provinces habitées par quelque trois millions de personnes. ALGER, la capitale, était gouvernée par le dey ; CONSTANTINE, ORAN et le TITTERI étaient administrés par des deys nommés par ce dernier
Dix mille janissaires issus d’Albanie, de Venise, de Bosnie, de Crête, du Caucase (aucun d’eux ne fut un autochtone) assuraient la sécurité et la tranquillité du Dey et de ses sujets.
Des raisons de la conquête de la régence d’Alger par les Français en juillet 1830, on connait la version officielle, type image d’Epinal :
-Le coup d’éventail subi par le Consul DEVAL, suite à une revendication d’une dette non payée (Affaire BACRI)…. qui entraîne la rupture diplomatique avec la France ;
-Mais on ne peut oublier un long passif lié aux actions des barbaresques pullulant en méditerranée, pendant plus de trois siècles, avec un florissant marché aux esclaves sur ces terres d’Afrique du Nord
-Néanmoins l'expédition d'ALGER vise officiellement à laver l'affront du fameux « coup d'éventail ». Une victoire brillante doit, avant tout, rendre à CHARLES X le prestige qui jugulera l'opposition intérieure et consolidera l'influence française en Méditerranée.
Forte des renseignements du commandant BOUTIN, l'armée française, débarquée le 14 juin 1830, obtient dès le 5 juillet la reddition du Dey d'Alger après plusieurs jours de difficiles combats contre les troupes turques qui font 415 tués et 2 160 blessés dans le corps expéditionnaire.
Débute alors l’Affaire du Trésor d’ALGER que je vous invite à découvrir dans cette INFO….
- ALGER : Les espaces verts de la ville - Les espaces verts étaient les ‘’DJENAN’’ qui, hors remparts entouraient villas et maisons de campagne des Algérois sur les collines environnantes. - ALGER - Notre Dame d'Afrique - La basilique, de style romano- byzantin, a été construite sur un promontoire dominant la mer de 124 m, au Nord d'Alger. Elle est accessible par un téléphérique qui porte son nom depuis Saint Eugène (devenu BOLOGHINE), où se trouve le Cimetière Saint-Eugène. Elle est considérée comme « la sœur jumelle de l’église marseillaise Notre-Dame-de-la-Garde. ». A l’époque, les faits provoquent une émotion immédiate, tant en Algérie qu’en France : l’armée est stigmatisée, la population européenne est traumatisée. Pourtant, il semblerait qu’aucune commission d’enquête officielle n’ait jamais été créée pour éclaircir les faits et les responsabilités dans ce drame.
Aujourd’hui, pratiquement 56 ans après, cette tuerie qui porte très pudiquement le nom de « fusillade de la rue d’Isly » est toujours entourée d’oubli, de silence, de rumeurs, de contre-vérités et de non-dits.
Pourquoi et comment un tel massacre a-t-il pu arriver ? Dans quel contexte s’inscrit-il ? Quelle « mécanique a pu conduire à ce que certains observateurs ont estimé inéluctable »
- AMEUR EL AÏN - AMEUR-EL-AÏN est situé au carrefour de Route Nationale 42 et de la départementale 106, de TIPASA à AMEUR-EL-AÏN. Distant de 14 kilomètres de MARENGO, il est à 77 km au Sud-ouest d’ALGER. A côté de la colonisation libre et de la colonisation officielle et dirigée, la Seconde République vit naître une troisième force de ce que l’on pourrait nommer une « colonisation prolétarienne ». Au lendemain des sanglantes journées de Juin 1848 qui avait opposé le peuple de Paris aux forces conservatrices, l’Assemblée constituante désirait se débarrasser de quelques milliers d’éléments subversifs. Elle promulgua, le 19 septembre un arrêté qui prévoyait l’installation de 12 000 colons, dans 42 centres agricoles, à créer en Algérie.
En 1849, après que des colons fussent arrivés de France, l’Administration militaire prépara 12 nouveaux villages, dont cinq dans la MITIDJA algéroise. Au nombre de ces « villages de 1849 » comme les nomment les documents figure AMEUR-EL-AÏN.
La commune était constituée de deux centres de peuplement principaux : Le village et le hameau de CHATTERBACH, 3 km vers l'Est. Ce hameau crée en 1853 par des Alsaciens (d'où son nom) est détruit par le séisme de janvier 1867.
La singularité de cette localité est la présence de familles Suisses dès le début de la colonisation. Fin janvier 1851, huit familles du Bas-Valais, nanties par leur canton d'origine d'un pécule de 375 francs vinrent s'y installer. Ils défrichèrent leurs jardins et écrivirent à des compatriotes de venir les rejoindre. En mars, 16 nouvelles familles arrivaient, puis une quarantaine d'autres.
Je vous laisse le soin de découvrir leur triste épopée née d'une illusion, celle de croire que, sans ressources, il est possible de se forger un destin dans un pays où les conditions climatiques et géographiques sont très différentes des nôtres…
- ARTHUR - Village, culminant à 681mètres d’altitude, situé à 88 km d’Alger sur la RN 1, et à 27 km au sud de Berrouaghia. ARTHUR fut l’un des derniers centres de colonisation créés en Algérie pour les derniers immigrants arrivés qui durent se contenter des dernières concessions octroyées par le gouvernement : 65 hectares chacun d’une terre aride à la limite de désert. Cette région a été marquée par le passage des différentes civilisations, habitée par les berbères et également par les Sanhadjis qui sont d’origine arabe. Elle a été colonisée par les romains, puis par les vandales et puis les arabes après l’islam et les turcs.Médéa est une petite ville d'Algérie,située à 88 Km au Sud d'Alger, sur les hauts plateaux qui ferment la vallée de la Mitidja, était la capitale du Titteri ; un bey, adjoint du Dey d'Alger, y résidait.
A l'arrivée des Français en 1830, le Bey de Médéa était le frère de l'Émir Abd-El-Kader.En 1837, après le traité de la Tafna, l’émir en fit une de ses capitales. En mai 1841 c’est Baraguey-d'’Hilliers qui était à la poursuite d’un ‘’Khalifa’’ trouva et laissa en ruines l’arsenal qu’Abd-El-Kader avait fait aménager entre Boghari et Berrouaghia.
Vous invite à découvrir l’Histoire de cette localité, peuplée en 1958 de 5 128 habitants dont 51 européens.
- ATTAFS - La commune des ATTAFS, à 160 mètres d’altitude, dans la vallée du CHELIF, se situe à 160 km au Sud-ouest d'ALGER et à 32 km à l'Est d’ORLEANSVILLE. L’INFO 618 concernait cette localité mais cette nouvelle édition est dédiée à la mémoire de Madame SABATIER Yvette, Institutrice puis Professeure PEGC (Anglais, Français) décédée le 1er avril 2019 à CANET en ROUSSILLON (66), et qui, selon sa volonté, souhaitait qu’une monographie soit dédiée à sa ville natale. C’est maintenant chose faite puisque j’ai reçu son document manuscrit, écrit de belle manière, après sa mort par l’intermédiaire de sa famille que je remercie tout particulièrement. Elle complète, à merveille, la diffusion antérieure eu égard à sa parfaite connaissance de la ruralité locale et de ses us et coutumes.
- ATTATBA - ATTATBA est située à 54 km à l’Ouest d’ALGER, en bordure de la route départementale (D7), qui suit le revers Sud du Sahel depuis KOLEA (à 11 km) et se dirige vers MARENGO (à 25 km). Vers 1830, c’était une région décimée à cause de la proximité du lac HALLOULA « le pays de la fièvre », disait-on. Si meurtrier était l'endroit qu'une légende rapporte que les moustiques avaient mis en fuite des Turcs cupides, les Osmalis, qui voulaient voler les trésors du tombeau de la Chrétienne (Koub er Roumia). Quelques concessions de 25 hectares furent attribuées à des déportés en 1848, mais l'insalubrité empêcha leur installation ; les colons allèrent s'installer d'abord dans des endroits plus favorables.
Au début de décembre 1858, la commission des centres proposa la création d'un village. Le 14 septembre 1860, le Préfet, sur le rapport de la commission, adressa des propositions détaillées pour la création d’ATTATBA au Ministre de l’Algérie et des colonies, CHASSELOUP-LAUBAT…
Je vous invite à la lecture de cette épopée relatée dans cette INFO riche en documentation, issue de plusieurs sites précisés, et surtout celui de Gérard GOMEZ : http://gagomez.chez-alice.fr/attatba/histoire/creation_du_village.htm que je vous recommande tout particulièrement.
- AUMALE - Cette localité est située à 124 kilomètres d’Alger, sur le versant Nord du djebel DIRA, au milieu d’un vaste plateau à 850 mètres d’élévation. Sous l’influence du général depuis Maréchal BUGEAUD, on avait, vers 1840, renoncé à la politique hésitante des premières années de la conquête et la pénétration s’opérait progressivement en vue d’une installation définitive. Tantôt on occupait des villes arabes existantes comme à TLEMCEN ou à MASCARA, tantôt on créait de toutes pièces un centre nouveau pour servir de point d’appui à nos troupes et souvent la présence française faisait ainsi renaître de ses ruines, une ville créée par nos ancêtres latins. Il en fut ainsi pour SOUR R’OZLAN où, le 27 mai 1843, le duc d’AUMALE, après s’être emparé de la smala d’ABD-EL-KADER, posait la première pierre d’un Centre, qui, le 15 novembre 1846, prenait, par décision ministérielle, le nom de la ville d’AUMALE.-AUMALE : est une recréation française sur les ruines de la colonie romaine d’AUZIA ; poste fortifié Turc nommé SOUR-EL-GHOZLAN (La muraille des gazelles).
-AUMALE : c’est avant tout une place militaire bien fortifiée.
-AUMALE est le titre porté par Henri d’Orléans, cinquième fils du roi des Français, LOUIS PHILIPPE. Henri d’Orléans est en effet duc d’Aumale. Il arrive en Algérie pour la première fois, à 18 ans, en 1840, comme Sous lieutenant.
-AUMALE : c’est une sous préfecture tardive et une préfecture éphémère
En 1948 sa Commune Mixte avait 46 954 habitants et la ville comptait 3 461 âmes.
En 1954 la Commune de Plein Exercice avait 8 461 habitants dont 1 129 européens.
- AZAZGA - Ville de Kabylie, culminant à 436 mètres d’altitude, située à 140 km à l’Est d’Alger et de 60 km de Tizi-Ouzou. Plusieurs expéditions et incursions furent organisées et tentées en Kabylie. Seules les tribus de la plaine furent vaincues et encore ; de nombreuses fois, sous l'impulsion et les encouragements des montagnards, elles se déclaraient bien souvent insoumises.
En 1857, 30 000 hommes de trois divisions commandées par les généraux Renault, Mac-Mahon et Yusuf sous la direction du Gouverneur Randon attaquent le 19 mai le centre des Béni-Raten. Les combats sont âpres, la résistance kabyle s’étiole et les chefs dont Si Hadj Amar puis plus tard, Lalla Fatma N’Soumer, sont arrêtés. Une délégation, de cinquante vieux Béni-Raten, est présentée au Maréchal Randon. Ils avaient accepté de reconnaître l’autorité de la France et de payer « comme contribution de guerre et juste indemnité des désordres qu’ils avaient causés », 150 francs par fusil. La seule exigence des Kabyles avait été de ne pas se voir imposer d’Arabes comme chef : « Nous acceptons d’obéir à des Infidèles mais pas à des Arabes », avaient-ils dit. Randon s’y était engagé.
En laissant aux Kabyles, leurs biens, leurs coutumes, leur administration municipale « Djemaa », leurs institutions particulières, Randon obtient la pacification de la région. AZAZGA est la forme arabisée puis francisée du nom kabyle signifiant « les sourds ». Nom qui aurait été donné aux habitants du village par les Français. On dit qu’en effet, un jour, les habitants ont refusé d’entendre des troupes françaises passant à proximité et qui leur demandaient de localiser des rebelles des alentours ; de là serait issu le nom de la commune.
Le centre d’Azazga, qui intéresse tout particulièrement la colonisation ardéchoise, est créé le 1er octobre 1881, sur le petit plateau d’Il-Matten, siège de la toute nouvelle commune mixte du Haut-Sébaou. Il est traversé par la route de Bougie et sa situation est jugée parfaite.
En 1902, un administrateur adjoint de la commune mixte s’exprime ainsi dans un rapport : « Nul point, en effet, ne présentait de conditions plus favorables, tant du point de vue de l’avenir des colons qui y était assuré par l’excellence des terres, qu’à celui de l’occupation politique du pays ». Situé au débouché de la vallée du Sébaou et sur le passage le plus fréquenté des tribus maritimes de Kabylie, ce village qui a conservé le nom d’Azazga est appelé à devenir très important.
Sans doute l’espoir formulé s’est-il révélé trop optimiste, il n’empêche que la création du village semblait annoncer des débuts prometteurs. D’emblée le principe d’un peuplement ardéchois fut admis. L’idée originelle revient à Joseph Firbach en mai 1877. Il songe donc à faire appel à des paysans du Vivarais au moment où le pays est durement frappé par le phylloxéra et commence à se dépeupler.
Le préfet s’attache surtout à fixer en Algérie des cultivateurs du Bas Vivarais, aussi verrons-nous les colons du début des années 1880, issus des cantons de Vallon, les Vans, Joyeuse, et, dans une moindre mesure Largentière et Aubenas. Les autres provenances ne se rapportent qu’à des cas exceptionnels.
Vous invite à découvrir l’Histoire de cette localité, peuplée en 1960 de 9 335 habitants dont 331 européens ;
- BABA-HASSEN - Culminant à 124 mètres d’altitude BABA-HASSEN est une commune située sur le Sahel algérois, à 18 km environ au Sud-ouest d'ALGER. Elle est limitée au Sud par l'oued Kerma ; ce centre est distant de 6 km de SAOULA et à 17 km au Nord de BOUFARIK.
Le village naquit le 8 et 12 mai 1843, par décision du gouvernement de l'Algérie selon le plan du Comte GUYOT. Devenu commune en 1844 il a été érigé en commune de plein exercice par décret du 10 mai 1875.
Vous invite à découvrir l’Histoire de cette belle agglomération de la banlieue algéroise qui totalisait en 1960 : 1 977 habitants dont 407 Européens.
- BAINS ROMAINS - BAINS ROMAINS était un hameau en bord de mer, à 9 km à l'Ouest d'Alger. Sa présentation est issue du site du regretté CHOUNET, parti dans les étoiles le 22 octobre 2006, à qui je voudrais rendre hommage. Il écrivait: « Aujourd'hui, 9 km, c'est la très proche banlieue d'une ville moyenne. À l'époque, entre 1945 et 1960, 9 km, c'était un trajet conséquent, de mémoire, une demi-heure à trois-quarts d'heure en autobus, sur une route étroite en bordure de mer, souvent encombrée, en particulier le dimanche soir. Avant d'être Citoyen du monde, Européen, Français, Chartrain, Français d'Algérie, je suis Bainsrominois. Si j'ai des racines, elles sont profondément ancrées dans le sol de Bains-Romains. La motivation de ces mémoires c'est de faire revivre nos adolescences. Mon adolescence, elle a baigné dans le bonheur, elle a été écartelée, déchirée, elle a pleuré d'émotion, elle s'est coltinée avec des sensations fortes, mais elle n'a jamais été seule ». -BELLEFONTAINE - Bellefontaine en référence à une source d’eau se trouvant dans un petit hameau à 1 km du centre « Hai-Latrèche ». Cette localité du centre-nord algérien, culminant à 120 mètres d’altitude, à 45 Km à l’Est d’Alger se situe sur la RN 5 entre Alma et Ménerville, elle n’est qu’à 4 Km de Rocher-Noir.
BELLEFONTAINE : Premier centre de population créé pour accueillir des Alsaciens et des Lorrains en 1872 (dans la future commune de Béni-Aïcha/Ménerville). Il est érigé en commune par arrêté du 12 mars 1958, dans le département d'Alger. Une section administrative spécialisée porte le nom de cette commune.
Vous invite à découvrir l’Histoire de cette localité peuplée en 1960 de 7 188 habitants dont 177 européens.
- BENI AMRAN - .BENI AMRAN (ou BENI AMRANE), est situé au Nord de PALESTRO, distant de 6 km. .BENI-AMRAN est situé sur un col balayé constamment par les vents.
.BENI-AMRAN faisait partie de la tribu du douar KHACHNA au temps des Turcs.
En 1838, les habitants de la région surnommés « zouatnas » (les huiliers), eu égard à l'importance de leurs oliveraies, ont prêté allégeance à l'émir ABD-EL-KADER. D'où la venue de ce dernier pour prélever « la zakate » (3e précepte de l'Islam, consistant en des offrandes annuelles faites par chaque famille aisée et destinées aux nécessiteux et au renflouement des caisses de l'État.)
Quand ce dernier rendit les armes en 1847, devant les troupes françaises, il ne restait plus que la résistance kabyle à surmonter. Après avoir lutté le plus énergiquement contre les armes et la pression françaises les Kabyles virent leur région pénétrée par la colonisation ; surtout après les émeutes sanglantes de 1871. Le long de leurs vallées fertiles, se créèrent de nombreux villages où vinrent se réfugier d’autres vaincus, les Alsaciens-Lorrains.
C’est ainsi qu’en 1871 est projeté la création de BENI AMRAN, dans la vallée de l’ISSER.
BENI AMRAN faisait partie de la Commune Mixte de PALESTRO.
En 1956, BENI AMRAN est érigé en Commune de Plein Exercice par arrêté du 30 novembre (avec le douar KHACHNA de la Commune Mixte de PALESTRO) dans le département de Grande-Kabylie de TIZOU-OUZOU.
Le 18 mai 1956, en ce lieu au Djébel DJERRAH, une section de 22 rappelés de l’armée française fut décimée. De ce guet-apens seul un soldat eut la vie sauve ; les pertes des rebelles sont inconnues. Ce sont des rappelés, ouvriers et pères de famille. Les corps sont retrouvés atrocement mutilés et cette embuscade a suscité une émotion considérable.
Le 23 mai, la bande de KHODJA, repliée dans des grottes près de TIFRENE est accrochée par le 1er R.E.P. et le 20ème B.P.C. Dix-sept fellaghas sont tués.
- BEN-CHICAO - Culminant à 1 014 mètres d’altitude et au Sud de l’Atlas, ce village est situé à 88 km au Sud-ouest d’ALGER, à 12 km au Sud-est de MEDEA et à 13 km au Nord-ouest de BERROUAGHIA. Après la prise d’ALGER, en 1830, MEDEA fut disputée par divers compétiteurs locaux, dont ABD-EL-KADER, le Bey de Constantine Hadj AHMED, et même le Sultan du Maroc !
En 1837, après le traité de la TAFNA (le 30 mai) ABD-EL-KADER en fit une de ses capitales.
En mai 1841 c’est BARAGUEY d’HILLIERS qui était à la poursuite d’un califat trouva et laissa en ruines l’arsenal qu’ABD-EL-KADER avait fait aménagé entre BOGHARI et BERROUAGHIA.
En 1842 fut livrée à la circulation la nouvelle route Blida-Médéa. C'est le commandant BOUTEILHOUX, chef du génie de BLIDA, qui en fit le tracé et surveilla les travaux.
Dès lors la haute plaine de MEDEA se trouva ouverte à la colonisation. Sa banlieue recevait ses colons : en 1848, l’on organisait LODI et DAMIETTE ; en 1843, avait été créé à la porte des Hauts plateaux, BOGHAR, auquel s’ajoutait, en 1856, BOGHARI. De 1861, date BERROUAGHIA ; de 1875, LOVERDO et en 1878, BEN-CHICAO.
Une bergerie-modèle est établie sur l'ancien domaine de BEN-CHICAO en 1859. L'agrandissement du hameau fait partie du programme de colonisation de 1878-1879. Dix propriétés rurales sont vendues en 1909. BEN-CHICAO est érigé en commune de plein exercice par arrêté du 21 août 1947.
Vous invite à découvrir l’Histoire de cette localité peuplée, en 1960, de 2 213 habitants dont 151 européens.
- BENI MERED - Culminant à 146 mètres d’altitude cette localité de l’Algérois située, à 7 km, au Sud de BOUFARIK ; à 5 Km au Nord-est de BLIDA ; et à 40 Km au Sud-ouest d’ALGER. - BENI MESSOUS - Béni-Messous est situé dans la proche banlieue ouest d'Alger à environ 8 km. En 1830, le petit douar des Béni-Messous qui était assis non loin d’un antique aqueduc romain sur la rive droite de l’oued éponyme, avait déjà sa petite mosquée, la première dans toute la contrée avec son amas de gourbis qui l’environnaient. Nombreux sont les saints personnages qui avaient à une certaine époque choisi la région comme lieu de retraite à l’instar de Sidi Ben Sellam, Sidi Saâdi, Sidi El Mekhfi ainsi que Sidi Ben Ali dont l’agent de renseignement Boutin avait fait Sidi Benedi dans ses plans qui avaient servi à l’invasion du pays en 1830.
Le 30 avril 1827, à Alger, le dey Hussein soufflette de son éventail le consul de France M. Deval qui avait refusé de s'engager sur le remboursement d'un prêt. C'est le prétexte à une tension entre les deux pays qui débouche trois ans plus tard sur la conquête de l’Algérie.
En 1847 le Général Bugeaud signa la création des trois communes Bouzaréah, Cheragas, Dely-Ibrahim où Béni-Messous était limitrophe comme tribu.
Le village s'est constitué sur la rive gauche de l’Oued Béni-Messous près du mausolée de Sidi-https://drive.google.com/file/d/1fISVE4VCfR9P-VkuMGtHn8tWo7_iz_qJ/view?usp=sharingSaadi. A la fin du 19e siècle, un dépôt de mendicité et un orphelinat sont créés non loin sur la route qui mène à Air-de-France. Le site deviendra ensuite un hospice puis un hôpital et un site militaire, le camp Basset est créé non loin.
DELY-IBRAHIM : Centre créé en 1832, commune délimitée par arrêté du 22 avril 1835, érigée en commune de plein exercice par décret du 31 décembre 1856. Dély-Ibrahim est rattaché à Alger par arrêté du 7 mars 1959 et en constitue le 7e arrondissement avec Air-de-France et El-Biar.
Dély-Ibrahim avait comme annexe :
BENI-MESSOUS : Centre de population créé vers 1845, sur le plateau du même nom.
Merci de bien vouloir prendre connaissance de l’histoire de cette localité algéroise peuplée en 1954 de 1 216 habitants dont 436 européens.
- BENI SLIMANE - Dans le centre algérien et culminant à 584 mètres d’altitude le village de BENI SLIMANE est situé à 21 km au Sudouest de TABLAT ; à 40 km à l’Ouest de BIR RABALOU sur la RN 18 et à 70 Km de MEDEA. - BERARD - Sur la côte algéroise le village de BERARD, bâti dans la verdure, à flanc de coteau, au dessus de la mer est situé sur la Nationale 11, à l’Est et à 15 Km de TIPASA. La plaine d’Alger reçut les premiers colons agricoles venus de France ; ces colons eurent à combattre un ennemi redoutable, la fièvre paludéenne. La MITIDJA était dans son ensemble un immense marécage, qu’il fallut dessécher par des canaux d’irrigation, et plus tard assainir par des plantations d’eucalyptus. Le sol néanmoins se montra si riche, les facilités de communication étaient si grandes, que les créations de villages se succédèrent dès lors que la pacification était assurée.
Dans la MITIDJA occidentale, de l’autre côté su SAHEL, il faut noter qu’en 1848 se fondent CASTIGLIONE et MARENGO, en 1854 TIPASA et en 1858, BERARD, alors nommé TAGOUREÎT, avec la présence de 89 Français.
Le nom de BERARD, donné à ce village le 13 octobre 1858, est pour honorer le souvenir du Contre-amiral Auguste BERARD, qui a exécuté, de 1831 à 1833, sur les côtes de l’Algérie, des travaux hydrographiques justement estimés. Il avait publié en 1837 son livre Description nautique des côtes de l’Algérie.
Notons que de 1860 à 1897, le village de BERARD a été rattaché administrativement à d’autres communes : MOUZAÏAVILLE ; KOLEA ; CASTIGLIONE puis érigé en Commune de plein exercice par décret du 31 janvier 1898.
Je vous invite à découvrir l’Histoire de cette localité avec l’auteure, Madame Maryse RICHE-MULLER.
- BERRIANE - BERRIANE est une commune du M’ZAB située à 44 km au Nord de GHARDAÏA. Elle culmine à 571 mètres d’altitude. - BERROUAGHIA - Cette commune est située dans la région du Tell, au Nord-ouest de MEDEA, et à environ 95 km au Sud-ouest d'ALGER. Culminant à 930 mètres d’altitude, sur la chaine de l’Atlas Tellien, dans une cuvette bordée à l’Est par la chaîne
des Bibans et à l’Ouest par l’Ouarsenis, BERROUAGHIA est alimentée par deux importants oueds, le CHELIF à
l’Ouest et l’Oued ISSER à l’Est, située sur la route d’ALGER à LAGHOUAT, à 32 km au Sud de MEDEA, dont elle est
séparée par le col de BEN-CHICAO, et à 44 km au Nord de BOGHARI.
- BERTVILLE - Culminant à 593 mètres d’altitude ce village est situé dans la plaine des ARIBS entre AIN BESSEM (à 8 km) et BOUÏRA (au Nord-est). La plaine des ARIBS porterait le nom d’une tribu saharienne qui s’y serait fixée à une date antérieure à l’arrivée des Turcs. - BIR RABALOU - Culminant à 632 mètres d’altitude cette localité est située à 21 km au Nord-ouest d’AUMALE, sur la RN 8 et à 9 Km, à l’Ouest, d’AÏN BESSEM, sur la RN 18. - BIRKADEM - Localité de la banlieue algéroise, culminant à 105 mètres d’altitude, située à 9 km au Sud de la capitale ALGER. Dès 1835, les colons s’établirent près d’ALGER à MUSTAPHA, HUSSEIN-DEY, KOUBA, BIRMANDREIS et BIRKADEM. En effet, par décret du maréchal CLAUZEL, BIRKADEM est incluse parmi les 14 communes rurales de l’Algérois. La ruée, sur ses terres, d’immigrants Minorquins, maitres incontestés de l’art maraicher et arboriculteurs, a permis au village de connaître un certain essor économique.
Un grand nombre de cultivateurs, d'origine européenne ainsi que des autochtones, s'installent à BIRKADEM, généralement sans le concours de l'administration, attirés par une terre fertile, une eau abondante et de bonne qualité.
Les premiers colons installés à BIRKADEM sont surtout des militaires séduits par la douceur du climat et par la sécurité assurée par la situation du village au cœur du dispositif de défense d'ALGER.
Dans un premier temps la population d'origine métropolitaine ou rhénane est confrontée aux difficultés d'un climat chaud et humide. Situé à proximité immédiate de la ferme modèle créée par Bertrand CLAUZEL, le village est exposé aux affres du paludisme. Aggravée par une inadaptation au climat, cette situation sanitaire a une incidence sur la mortalité néo et périnatale ainsi que sur celle des adultes.
Très tôt les élus municipaux se sont préoccupés de l'enseignement primaire des garçons et des filles. La première école est ouverte en 1843 à l'entrée du village sur la route d’Alger.
Vous invite à découvrir l’Histoire de cette localité algéroise, qui en 1960, était peuplée de 16 918 habitants dont 2 261 européens.
- BIRTOUTA - Après avoir investi et pris Alger, le 5 juillet 1830, les troupes du Corps expéditionnaire prennent position sur les hauteurs voisines et s’enferment dans des camps fortifiés. Elles attendent les décisions politiques… ALGER se trouve resserré entre la mer et les escarpements rapides d’un petit massif de 400 mètres : le SAHEL. Au Sud, le Sahel s’abaisse par une pente douce vers la grande plaine de la MITIDJA ; Sahel et Mitidja forment une seule région agricole que l’on peut désigner sous le nom de plaine d’ALGER.
La Mitidja fut plus longue à peupler. Dès 1841, des colons s‘étaient installés à BLIDA (ils étaient 845 en 1851) ; à côté de BLIDA, l’on créa en 1845 SOUMA, en 1846 LA-CHIFFA et MOUZAIAVILLE ; et le 31 janvier 1848 JOINVILLE, MONTPENSIER, DALMATIE et BENI-MERED. Quelques mois plus tard, le 19 septembre 1848, l’on fondait EL-AFFROUN, puis en 1851 BOU-ROUMI, en 1855 AMEUR-EL-AÏN. L’ARBA avait été colonisé en 1849 ; les colons envoyés en 1851 à OUED-EL-ALLEUG, BIRTOUTA.
Ce fut initialement une création spontanée due à l’initiative de petits commerçants et d’ouvriers.
BIRTOUTA : Village créé en 1851, au lieu-dit le 4ème Blockhaus, sur la route d’Alger à Blida par la plaine, pour une population de 20 familles. Territoire d’environ 380 hectares. Les colons se sont mis à l’œuvre avec courage et poursuivent activement les travaux de défrichement et de culture.
Un blockhaus servait de relais aux routiers et diligences qui faisaient le service entre les deux villes et attira ainsi commerçants et ouvriers qui s'y fixèrent. Les terres incultes situées alentour furent réunies sous le nom de « Haouch el Bey el Gharb » et confiées à deux colons français : OLLIVIER et COCHET, qui reçurent en outre mission de fonder un hameau du nom de Saint-Augustin. Mais ils furent évincés en début 1850.
Le préfet d'Alger conçut alors le projet d'utiliser ces terres pour grossir le noyau de population et créer un centre plus important. Il fit part de ce projet au ministre de la guerre et le projet fut adopté. Vingt familles vinrent s'y installer : 17 cultivateurs, 1 maçon, 1 meunier, 1 maréchal-ferrant.
Chaque famille reçut un lot à bâtir avec un jardin et un lot rural à défricher. Chacun devait construire sa maison le long de la route, de manière à former un centre bien groupé. On réserva trois lots à la construction future d'une école, d'une chapelle et d'un bassin avec abreuvoir.
Il fallut donner un nom au village :
« 4e blockhaus » était trop militaire,
« El Bey el Gharb » difficile pour les Européens,
« Saint-Augustin » inconnu des arabes.
C'est alors qu'un commissaire civil de DOUERA se souvint que ce point était « Bir-Touta » (Le puits du mûrier). C'est le nom qui fut retenu. Le puits n'existait plus mais on a retrouvé sa trace à la sortie du village, en bordure de la route de CHEBLI. Il ne manquait qu'un acte de naissance officiel au village : ce fut le décret présidentiel de 1851.
Vous invite à découvrir l’Histoire de cette localité algéroise, peuplée en 1960 de 6 526 habitants dont 687 européens.
- BLIDA - BLIDA, au contact de l'Atlas blidéen et de la Mitidja, est située à 47 Km au Sud-ouest d’ALGER et à 26 Km au Nord-est de MEDEA. Surnommée ‘’OURIDA’’ (la petite rose), au milieu de la verdure de ses orangers, citronniers, oliviers et mimosa, BLIDA sur les bords de l’oued EL KEBIR était l’une des localités les plus riantes de l’Algérie.
BLIDA est souvent menacée, car soumise à des tremblements de terre répétés.
En 1817, une épidémie de peste a fait 70 à 100 morts par jour durant un an.
En mars 1825, un tremblement de terre détruit la ville qui cause également la mort d'une partie de ses habitants. La population s'est réfugiée à MONTPENSIER qui était alors au Nord de BLIDA. L'agha YAYA fit reconstruire la ville plus au Nord.
ALGER capitula le 5 juillet 1830 mettant ainsi fin aux pirateries des barbaresques qui ont sévi dans le bassin méditerranéen pendant plus de trois siècles.
Le maréchal BOURMONT poussa une pointe sur BLIDA dès le 25 juillet 1830 et CLAUZEL y pénétra le 19 novembre suivant, au prix d’un combat. Mais ce fut pour l’évacuer à son retour de MEDEA. Le duc de Rovigo (Anne Jean Marie SAVARY) la saccagea en Novembre 1834 mais l’évacua également.
Le 3 mai 1838, le général VALEE entra de nouveau et créa à ses portes deux camps où il établit sa garnison.
BLIDA, dès lors occupée par les Français le 3 mai 1838 passe sous administration civile en 1841. Un centre de population est créé par arrêté du 1er octobre 1840, mais le peuplement ne commence pas avant 1842.
La commune est créée par ordonnance royale du 29 octobre 1845 et est érigée en Commune de Plein Exercice par ordonnance royale du 31 janvier 1848.
- BOGHARI - Au sud de MEDEA la ville de BOGHARI est située sur la Route nationale 1 à 42 Km au Sud-ouest de BERROUAGHIA BOGHARI est le fruit d'une colonisation spontanée vers 1856, régularisée par un lotissement en 1862. Il est érigé en commune de plein exercice par décret du 27 janvier 1869, augmentée d'une partie du douar des OULED- HAMZA par décret du 1er octobre 1875.
BOUKHARI, son ancien nom, est une ville fortifiée, fondé en 1829 par quelques marchands de LAGHOUAT, circonstance à laquelle il doit son aspect tout saharien.Le Ksar est situé à 200 m au-dessus du Chélif, au bord d'un plateau rocheux, à la base duquel s'élève un caravansérail de construction française, devant lequel se tenait un marché important. Le Ksar a une physionomie toute saharienne.
Commune de plein exercice, située sur la route Alger-Laghouat, à 175 km de la capitale, BOGHARI était avant tout un lieu de rencontres et de passages depuis les traditionnelles tribus venant du sud ou les plus modernes ingénieurs, exploitants les champs pétroliers d'HASSI-MESSAOUD que la Nationale 1 desservait. Située sur la rive droite du Chélif que franchit un beau pont datant de 1933 à arche centrale de 77 mètres 20.
Je vous invite à découvrir cette localité prélude du Sud algérien.
- BOGHNI - BOGHNI est une commune de Kabylie, située à environ 38 km au Sud-ouest de Tizi-Ouzou, à 15 km à l'Ouest d'Ouadhia et à 13 km à l’Est de Dra-El-Mizan. Le territoire de la Grande Kabylie recouvre aujourd'hui la région de Tizi-Ouzou et une partie de celles de Bouira et Rocher-Noir. Les expressions de « Haute Kabylie » ou de « Kabylie du Djurdjura » sont souvent employées comme synonymes de « Grande Kabylie », l'une ou l'autre de ces appellations pouvant aussi désigner, plus spécifiquement, la partie située au Sud du Sébaou. Les franges méridionales de la région, au Sud du Djurdjura, autour de la vallée de l'oued Sahel, peuvent être considérées comme un ensemble à part, distinct des Grande et Petite Kabylie et centré sur la ville de Bouira.
Après la conquête d’Alger en 1830, suivie par celle d’Oran, les Français s’attaquent à la Kabylie, mais ils devront se contenter au départ des villes côtières, telles que Bougie ou encore Djidjelli.
Lors de la campagne de 1844, BUGEAUD réussit à s’emparer de Bordj-Ménaïel, puis de Dellys où il installe une garnison. Il est stoppé à Baghlia, qui doit aussi se rendre après une résistance forcenée. Tadmaït est occupée. Plusieurs campagnes seront menées par la suite, pour obtenir la soumission des populations civiles.
Au cours de l’expédition du général CUNY, en 1851, le bordj de Tizi-Ouzou est pris ; il va servir de base pour la conquête de la montagne.
C’est du bordj de Tizi-Ouzou que partira, en 1854, à l’assaut du Djurdjura, l’expédition du général RANDON : celui-ci rencontrera la résistance de Lalla Fadhma N’SOUMER et devra battre en retraite après avoir été battu à la bataille de Tachekrirt, le 18 juillet 1854. Mais il reviendra en 1857, à la tête de forces considérables qui auront raison de la résistance.
Après la prise de Tizi-Ouzou, les Français agrandissent et aménagent le bordj turc, en créant des casernes et des entrepôts pour leurs forces. Quelques civils européens s’installent dans des baraquements, vivant de commerce a Avant l’insurrection de 1871, quelques groupes de colons s’étaient installés dans le pays kabyle : en 1844, sur la côte, à Dellys, en 1858, à Fort-Napoléon (renommé Fort-National), à Tizi-Ouzou et à Dra-El-Mizan. Il fallut tout reprendre après l’insurrection de 1871.
Quant la paix fut établie en Kabylie progressivement des nouveaux centres de colonisations furent créés. Sur la route de Dra-El-Mizan à Fort-National ont été fondés en 1875, PIRETTE et en 1876, BOGHNI, où au recensement de 1877 il y avait 282 Européens.
BOGHNI : Village créé par arrêté du 6 octobre 1876, au sein de la Commune Mixte de Dra-El-Mizan. Puis érigé en commune de plein exercice par décret du 15 mars 1921.
Vous invite à découvrir l’Histoire de cette localité peuplée en 1960 de 9 369 habitants dont 41 européens
- BORDJ-MENAÏEL - Culminant à 33 mètres d’altitude cette localité est située à l’Est et à 70 km d’Alger et à 32 km à l’ouest de Tizi-Ouzou. Lorsqu'on parle de Kabylie, il vaudrait mieux dire les Kabylies, car les géographes distinguent la grande Kabylie ou Kabylie du Djurdjura, et la petite Kabylie ou Kabylie des Babors. Les événements et les lieux que nous allons évoquer se situent au sein de la Grande Kabylie.
Au début de la colonisation Bordj-Ménaïel réunissait le village d’Isserville et le douar de Béni-Mekla.
BORDJ-MENAÏEL : Commune de plein exercice érigée par arrêté préfectoral du 18 novembre 1870. Un nouveau centre de population est délimité par décision du 18 janvier 1872, après la destruction de l'ancien. Les terrains sont expropriés par arrêté du 21 août 1872 (douars El Guious, Raïcha, Rouafa et Béni Mekla). La commune est délimitée et divisée en trois sections par décret du 6 août 1875.
Vous invite à découvrir l’Histoire de cette localité peuplée en 1960 de 20 515 habitants dont 750 européens.
- BOU HAROUN - Situé à 20 km au Nord-Est de Tipasa, Bou Haroun est traversé par la RN11 qui permet de relier Alger et Tipasa. - BOU MEDFA - Culminant à 263 mètres d’altitude cette localité est située à 7 km à l’Est d’HAMMAM-RIGHA et à 30 km de BLIDA. Sur un plateau élevé, le hameau de BOU-MEDFA est issu d’une colonie agricole créée en 1849. Ce hameau est alors rattaché à VESOUL-BENIAN (AÏN-BENIAN à l'origine) situé à 10 km.
Dans un rapport de l'inspecteur de la Colonisation, du 18 Avril 1852, à BOU-MEDFA : 6 familles ont pris possession de leur lot ; 214 personnes en tout : 8 familles de l'Ardèche, 21 familles de Franche-Comté (19 du Doubs, 2 du Jura), 7 familles du Haut Rhin, 4 familles de Savoie, (et une famille pour, le Lot, l'Aisne, la Manche, les Bouches-du-Rhône, l'Algérie, la Savoie, et l'Espagne). Néanmoins 10 familles étaient encore attendues.
Les maisons avaient été construites au préalable par le Génie militaire et les lots distribués par tirage au sort, furent en moyenne de 12 hectares.
Pour se rendre à BLIDA, distant de 38 kilomètres, il fallait suivre une mauvaise route, sans pont et traverser dix fois l'oued Djer ; cela dura jusqu'en 1860. La construction de la voie ferrée, ouverte en 1879, contribuera plus tard au développement de cette commune qui deviendra une commune autonome en 1870.
BOU-MEDFA : Colonie agricole de1849, centre de population constitué définitivement par décret du 4 juillet 1855, érigé en commune de plein exercice par arrêté préfectoral du 14 septembre1870. Il porte également le nom de SIDI-ABD-EL-KADER-BOU-MEDFA.
La commune est rattachée au département d'Orléansville en 1956.
Vous invite à découvrir ce village, peuplé en 1954 de 4 031 habitants dont 303 européens.
- BOU-SAÂDA - Bou-Saâda est située au sud-ouest du Hodna dans les Hauts Plateaux, au pied des monts des Ouled Nail de l'Atlas saharien. Elle est distante de la capitale Alger de 250 km par les gorges de Palestro et de 237 km par les monts de Tablat. - BOUFARIK - Elle est située au Nord de son chef lieu BLIDA, au centre de la Mitidja, sur la ligne de partage du bassin de l'oued EL-HARRACH à l'Est, de La CHIFFA et du MAZAFRAN à l'Ouest. La ville est située à 35 km au Sud-ouest d'ALGER et à 13 km au Nord-est de BLIDA. D’origine arabe BOU-FARIK est le nom d’un lieu dit de 1830 situé sur un espace toujours sec entouré par des marécages de tous les côtés. C’est la raison pour laquelle s’y tenait un Souk et-Tnine où, chaque lundi, se retrouvaient les fellahs de cette zone de l’Outhan des BENI-KHELIL. Il y avait donc déjà de la vie et de l’élevage dans ces marécages à triste réputation.
BOUFARIK fut le premier village fondé par les Français sur ce nouveau territoire. Les pionniers de la Mitidja, mi-soldats mi-laboureurs délaissaient subitement les manches de la charrue pour faire le coup de feu avec les pillards, égorgeurs, les tribus hostiles ne vivant exclusivement que des razzias ! N’ayant aucune trêve à cause des fièvres, des épidémies et des restrictions ou des calamités comme les sauterelles dévastatrices, ces pionniers asséchèrent puis fertilisèrent les marais : ce cloaque qu’ils trouvèrent le 23 juillet 1830.
Le site du camp de BOUFARIK s’explique aussi par la nécessité de disposer d’un point militaire le long de la route qui conduit d’ALGER à BLIDA. Ce choix devait ensuite entraîner toute une série de décisions d’implantations, routes, centre de colonisation et enfin trames agraires dans un milieu assez peu favorable.
En 1843 un plan de desséchement de la ville est établi et aussitôt entrepris, il consiste en la régularisation, l’élargissement et l’approfondissement des cours d’eau. Les rues sont nivelées et empierrées et un rempart a été construit tout autour de la ville avec un plan de dessèchement de la ville (canaux d’irrigation).
Pierre Martin BORELY LA SAPIE, originaire des Basses-Alpes arrive à BOUFARIK. Les marais reculent devant la pression des hommes, les maladies disparaissent : peste, typhus, choléra, diphtérie, malaria, cirrhose, paludisme, urticaire palustre.
En 1851 BOUFARIK est érigée en Commune de Pleine Exercice ; son premier maire est Monsieur BORELY-LA-SAPIE qui entreprendra, en 1853, la plantation des fameux platanes.
Ville connue pour ses oranges, elle est aussi le lieu de naissance de la boisson Orangina.
- BOUINAN - Située sur la Nationale 29, à 91 mètres d’altitude, la ville de BOUINAN est distante de CHEBLI de 6 km (Sud-ouest), de BOUFARIK, à 10 km et de SOUMA, à 8 Km. Centre de population créé par arrêté du 5 décembre 1857, BOUINAN est érigé en Commune de Plein Exercice par décret du 18 septembre 1883. Ses activités étaient purement agricoles : dans la plaine les colons s’adonnaient aux cultures de blé, de tabac, de vignes et d’agrumes. Pendant les événements BOUINAN avait dans sa périphérie une S.A.S et un camp de regroupement. - BOUÏRA - Attention il existe deux BOUÏRA celle-ci et BOUÏRA près de SETIF. Située en kabylie, sur la route d’Alger (à 119 km à son Sud-est) à Constantine, BOUÏRA, par sa position privilégiée, va connaitre un important essor.
- BOURBAKI - Dans l’Ouest algérien, à 925 mètres d’altitude, la ville de BOURBAKI est située dans le SERSOU à la lisière méridionale des monts de l’Ouarsenis. Cette localité est distante, au Nord-est, de VIALAR à 17 km. Au Sud du massif de l’OUARSENIS et à une centaine de kilomètres de la Méditerranée, le SERSOU est une région des hautes terres (950 mètres d’altitude moyenne) soumises à des nuances climatiques semi-aride.
Le SERSOU : vient du " Ser ou scout ", soit en traduction littérale " marche et tais-toi ", que les nomades prononçaient en traversant ces contrées nues et inhospitalières.
Territoire faiblement peuplé et zone de pâturages pour les pasteurs des confins sahariens, cette frange pionnière est abordée à une date tardive - après 1880 - par les Européens cultivateurs de
Cette implantation, dernier épisode de la colonisation en Algérie, pose le problème des relations avec les premiers occupants, permanents ou temporaires, et ouvre la voie à un peuplement musulman très rapide depuis 1920.
Le centre de population de TOUKRIA, projeté en 1890 (expropriation de terrains par arrêté du 11 novembre), est nommé BOURBAKI avant 1892. Cette dénomination est officialisée par décret du 28 décembre 1915.
Le centre est érigé en section communale indépendante par arrêté du 21 janvier 1899, puis en commune de plein exercice par décret du 25 octobre 1931.
Le nom de BOURBAKI pour honorer la mémoire d’un Général qui s’est distingué à la Guerre de Crimée.
Vous invite à découvrir l’Histoire de cette localité peuplée, en 1958, de 1 471 habitants dont 196 européens.
- BOURKIKA - A 13 mètres d’altitude cette localité est située au sud-ouest d’ALGER et à environ 18 km au sud-est de TIPASA. - BOUZAREA - Situé dans la proche banlieue ouest d’ALGER, BOUZAREA est à 8 Km, au Nord-ouest, du centre d’ALGER. Le village intégré à la capitale en 1959 est devenu un arrondissement d’ALGER. Le nom «BOUZAREA», ou "BOU ZARIÂA" définit « qui détient les graines ». En effet, BOUZAREA était le jardin potager d'ALGER et sera une pépinière renommée pour ses graines et ses plants ainsi que pour toutes sortes de légumes, fruits et fleurs.
Le territoire de la commune est déchiré en coteaux escarpés, en ravins profonds, en plis abrités de terrains. De ses flancs coulent des sources nombreuses, qui répandent la fraîcheur et entretiennent l’ombrage d’un printemps perpétuel dans ces lieux d’un aspect sauvage, embellis de riches et nombreuses maisons de plaisance. Ses contreforts, prolongés vers la mer, se terminent en trois saillies, qui sont la Pointe-Pescade à l’Est, le cap CAXINE au centre, le cap KNATER (pluriel de KANTRA, pont) à l’Ouest.
Les parties cultivables du terrain sont soigneusement exploitées par la grande et la petite culture. Les parties inabordables sont abandonnées à la dépaissance.
Quelques bouquets de chênes-lièges se mêlent aux plantations des villas. Sous les deys une vigie, aujourd’hui détruite, était le couronnement naturel de ces hauteurs.
Commune délimitée par arrêté du 22 avril 1835, érigée en commune de plein exercice par arrêté préfectoral du 14 septembre 1870. Elle est rattachée à Alger par arrêté du 7 mars 1959 et en constitue le 6e arrondissement avec SAINT-EUGENE
Vous invite à découvrir l’Histoire de cette localité algéroise.
- BRAZZA - BRAZZA est une commune qui se situe à 30 km au sud de MEDEA et qui est également distante de la ville de BERROUAGHIA de moins de 10 km. - CAMP du MARECHAL - CAMP-DU-MARECHAL est situé à 18 km à l'Ouest de TIZI-OUZOU et à 83 km à l'Est d'ALGER. Le maréchal BUGEAUD décide de conquérir la Kabylie. Il occupe BORDJ-MENAÏEL, à 66 km à l’Est d’Alger. Puis il se dirige vers le Nord et occupe DELLYS, ville côtière fondée durant la présence turque. Au retour de DELLYS, en remontant le SEBAOU il débouche sur la plaine de TADMAÏT qu’il occupe.
BUGEAUD établit un grand camp en vue de préparer l’occupation du reste de la Kabylie. Le général RANDON, qui prend la relève, est séduit par l’endroit, fertile et bien irrigué. C’est le lieu idéal pour l’installation d’un village. Très vite sont mises en place les conditions et CAMP-DU-MARECHAL voit le jour ; rendant ainsi hommage à son illustre prédécesseur qui avait établi son camp de campagne en ce lieu.
Dès 1873, 33 familles sont installées. A l’emplacement du camp est fondé en 1879 un village qui portera le nom du maréchal.
CAMP-DU-MARECHAL : Centre de population créé en 1873, pour des Alsaciens et des Lorrains, érigé en Commune de Plein Exercice par décret du 13 mars 1891 avec deux annexes : BENI-CHENACHA et SIDI-ALI-BOU-NAB .
A l’Ouest du camp (6 km environ) un centre est fondé par la Société de protection des Alsaciens-Lorrains demeurés français (fondée en 1871) présidée par le comte Joseph d’HAUSSONVILLE.
La commune est rattachée au département de TIZI-OUZOU en 1957.
Nous vous invitons à découvrir l’HISTOIRE de cette localité, grâce aux auteurs et aux sites précités, détaillée tout au long de cette monographie.
- CAP DJINET - A l’Est d’ALGER et sur le littoral CAP DJINET est situé entre DELLYS (22 kilomètres à l’Est) et au Sud, BORDJ-MENAÏEL, son chef-lieu d’arrondissement à 15 Km. - CAP MATIFOU - Située à 20 Km d’Alger et sur la rive Est de la baie d’ALGER. - CARNOT - Dans la vallée du CHELIFF cette localité est à 40 km et à l’Est d’ORLEANSVILLE, son chef lieu départemental. Ce village est situé à 182 mètres d’altitude, sur la rive droite du Chéliff, au pied du djébel BEMOUS (1 186 m). Le lieu est alimenté en eau par la source d’AÏN-ASFORT et par celle de l’oued SAHANOUN auxquelles s’ajoutaient celles du BOUKHELLI. Lorsque les Français s’installèrent en Algérie, la région du Chéliff située entre les points d’appui d’ABD-EL-KADER, MASCARA (sa capitale) et MILIANA (son arsenal), connut de furieux combats. La smala de l’émir fut enfin capturée au combat d’AÏN-TAGUIN, dans le Haut Chéliff, le 16 mai 1843.
MILIANA, point stratégique dominant la vallée, fut peuplé en 1840 ; AFFREVILLE en 1848, AÏN SULTAN en 1854, puis vinrent, en 1857, LAVARANDE et DUPERRE ; à ce groupe s’adjoignirent beaucoup plus tard, en 1878 VAUBAN et WATTIGNIES ; en 1879 ROUÏNA ; en 1880 LITTRE ; en 1881 KERBA et CARNOT.
Lazare CARNOT (1753/1823) est un mathématicien, un physicien, un général et un homme politique français. Membre de la Convention nationale, il est surnommé l'organisateur de la victoire ou Le grand Carnot.
En 1892, le maire de CARNOT, un propriétaire foncier, Monsieur Eugène BOUTANNET décide d’honorer la mémoire du vainqueur d’une bataille dont son village porte le nom : CARNOT. Il fait ériger un bronze représentant Lazare muni d’un tambour et d’une épée. Sur l’instrument, on peut lire ‘Wattignies’, en souvenir de la grande victoire de CARNOT.
La ville de CARNOT devient une commune de plein exercice par décret du 28 juillet 1885. Mais il faut noter que cette région est bien connue pour son activité sismique.
La commune faisait partie du département d'ORLEANSVILLE
Nous vous invitons à découvrir l'HISTOIRE de cette localité, grâce aux auteurs et aux sites précités, détaillée tout au long de cette monographie.
- CASTIGLIONE - Cette petite ville est située au bord de la mer Méditerranée, à environ 20 km à l'Est de TIPASA et à environ 40 km au Sud-ouest d'ALGER. La colonie agricole de BOU-ISMAËL est fondée en 1848, par décret du 19 septembre, près de la source éponyme ; définitivement constituée par décret présidentiel du 11 février 1851 avec le nom de CASTIGLIONE en mémoire de la bataille de 1796 ; elle devient une commune de plein exercice en 1854 dans le département d'Alger avant d'être rattaché à la commune de KOLEA en 1858. La commune est recréée le 4 novembre 1869 par Arrêté préfectoral et devient autonome.
Nous vous invitons à découvrir l’histoire de CASTIGLIONE qui fut l’un des plus beaux du littoral algérois. Les générations qui se succédèrent, ont continué l’œuvre de leurs ancêtres jusqu’à la fin de l’exil.
- CAVAIGNAC - Culminant à 193 mètres d’altitude ce village est situé à 56 kilomètres, au Nord-ouest, d’ORLEANSVILLE (son chef lieu départemental) et au Sud-ouest de MONTENOTTE à 11 kilomètres. Cette ville, du DAHRA, a été créée en 1879 et porte le nom d’un général de l’armée française : Louis Eugène CAVAIGNAC était Polytechnicien, homme d’Etat français, Gouverneur d’Algérie (1848) puis Président du Conseil des Ministres chargé du pouvoir exécutif durant l’année 1848. Il fut aussi un illustre combattant en Algérie mais ses méthodes expéditives furent décriées encore de nos jours.
Vous invite à prendre connaissance de l’Histoire de cette localité, qui en 1954 était peuplée de 755 habitants dont 100 européens.
- CHABET-EL-AMEUR - Culminant à 187 mètres d’altitude, CHABET-EL-AMEUR est situé au Sud-est de Béni-Amran à 10,4km. Cette localité agricole au potentiel touristique est distante d’Alger de 60Km.Alger capitula le 5juillet 1830. Sa plaine d’Alger reçoit les premiers colons agricoles venus de France. Puis la colonisation s’étendit progressivement et quelquefois difficilement, ce qui fut le cas avec la Kabylie et ses montagnes. A la suite de l’insurrection en 1871 sur les forces coloniales françaises et la prise d'otage de nombreux colons, les Aït-Khalfoun subissent une sévère répression militaire. Un séquestre sur leur terre ainsi qu'un fort impôt de guerre leur furent aussi imposés. Ces représailles ont permis de créer le périmètre de colonisation de Chabet-El-Ameur et en partie celui de Thiers. -CHABET-EL-AMEUR : Centre de population créé en 1877 dans la commune d'Isserville.Commune créée par arrêté du 8 novembre 1956 dans le département de Grande-Kabylie (partie de la commune d'Isserville-les-Issers et parties des douars Khachna et Béni-Khalfoun de la commune mixte de Palestro).
Vous invitent à découvrir l’Histoire de cette localité peuplée en 1960 de 12 134 habitants dont103 européens.
- CHAÏBA - Dans le SAHEL algérois, le hameau de la commune de KOLEA, CHAÏBA, est situé à 30 km à l’Est de TIPASA, et à près de 8 km au Sud-ouest de KOLEA. - CHAMPLAIN - Culminant à 780 mètres d’altitude, cette localité est située à 50 Km à l’Est de MEDEA. - CHANGARNIER - Localité du centre algérien située à10 km au Sud de Hammam-Righa. Après la prise d'Alger en 1830, les Français se heurtent à la résistance de l'Emir Abd-El-Kader qui installe à Miliana un califat en 1835. Le traité de paix de Desmichels garantit à Abd-El-Kader de prendre possession de Miliana. Toutefois, une année après, et en raison de la reprise des hostilités entre l’Emir et les Français, le maréchal Valée, à la tête de dix mille hommes, s’ébranle vers Miliana, où il arrive le 8 juin 1840. Mais ils n’y trouveront qu’une ville fantomatique, vide de ses habitants qui, avant de la fuir vers les montagnes, y ont mis le feu.
Puis assiégée par les troupes d’Abd-El-Kader, à la tête des tribus Maghzen, la garnison est décimée par la dysenterie et les fièvres (les eaux sont polluées et le paludisme règne dans le pays). Sur les 1 500 hommes qui étaient commandés par le colonel d’Illens, il y eut 700 morts et plus de 300 hospitalisés. Valée, prévenu par un légionnaire déguisé en Arabe, donne l’ordre au général Changarnier de leur porter secours. Sa colonne réussit à débloquer la ville, dont la garnison était à bout.
Dès lors, la colonisation progresse dans la vallée du Chélif. Malgré l’intérêt qu’avaient Alger et Oran à pouvoir librement communiquer par l’intérieur, la vallée du Chélif, de même que la vallée du Sahel, ne fut que tardivement et incomplètement occupée par la colonisation. Deux causes provoquèrent ce retard : -d’une part, l’insoumission de l’Ouarsenis et du Dahra;-d’autre part, l’insalubrité de la vallée même ; étroit couloir étouffé par les deux masses montagneuses du Nord et du Sud. Miliana, point stratégique dominant la vallée, fut peuplée en 1840 (317 colons recensés en 1851), Affreville, en1848 ; Aïn-Sultan, en 1854 et Oued-Zeboudj en 1877 ;
Le centre de population d'Oued Zeboudj est créé par arrêté du 25 août 1877 (expropriation de terrains). Il prend le nom de Changarnier par décret du 11 mars 1889. Il est érigé en commune par arrêté du 4 décembre 1956 (avec une partie du douar Adelia), dans le département d'Orléansville.
Vous invite à découvrir l’Histoire de cette localité peuplée en 1954 de 1 472 habitants dont 35 européens.
- CHARON - Village du centre Ouest algérien, situé à 22 Km à l’Ouest d’ORLEANSVILLE - CHEBLI - Ville de l’Algérois située à 8 km à l’Est de BOUFARIF, à 23 km au Nord-est de BLIDA et à 29 km au Sud d’ALGER. - CHERAGAS - Dans le centre Nord algérien la localité de CHERAGAS, à 145 mètres d’altitude, est située au Nord-ouest d'Alger à environ 18 km. CHERAGAS : La fondation de ce village est évoquée en ces termes par GUYOT dans son plan du 12 mars 1842.
« CHERAGAS, territoire de l'ancienne tribu de ce nom émigrée en 1839. Terres fertiles et broussailleuses près de l'oued BENI-MESSOUS. Sources abondantes. Ce village couvrira les fermes et exploitations nombreuses de BOUZAREA. On pourrait y placer 50 à 60 familles de cultivateurs des environs de Grasse qui ont demandé à venir en Algérie ».
Monsieur Alain SAINTE-MARIE (universitaire), Auteur de la thèse.
« Colons de l’Arrondissement de GRASSE en Algérie et la création du village de CHERAGAS» (1842) »
Nous rappellera les étapes successives de cette fondation tout au long de cette INFO
En 1960 cette petite ville avait 11 170 habitants dont 1 788 européens;
Je vous invite à découvrir l’histoire de cette localité grâce aux auteurs cités tout au long de cette monographie.
- CHIFFALO - Située à 50 km à l’Ouest d’Alger CHIFFALO était un petit coin de Sicile en terre algérienne, alors française. - CHREA - A une altitude de 1 927 mètres la commune de CHRÉA est située sur les hauteurs de la ville de Blida, distante de 8 km,à 42 km au Sud-ouest d’Alger et à environ 26 km au Nord-est de Médéa. BLIDA est occupée par les Français le 3 mai 1838 et passe sous administration civile en 1841. Un centre de population est créé par arrêté du 1er octobre 1840, mais le peuplement ne commence pas avant 1842. La commune est créée par ordonnance royale du 29octobre 1845 et est érigée en Commune de Plein Exercice par ordonnance royale du 31 janvier 1848. CHRÉA : En 1911, pour éviter des constructions sans plan d'ensemble et le déboisement, le Conseil municipal de Blida décide de créer une station estivale dans cette partie de l'Atlas Blidéen.
La loi de réforme communale de 1957,fait de Chréa une nouvelle commune distincte de Blida qui est amputée d'une partie des territoires des Sidi-Fodhil, des Béni-Salah, des Ghellaie, des Ferroukra et des Béni-Messaoud.La nouvelle commune avait ainsi une superficie d'environ 10 000 hectares et une population évaluée de 6 ou 7 000 habitants pour la plupart en douars.
CHRÉA : Commune créée par arrêté du 5août 1957, lieu de villégiature et station de ski. Une section administrative spécialisée porte le nom de cette commune.
Vous invite à découvrir l’Histoire de cette localité touristique peuplée en 1960 de 760 habitants dont 101 Européens.
- CHERCHELL - Ville côtière de la mer Méditerranée, située à environ 90 km à l’Ouest d’ALGER, à 20 km à l’Ouest de TIPASA et à 90 km à l’Est de TENES. La ville de CHERCHELL fut fondée au 4ème siècle avant Jésus CHRIST par les Phéniciens sous le nom IOL ; elle fut d’abord intégrée au royaume de Numidie, et passa sous le contrôle de la Maurétanie après la chute de Jugurtha en 105 avant notre ère.
Elle fut refondée en 25 av. J.-C. par JUBA II, sous le nom de CAESAREA de Maurétanie et devient un centre de l’hellénisme en Afrique du Nord. Ses statues de types hellénistiques d’une qualité exceptionnelle et les mosaïques de ses maisons – plus tardives – manifestaient l’opulence de son passé. Des ruines de temples et monuments romains témoignent de cette période.
La période Arabe fut certainement pour CAESAREA, comme pour le reste de l’Afrique, l’âge de fer et des ténèbres.
En 1531, CHERCHELL tomba au pouvoir de l’Amiral génois André DORIA, qui vint y brûler la flotte que BARBEROUSSE y avait rassemblée ; mais DORIA ne put se maintenir dans le port.
L’arrivée des Maures eut lieu durant le 16ème siècle, et s’est accentuée après leur expulsion d’Espagne au 17ème siècle ; une communauté relativement importante s’installa alors à CHERCHELL.
CHERCHELL devient de plus en plus un nid redoutable de corsaires. Mais le 5 juillet 1830, ALGER capitula devant la force française, mettant ainsi fin à la piraterie endémique sévissant depuis plus de trois siècles.
Le 15 mars 1840 le maréchal comte VALEE, alors Gouverneur général, entreprend de dégager la Mitidja envahie par les troupes de l’Émir ABD-EL-KADER, et il occupe aussi CHERCHELL où va s’installer une garnison.
La ville de CHERCHELL deviendra, par décision de l’empereur Napoléon III signée le 17 juin et publiée le 13 juillet 1854, une Commune de plein exercice.
- COURBET - Situé à 80 kilomètres à l’Est d’ALGER et culminant à 91 mètres d’altitude, et à 16 km au Nord de MENERVILLE COURBET est un village proche du littoral méditerranéen avec son extension de COURBET-Marine, à 6 km. Après la venue en 1830 des Français en Algérie, le littoral algérois, attira des marins pêcheurs émigrés, qui par leur travail et leur persévérance en firent des zones de pêches de grandes renommées.
La commune de COURBET a été créée en 1872 par le groupement des villages de ZAATRA à 2 kilomètres au Sud et de ZEMOURI au Nord, détachée de celle de BLAD-GUITOUNE. Le nom de COURBET est celui d’un Amiral français mort en 1885 aux iles Pescadores (Taïwan)
Je vous invite à découvrir l’histoire de ce village de notre Algérie grâce au récit de Monsieur GUBILO Roland (ancien secrétaire de Mairie) et au site de Monsieur HESSE Pascal que je vous invite à visualiser.
- CRESCIA - Dans le Sahel et au Sud-ouest d’ALGER (18 km) la localité de CRESCIA, culminant à 166 mètres d’altitude, est distante de 4 km de DOUERA. - DALMATIE - Localité de l’algérois située à 4 km à l’Est de BLIDA et à 42 km, au Sud-ouest, d’ALGER. - DAMIETTE - Village situé dans l'Atlas Tellien, à 3 km à l’Est de MEDEA. Le traité de Tafna, conclu en 1837 entre le maréchal BUGEAUD et l'émir ABD-EL-KADER, accorde à celui-ci, entre autres, le contrôle de la province du Titteri.
Médéa devient alors une des capitales de l'émirat d'ABD-EL-KADER. Il confie le beylik à son frère Mustapha.
De 1837 à 1839 ce ne sont que des provocations continuelles. Le Califat en résidence à Médéa, SI-MOHAMED BERKANI brûle de se signaler à son chef mais le Maréchal VALEE réussi à les vaincre avec l’impétueux général CHANGARNIER.
En 1840, l'armée française reprend possession de Médéa.
Le projet de septembre 1848 prévoit la venue de 12 000 colons volontaires, installés aux frais de l’État et devant recevoir une concession, une maison, des instruments, du bétail, des semences, des rations journalières de vivres, pendant les trois premières années durant lesquelles ils dépendraient de l’autorité militaire. Alors que l’Algérie ne compte qu’une cinquantaine de villages de colonisation peuplés d’environ 20 000 personnes, sur une population évaluée en 1847 à quelque 110 000 Européens, cette mesure entraîne donc une forte augmentation de la population coloniale en zone rurale
En 1848, la France décide de créer 42 centres de colonisation, dont 12 sur la province d'Alger.
DAMIETTE : Colonie agricole créée en vertu du décret du 19 septembre 1848, définitivement constituée par décret présidentiel du 11 février 1851, érigée en commune de plein exercice par décret du 29 janvier 1887.
Ce nom lié à une victoire de Saint-Louis en Egypte en 1249.
Jusqu’en 1887 la ville de Médéa était la commune de rattachement de Damiette.
Vous invite à découvrir l’Histoire de cette localité du Titteri, peuplée en 1954 de 5 265 habitants dont 274 européens.
- DELLYS - DELLYS, habitée par une population de pécheurs et de jardiniers habiles. Une première soumission de ses habitants, en 1837, est suivie plus tard de la prise de la ville par le maréchal BUGEAUD, le 7 mai 1844, lors de son expédition chez les Flissas ; les combats des 12 et 17 du même mois assurent définitivement, la tranquille possession de DELLYS. Située en bord de mer, elle dépendait de l'arrondissement de TIZI-OUZOU (Kabylie) du département d'ALGER, à 70 km à l'est de cette capitale, les principales « attractions » sur de cette ville étaient son école des arts et métiers et son port destiné au petit cabotage mais aussi le sport nautique, dont le bâtiment a été pour beaucoup un des lieux de loisirs à DELLYS.
Ville aussi, jolie par ses belles plages notamment le château fort, les salines, la marsa, Takdempt et dont les coucher de soleil restent féériques.
Accessible avant la guerre de 1939, par un train d'intérêt local à voie étroite, DELLYS n'a été ensuite accessible, que par la route, ce qui nécessitait pour les gens venant de tous les coins de l'Algérie, pour quelques-uns après une journée de voyage, un transport en car, effectué sur 20 km à partir de la gare C.F.A. de CAMP-DU-MARECHAL.
A cette époque DELLYS était composée de deux parties bien distinctes :
-le quartier Arabe au Nord
-le quartier Européen à l'Est.
Tous deux en grande partie sur un plateau incliné de 70 à 80 mètres duquel se détache le long promontoire connu sous le nom de CAP BENGUT, et auquel DELLYS doit sinon un port, du moins une jetée et un bon mouillage où les bâtiments peuvent se mettre à l'abri des vents d'Ouest et du Nord-ouest.
DELLYS était l'entrepôt d'une partie de la Kabylie occidentale et faisait un assez grand commerce d'huiles et de fruits secs.
Vous invite à découvrir l’Histoire de cette belle localité de notre Algérie d’alors.
- DESAIX - Au pied du mont CHENOUA, le village de DESAIX est situé à 7 km au Nord de MARENGO, son chef lieu, et à environ 84 km à l’Ouest d'ALGER. - DJELFA - Ville située à 300 km au Sud d'Alger, dans la partie centrale de l'Algérie du Nord. Elle est la capitale des Ouled-Nails, confédération de tribus nomades et semi-nomades. Leurs tentes rayées de rouge et de noir sont aisément reconnaissables sur les Hauts plateaux algériens.
Elle présente à 1 140 m d'altitude une large dépression dans les monts des Ouled-Nails.
Fondé en 1852 le premier poste est construit par YOUSOUF (YUSUF) après sa victoire sur les Ouled-Nails et la prise de Laghouat le 4 décembre 1852 : DJELFA sera construite en quarante jours, aux mois de novembre et de décembre 1852 par la colonne expéditionnaire du Général Yousouf, sous le commandement du Maréchal RANDON.
A l'époque c'est un vaste corps de logis, élevé carrément au-dessus d'une enceinte de murs bas.
On y installa la maison du Bachaga des Ouled-Naïls avec un bureau arabe.
C'était tout à la fois une maison de commandement, un caravansérail et une forteresse.
La régularisation de cette création se fit le 20 févier 1861 par Napoléon III qui signa le décret de création d’un centre de 55 feux au lieu dit « DJELFA » et lui affecta un territoire de 1 775 hectares.
Cette zone qui reçoit, en année moyenne 300 mm de pluie, est à la limite de la céréaliculture.
- DOLFUSVILLE - Vous prie de bien vouloir prendre connaissance de l’Info relative à ce village situé à 35 km d’Affreville, dans le département d’Orléansville. Les plaines du Chélif : Sur une carte générale apparaît un long sillon entre la chaîne littorale du Dahra et le gros massif de l’Ouarsenis ; mais dans le détail la plaine se divise en quatre parties, qui sont d’Est en Ouest la plaine d’Affreville ou Djendel, la plaine des Attafs, la plaine d’Orléansville, la plaine de la Mina ou de Relizane : au total quelques 220 000 hectares.
Malgré l’intérêt qu’avaient Alger et Oran à pouvoir librement communiquer par l’intérieur, la vallée du Chélif, de même que la vallée du Sahel, ne fut que tardivement et incomplètement occupée par la colonisation. Deux causes provoquèrent ce retard : d’une part l’insoumission de l’Ouarsenis et du Dahra ; d’autre part, l’insalubrité de la vallée même, étroit couloir étouffé par les deux masses montagneuses du Nord et du Sud.
AMOURA : Centre de colonisation projeté dès 1862, qui prend le nom de Dolfusville par décret du 21 février 1889 ; intégré au sein de la commune mixte du Djendel.
Vous invite à découvrir l’Histoire de cette localité peuplée en 1954 de 10 584 habitants dont 125 européens ;
- DOUAOUDA - DOUA en arabe = remède et OUDA = jument donc DOUAOUDA = remède de la jument. Sur un promontoire non loin de la bordure méditerranéenne (5 km) avec son annexe ‘’Marine’’, DOUAOUDA est situé à 30 km à l’Ouest d’Alger et à 8 km de ZERALDA.
« L’Algérie n’est qu’un rocher stérile dans lequel il faut tout apporter, excepté l’air ; encore y est-il mauvais ». (Général Simon BERNARD, ministre de la Guerre, 1837)
Malgré cela et dès 1835, des colons s’établirent près d’ALGER : à MUSTAPHA, HUSSEIN-DEY, KOUBA, BIRMANDREIS, BIRKHADEM et EL-BIAR. Ils avancèrent même jusqu’à DELY-IBRAHIM qui fut le premier centre de colonisation créé. Son rôle était surtout militaire : c’était un avant-poste d’observation sur tout le canton.
DOUAOUDA, centre de population, fut créé par arrêté du 5 juillet 1843, puis commune délimitée par arrêté du 6 août 1844 et instituée par décret, pour la première fois, avant d'être réintégrée à celle de KOLEA le 21 novembre 1851
DOUAOUDA sera à nouveau autonome le 3 avril 1908 en devenant une Commune de Plein Exercice.
Le village côtier de DOUAOUDA Marine, appelé précédemment BOUFARIK-les-bains puis DOUAOUDA-les-bains est devenu une importante station balnéaire à partir du début du 20ème siècle.
- DOUERA - ALGER capitula le 5 juillet 1830 et après 17 années de lutte, la France s’est trouvée, par la soumission d’ABD-EL-KADER, maîtresse incontestée de tout le pays. L’Algérie, nom donné par la France à ce pays de multiples tribus d’alors, comptait au recensement de 1851 : Indigènes : 2 323 855 – Européens : 122 030 = 2 445 885 habitants. La ville de DOUERA est située dans le Sahel algérois, à environ 32 km au Sud-ouest du centre-ville d'Alger et à environ 17 km au Nord de BOUFARIK.
DOUERA : Commune délimitée par arrêté du 23 mai 1835, créée par arrêté du 13 septembre 1844, érigée en Commune de Plein Exercice par décret du 21 novembre 1851. Un centre de population y est créé par arrêté du 17 mars 1842.
Le SAHEL Algérois est une petite chaîne de collines littorales, de quelques kilomètres de large sur une cinquantaine en longueur, située à l'Ouest d'Alger. La zone dite de DOUERA, court du Sud à l’Ouest, englobe le plateau supérieur du massif et s’arrête au Mazafran. Avant 1842 c’était un immense désert où l’on ne rencontrait que des postes militaires et quelques cantines, à DOUERA, CRESCIA, OULED-MENDIL et MAHELMA.
Dans la première période de son existence, ses progrès furent singulièrement favorisés par la circulation considérable sur la route d’Alger à Blida. Elle souffrit de la concurrence de la route de la plaine et, plus tard, par la réduction de la garnison ; mais cette double épreuve fut pour ses habitants un utile aiguillon qui les poussa vers la culture, jusque-là trop négligée. L’exiguïté du territoire s’est d’abord opposée à une complète réussite, mais cet obstacle s’aplanit par l’allotissement d’anciens terrains de pacage à BEN-CHABEN, d’une étendue d’environ 600 hectares.
Vous invite à découvrir l’Histoire de cette localité qui en 1960 était peuplée de 12 485 habitants dont 1 771 européens ;
- DRA-EL-MIZAN - DRA-EL-MIZAN, culminant à 432 mètres, est une commune de Kabylie, située à 42 km au Sud-ouest de TIZI-OUZOU et à 110 km au Sud-est d’ALGER. Cette localité culmine à une altitude de 650 mètres. ALGER capitula le 5 juillet 1830.La plaine d’ALGER reçut les premiers colons agricoles venus de France. Puis la colonisation s’étendit progressivement et quelquefois difficilement, ce qui fut le cas avec la Kabylie et ses montagnes.
Les massifs montagneux de la Kabylie, dernier refuge des Berbères devant la conquête Arabe, dernier foyer de résistance des Musulmans à la conquête française, ont été parmi les dernières régions ouvertes à la colonisation. Les villages français ne s’y trouvaient qu’au fond des vallées intérieures ou sur les routes stratégiques pour assurer la soumission des Indigènes. C’est alors que le Gouverneur général RANDON ouvre, en 1851, des routes stratégiques de DELLYS à AUMALE par DRA-EL-MIZAN et BOUIRA.
Le village de DRA-EL-MIZAN est créé par décret impérial, en date du 30 décembre 1858, sur l'emplacement du camp militaire existant. La Commission chargée d'examiner la situation, trouve sur place un groupe d'Espagnols et d'Italiens surtout, qui avaient suivi l'armée, avaient, pour certains, participé aux combats avec les Kabyles, et s'étaient installés autour du camp où certains cultivaient les terres. Napoléon III, plus tard, remercie ces Européens en leur octroyant la nationalité française par décret impérial spécial.
Vous invite à découvrir cette localité peuplée, en 1960, de 14 091 habitants dont 195 européens.
- DRARIA - La plaine d’Alger reçut les premiers colons agricoles venus de France ; ces colons eurent à combattre un ennemi redoutable, la fièvre paludéenne : la Mitidja était dans son ensemble un immense marécage, qu’il fallut dessécher par des canaux d’irrigation, puis assainir par des plantations d’eucalyptus. Le sol néanmoins se montra si riche, les facilités de communications étaient si grandes, que les créations de villages se succédèrent rapidement avec l’apport de colons. 500 émigrants Bavarois, Wurtembergeois et Prussiens attendaient au Havre leur départ pour l'Amérique du Nord. Leurs passeports leur ayant été refusés, tous ces malheureux furent hébergés par la ville du Havre et dirigée ensuite sur l'Algérie où ils arrivèrent en Février 1832.
Le duc de ROVIGO plaça 50 de ces familles à Dély-Ibrahim et avait écrit le 26 janvier une lettre adressée à son Intendant, le baron PICHON en ces termes « …Mon intention serait de donner deux arpents de terre cultivable à la bêche par individu, dans les gorges et les montagnes qui entourent la ville …».
Tous ces malheureux ne trouvèrent que mamelons broussailleux, palmiers nains et arbustes sauvages. Leurs économies avaient fondu, ils n'avaient ni charrues ni bœufs pour labourer, pas de foin pour les nourrir et pas d'étables pour les abriter. Quant à l'eau, ils étaient obligés pendant 5 mois de l'année, à aller la prendre à Ben-Aknoun à 3 km de là. Logés dans les pires conditions, dans des baraques où l'eau et la chaleur pénétraient de toutes parts, la mort fit des coupes sombres parmi eux.
Dès la fin de 1841, la direction de l’intérieur du gouvernement général de l’Algérie qui était chargée du service de la colonisation civile, créait un village à Kaddous, aux portes d’Alger. Au cours des années qui suivirent, elle fondait Ouled-Fayet, DRARIA et El-Achour avec d’autres centres dans le Sahel.
En 1856, le village de Draria fait partie de la commune de Dély-Ibrahim avant de devenir une commune de plein exercice en 1870.
DRARIA : Centre de population créé par arrêté du 10 janvier 1842, érigé en commune de plein exercice par arrêté préfectoral du 8 décembre 1870.
Vous invite à découvrir l’Histoire de cette agglomération, peuplée en 1954, de 3 539 habitants dont 386 européens.
- DUPERRE - Dans sa proclamation qui suit la prise d’Alger et la reddition d’HUSSEIN Dey, le général de BOURMONT déclare, le 5 juillet 1830 : « vingt jours ont suffi pour la destruction de cet État dont l’existence fatiguait l’EUROPE depuis trois siècles. » En effet depuis le 15e siècle, toutes les flottes occidentales ont bombardé la ville afin que cessent les activités des pirates, fonds de commerce de la régence d’Alger, possession turque dont l’autorité sur les tribus arabes de l’arrière-pays n’est que très relative. C’est donc avec la bénédiction des puissances européennes-hormis l’Angleterre que Charles X décide de conquérir Alger.
L’Amiral Victor DUPERRE commande l’escadre expéditionnaire lors de la prise d’Alger en 1830. Notre village prendra à sa création, en 1857, son nom pour honorer sa mémoire ; au lieu dit AÏN-DEFLA, il est situé à 140 km au Sud-Ouest d’Alger ou à 63 km à l’Est d’ORLEANVILLE et à 25 km à l’Ouest d’AFFREVILLE.
DUPERRE est érigé en commune de plein exercice par décret du 5 septembre 1859.
On y cultivait de la vigne produisant 13 000 hectolitres d’un vin capiteux (rouge 12°5 et blanc 13°5). Les fourrages couvraient 500 hectares et les céréales 2 500 hectares. Les arbres fruitiers y étaient nombreux. On comptait environ 4 000 orangers, mandariniers et citronniers, 3 000 amandiers, 1 000 figuiers et près de 10 000 oliviers.
Nous vous invitons à découvrir l’HISTOIRE de cette localité, grâce aux auteurs et aux sites précités, détaillée tout au long de cette monographie.
- EL ACHOUR - Cette localité est située à environ 12 km au Sud-ouest du centre-ville d'ALGER.Dès 1835, les colons s’établirent près d’ALGER à MUSTAPHA, HUSSEIN-DEY, KOUBBA, BIRMANDREIS, BIRKHADEM, EL-BIAR, ils s’avancent même jusqu’à DELY-IBRAHIM et DOUERA. DELY-IBRAHIM, délimité par arrêté du 22 avril 1835, est érigé en Commune de Plein Exercice, par décret du 31 décembre 1856, avec trois annexes : EL-ACHOUR, DRARIA et OULED-FAYET.
Dès la fin de 1841, la direction de l’intérieur du gouvernement général de l’Algérie qui était chargée du service de la colonisation civile, créait un village à KADDOUS, aux portes d’Alger. Au cours des années qui suivirent, elle fondait OULED-FAYET, DRARIA et EL-ACHOUR avec d’autres centres dans le Sahel.
Le Centre de population d’EL-ACHOUR est créé par arrêté du 20 avril 1842. Ses alignements sont fixés par arrêté du 25 juin 1855. Il est érigé en commune de plein exercice par décret du 21 novembre 1876.
Vous invite à découvrir l’histoire de cette agglomération.
- EL AFFROUN - EL-AFFROUN est situé dans la plaine de la Mitidja, au pied des dernières ramifications d’un des contreforts de l’Atlas. Il est compris entre le lit de l’Oued DJER qui coule à son voisinage immédiat, à moins de 500 mètres du village, et le Bou-Roumi situé plus à l’Est. Son annexe, le village de BOU-ROUMI, est distante d’un kilomètre. L’agglomération est à 18 km à l'Ouest de BLIDA et à 69 km au Sud-ouest d’ALGER. - EL ATTEUF - A 457 mètres d’altitude, à la périphérie du Sud algérien, la localité d’EL ATTEUF est entourée par BOUNOURA, METLILI et BERRIANE. Cette petite ville est proche GHARDAÏA, capitale du MZAB, puisque distante de 9 km à son Sud-est. - EL BIAR - Culminant à 240 mètres d’altitude l’agglomération d’EL-BIAR est située à environ 3 km à l'Ouest du centre-ville d'Alger. Le nom d’EL-BIAR signifie en Arabe « les puits » en raison de la multitude de puits dont dispose cette localité Malgré les bornes restreintes dans lesquelles était confinée l’occupation française, en 1830, la population civile d’Alger augmentait sensiblement. Elle ne comprenait pas seulement que des spéculateurs. Les nouveaux venus s’attaquaient au sol. La propriété changeait souvent de maître. On construisait, on cultivait, on songeait même à planter.
Le Gouvernement favorisait ce mouvement et octroyait des concessions. Dans l’année 1831, il divisait administrativement le Sahel d’Alger en dix communes rurales : POINTE-PESCADE, BOUZAREA, DELY-IBRAHIM, MUSTAPHA, EL-BIAR, BIRMANDREIS, BIRKADEM, KADDOUS, KOUBA, DOUERA.
Commune délimitée par arrêté du 22 avril 1835, érigée en commune de plein exercice par arrêté préfectoral du 14 septembre 1870. Elle est rattachée à Alger par arrêté du 7 mars 1959 et en constitue le 7e arrondissement avec AIR-DE-FRANCE et DELY-IBRAHIM.
EL- BIAR devient une station hivernale très prisée des touristes anglais. Benjamin BUCKNALL, un architecte britannique, signe plusieurs maisons dans le style néo-mauresque. Un style alors en vogue et qui fut utilisé pour la réalisation de l'intérieur de l'église Notre-Dame du Mont-Carmel, achevée en 1861, œuvre de l'architecte français CHASSERIAU Charles.
Vous invite découvrir l’Histoire de cette belle localité aux multiples maisons mauresques.
- EL-GOLÉA - Ville du Sud Algérien, culminant à 392 mètres d’altitude, située à 689 km au Sud d’Alger et à 267 km au Sud de GHARDAÏA. EL-GOLEA se nomme aussi EL-MENIA et TAHORET; les Châamba se servent des deux premiers noms, mais ils appliquent le nom d’EL-MENIA à toute l’oasis, réservant celui d’EL-GOLEA pour le Ksar (fort) ; le nom de TAHORET n’est guère usité que chez les Imôhag. Il résulterait des renseignements recueillis, qu’EL-GOLEA, EL-MENIA, TAHORET peuvent se traduire en français par le mot passage. C’est Henri DUVEYRIER (1840/1892) qui ouvrit la voie du Sahara à la France. Débarqué à Alger en 1857, c’est un séjour dans la palmeraie de LAGHOUAT qui forgea sa vocation saharienne. Il gagna BISKRA par les pistes du Sud et accompagna ensuite une caravane de Mozabites vers l’oasis de GHARDAÏA, avant de rejoindre EL-GOLEA.
EL-GOLEA, visitée pour la première fois en 1863 par le capitaine Burin de BUISSON venu de GERYVILLE, l'oasis a été annexée en 1873 par le général de GALLIFET et occupée en 1891.
EL-GOLEA aux 300 000 palmiers n'était, à l'arrivée du Capitaine LAMY en 1891, qu'une misérable oasis à l'abandon. Quelques centaines de palmiers s'espaçaient sur une lieue et donnaient ce qu'ils pouvaient.
L'ancienne agglomération était composée de maisons en terre qui rappellent par leur forme et leurs dimensions les tatas du Soudan; ce sont elles qui ont inspirées les architectes de la cité moderne au temps de la colonisation. Ces derniers avaient en effet entrepris de construire plusieurs bâtiments dont le bureau arabe, la caserne, l’orphelinat des sœurs blanches, le groupe des habitations de l'œuvre de Saint Joseph, l'église, la mosquée et le musée AUGIERAS.
Pendant longtemps le joyau d'EL-GOLEA, l'orgueil de la "perle du désert", fut le lac, un lac artificiel dû à la plus heureuse erreur des techniciens.
Charles Eugène de FOUCAULD, assassiné le 1er décembre 1916 à TAMANRASSET, est enterré à EL-GOLEA
Vous invite à découvrir cette localité du Sud algérien peuplée en 1960 de 14 212 habitants.
- EL HAMEL - EL HAMEL est une petite ville du Nord de l'Algérie. Elle se situe à quelque 13 km au Sud-ouest de BOU- SAÂDA, sur la route Nationale 89 reliant celle-ci à AÏN EL MELH, dans la région de M'SILA, à 843 mètres d'altitude. - EDJELEH - Dans le Sud-est algérien, à proximité de la frontière libyenne - FELIX FAURE - Cette commune est située à 55 kilomètres à l'Est d'ALGER et à 22 kilomètres au Nord de PALESTRO. La région abrite le mausolée de BLAD-GUITOUN, non loin du col des BENI-AÏCHA. Il a été découvert par le colonel Maximilien SCHAUENBURG en 1837.
Après la révolte de 1870, les kabyles défaits, eurent à subir, à titre de pénalité, le séquestre des terres qui s’étendit sur 446 000 hectares et mis à la disposition des colons notamment des Alsaciens-Lorrains réfractaires des territoires cédés à l’Allemagne.
Cette plaine de l’ISSER allait comprendre dès le début des années 1870, sept centres de récente création, habités par des Européens, dont BLAD-GUITOUN.
Au bivouac précité c’est un nommé Germain CHAIX, mort en 1881, qui tint une auberge, et ensuite, l’arrivée des Alsaciens et des Lorrains aidant, l’émigration européenne s’intensifia. C'est au mois de mars 1872 que les premiers colons français prirent possession des concessions agricoles de BLAD-GUITOUN (pays de la tente) qui était le premier village colonial créé dans la plaine des ISSERS, puis insensiblement les autres centres coloniaux furent distribués autour de lui.
Le centre de population de BLAD-GUITOUN est érigé en commune de plein exercice par décret du 30 novembre 1874. La commune est divisée en cinq sections par décret du 6 août 1875.
Le village prend le nom de FELIX-FAURE par décret du 10 août 1899 avec deux annexes :
-ISSER-EL-OUIDAN : Le territoire de la tribu des ISSERS-GHERBI est délimité et constitué en un seul douar, nommé ISSER-EL-OUIDAN, par décret 11 août 1866. Le douar est rattaché à la commune de plein exercice de BLAD-GUITOUN (future FELIX-FAURE) par décret du 6 août 1875. Une partie en est distraite au profit de la commune de plein exercice de COURBET lors de sa constitution par décret du 7 avril 1886.
-ISSERBOURG : Centre de colonisation créé par arrêté gouvernemental du 27 mai 1872, accompagné de fermes.
Je vous invite à découvrir l’Histoire de cette localité à vocation agricole.
- FONDOUK - Située au sud-est d’Alger et à une distance de 30 Km. - FONTAINE DU GENIE - Le territoire de la commune FONTAINE du GENIE, côtier, est situé à l’Ouest de TIPASA, à environ 40 km, et à 14 km à l’Ouest de CHERCHELL - FORT- FLATTERS - Dans le Sud Algérien est situé à proximité de la palmeraie de TEMASSININE, au Sud du hamada de TINRHERT et au Nord de l'Erg ISSAOUANE. Cette localité isolée, culminant à 352 mètres, est distante à environ 700 km au Nord d'ILLIZI, chef-lieu de la région et à environ 500 km au Nord-ouest d'IN-AMENAS. - FORT DE L’EAU - FORT DE L’EAU est situé à environ 15 km à l'est d'Alger, sur la rive orientale de la baie d'Alger. - FORT CHARLET - FORT CHARLET est une oasis, principale ville du sud-est du Sahara algérien, située à 2 300 km d'Alger non loin de la frontière avec la Libye (100 km), à proximité de l'oasis libyenne de Ghat, et à 200 km du Niger. La commune est peuplée essentiellement de Touaregs ajjers (ou azjar). - FORT-NATIONAL - Après avoir doté le centre de TIZI-OUZOU d'une garnison rassurante en 1855 et une fois la guerre de Crimée terminée, le maréchal RANDON, ayant reçu le feu vert de l'empereur Napoléon III pour une expédition d'envergure sur le Djurdjura, réunit un arsenal jamais égalé dans l'histoire du pays décidé à en finir définitivement avec les farouches Kabyles jalousement repliés sur leurs montagnes, la dernière citadelle indépendante du Nord de l'Algérie qui continuait à nous narguer. FORT-NATIONAL (ex FORT-NAPOLEON) est situé à 104 Km à l’Est d’ALGER et à 27 km de TIZI-OUZOU, son chef lieu départemental.
Je vous invite à découvrir l’histoire de cette « Forteresse construite par les Français en 1857 et centre de population, nommés Fort-NAPOLEON sous le Second Empire. La commune mixte (territoire militaire) est érigée en Commune de Plein Exercice par décret du 11 septembre 1873 » grâce aux auteurs dont MM. Gaston MARQUET et Marcel HAUTEJA.
La seule puissance qui réussit à dominer les Ath Irathen, mettant fin à la sacro-sainte indépendance du Djurdjura est la France. Plusieurs expéditions et incursions furent organisées et tentées en Kabylie. Seules les tribus de la plaine furent vaincues et encore ; de nombreuses fois, sous l'impulsion et les encouragements des montagnards, elles se déclaraient bien souvent insoumises.
Les massifs montagneux de la Kabylie, dernier refuge des Berbères devant la conquête Arabe, dernier foyer de résistance des Musulmans à la conquête française, ont été parmi les dernières régions ouvertes à la colonisation. Les villages français ne s’y trouvaient qu’au fond des vallées intérieures ou sur les routes stratégiques pour assurer la soumission des Indigènes.
- FRANCIS GARNIER - 1ère partie - Dans la région de TENES, à l’Ouest d’ALGER (à 170 Km), se situe la localité de FRANCIS GARNIER à 16 km à l’ouest de DUPLEIX, et à 95 Km au Nord-est d’ORLEANSVILLE, son chef lieu de département. - FRANCIS GARNIER - 2ème partie - Dans la région de TENES, à l’Ouest d’ALGER (à 170 Km), se situe la localité de FRANCIS GARNIER à 16 km à l’ouest de DUPLEIX, et à 95 Km au Nord est d’ORLEANSVILLE, son chef lieu de département. - FROMENTIN - Au Sud-ouest de TENES, le village de FROMENTIN, à 465 mètres d’altitude, est situé à égale distance (36 Km) de TENES et d’ORLEANSVILLE. - GHARDAÏA - Située à 600 km au sud d'Alger et à 190 km à l’ouest de Ouargla, elle est la capitale de la Vallée du Mzab. - GOURAYA - Culminant à 37 mètres d’altitude, la ville de portuaire de GOURAYA est traversée par la RN 11 ; elle est située à 28 km à l’Ouest de Cherchell, à 60 km, à l’Ouest de Tipasa et à 106 Km, à l’Ouest d’Alger. Dès 1849, l’autorité militaire avait signalé différents points de la région où la colonisation européenne devait se porter. Parmi ces points, nous relevons Gouraya, Villebourg et enfin Oued-Damous (Dupleix).
En 1863, des rapports spéciaux, établis par la même autorité, concluent à la création de ces trois centres, mais en faisant remarquer que les dépenses d’installation et surtout d’acquisition des terres seraient importantes.
Jusqu’après la Guerre de 1870/1871, la question de colonisation reste absolument dans le même état, et sur les territoires, devenus plus tard la Commune Mixte de Gouraya, l’élément européen n’avait pas encore pénétré, lorsque éclata la grande insurrection de 1871 qui eut son écho dans la région de Cherchell.
Cet événement important, suivi de l’apposition du séquestre sur les biens révoltés, marque le point de départ de l’expansion de la colonisation européenne dans cette région.
Vous invite à découvrir l’histoire de cette localité peuplée en 1954 de 8 509 habitants dont 206 européens.
- GUEMAR - Dans le Sud-est algérien, GUEMAR, commune et chef lieu, est situé à 16 km au Nord-ouest de la ville d'EL OUED sur la route nationale reliant Oued-SOUF à BISKRA. A 600 Km du Sud d’ALGER, la ville de GUEMAR se trouve dans l’oasis du SOUF. - GUYOTVILLE - Dans le centre-nord algérien, en bordure du littoral, la cité de GUYOTVILLE se situe à 16 km à l’Ouest d’ALGER. Nom d’origine RAS ACONATER (Cap des aqueducs) puis AIN-BENIAN.
Région difficile d'accès à l'époque, était de plus triste et désolée. On ne trouva qu'un seul point d'eau potable près du cap ACONATER. Puis les ruines d'un aqueduc témoignant d'un lointain passé et une centaine de dolmens dressés au milieu de ronces et de broussailles. Un projet d’un village du Sahel, dénommé ALENçONVILLE avait été instruit selon un programme résumé dans une phrase : « La colonisation doit permettre pourvoir suffisamment à la conquête de l’Afrique sans engager plus qu’il ne convient les forces et l’argent du pays… ». C’est cette idée que le maréchal BUGEAUD s’efforcera de faire passer dans la pratique dès sa nomination à Alger, en 1839.
Mais le projet n’aboutit pas. Plus tard il sera construit de toute pièce dans le sang et la sueur, le travail acharné, les fièvres, le désespoir des colons implantés, contre toute apparente logique, sur un site des plus ingrats où ne demeurait personne…
Le Maréchal SOULT, vainqueur d’Austerlitz aurait souhaité construire deux villages de pêcheurs et ouvrir une route littorale d’ALGER à SIDI-FERRUCH afin de briser le monopole que s’étaient octroyés les pêcheurs italiens et maltais en plusieurs points de la côte. Rédigeant son rapport, le comte GUYOT est très défavorable à de tels projets. SOULT persévère et demande à GUYOT de continuer ses investigations.
Deux sources découvertes dans la région d’AÏN-BENIAN ont porté intérêt à des constructions. GUYOT tenant compte de l’échec des colonies militaires établies par BUGEAUD, conçoit la création de colonies civiles confiées à des entrepreneurs auxquels l’Etat accorde une grande concession et des avantages financiers. La création du village d’AÏN BENIAN est signée par le Maréchal BUGEAUD le 19 avril 1845.
Cependant la localité végétera pendant cinq années par manque d’eau. C’est un préfet, M. LAUTOUR-MEZERAY qui, en 1852, sauvera le village par d’importantes mesures concernant l’eau, les voies de communications, la création d’une réserve forestière qui deviendra la forêt de BAÏNEM et cela par décret. En 1856, AÏN-BENIAN prendra officiellement le nom de GUYOTVILLE et 321 hectares sont ensemencés, dont 120 de blé tendre, 9 d’orge, 6 de maïs, 96 de légumes, 25 de pommes de terre. On essaye la culture du tabac, l’élevage et, de bonne heure, on plante de la vigne à vin, qui réussit fort bien.
Ce n’est qu’en 1874 qu’un décret du général CHANZY érigera en Commune de Plein Exercice, indépendante de CHERAGAS, le village de GUYOTVILLE.
Nous vous laissons découvrir la suite de cette attachante cité algéroise, réalisée, étape par étape, avec les difficultés et les succès de nos aïeux.
En 1960 GUYOTVILLE avait 20 682 habitants.
- HAMMAM-RIGHA - Située à 100 km à l’Est d’Alger et à 30 km à l’est de Miliana cette station thermale culmine à 525 mètres d‘altitude.
- HASSI-MESSAOUD - Localité située à 86 km au Sud-est d’Ouargla, à 172 km au Sud de Touggourt et à 800 km au Sud-est de la capitale Alger. La ville était largement tournée vers l'exploitation du gisement de pétrole trouvé vers par la France. Le Sahara est le plus vaste désert du monde, en Afrique. Il couvre plus de 8 millions de Km2 entre l'Afrique du Nord méditerranéenne et l'Afrique noire, l'Atlantique et la mer Rouge, de part et d'autre du tropique du Cancer.
L'abondance des fossiles et de l'outillage néolithique atteste une ère de vie foisonnante. Dans l'Antiquité, la sécheresse imposa l'abandon du cheval et son remplacement par le dromadaire à partir du 2e siècle avant Jésus Christ. Les Arabes s'infiltrèrent au Sahara à partir du 7e siècle, implantant l'Islam.
A la fin du 19ème siècle, le Sahara fut, dans sa majeure partie conquis par la France, qui prit Tombouctou en 1894.
C’est seulement après la Seconde guerre mondiale que la France s’est intéressée au désenclavement du Sahara algérien. En une quinzaine d’années routes et pistes d’atterrissages ont été implantées en plein désert…pour les besoins des pétroliers et des militaires.
C’est en janvier 1956 que le pétrole a été découvert pour la première fois au Sahara, à Edjeleh puis Fort Polignac de l’époque. La découverte du plus grand champ pétrolier algérien, HASSI-MESSAOUD, est intervenue en juin de la même année. Auparavant, en 1954, a eu lieu la première découverte d’hydrocarbures; il s’agissait d’une grosse accumulation de gaz qui a été trouvée à Djebel Berga, au Sud d’In-Salah. C’était là le premier grand gisement de gaz algérien dont les réserves étaient estimées à 100 milliards de mètres cubes, qui n’ont pu être exploitées par manque de débouché commercial.
Vous invite à découvrir l’Histoire de cet eldorado découvert et créé par la France qui de nos jours laisse rêveur eu égard à notre contexte économique. Hassi-Messaoud pour le pétrole, et Hassi R’Mel pour le gaz, figurent, parmi les plus grands gisements du monde et représentent encore 80% des réserves d’hydrocarbures de l’Algérie.
- HAUSSONVILLERS -Dans la plaine des Issers, culminant à 158 mètres d’altitude, le village de Haussonvillers est situé à 69 kilomètres, à l'est d’Alger. Son chef- lieu d’arrondissement Bordj-Menaïel, à l’Ouest sur la RN 12, lui est distant de 10 km. Les massifs montagneux de la Grande Kabylie, dernier refuge des Berbères devant la conquête Arabe, dernier foyer de résistance des Musulmans à la conquête française, ont été parmi les dernières régions ouvertes à la colonisation.
Ce sont les Kabyles, qui luttèrent le plus énergiquement contre les armes françaises, payèrent leur résistance d’une spoliation partielle, et virent dès la répression de l’insurrection leur contrée pénétrée par la colonisation ; le long de leurs vallées fertiles se créèrent de nombreux villages où vinrent se réfugier d’autres vaincus, les Alsaciens-Lorrains.
Le village de Azib-Zamoun est créé en juillet 1873 pour accueillir des Alsaciens et des Lorrains. Il est nommé Haussonvillers le 21 avril 1875 et érigé en commune de plein exercice par décret du 17 avril 1884.
Le nom de Haussonvillers pour honorer la mémoire de Joseph Othenin Bernard de CLERON, comte d'Haussonville, historien et homme politique français né à Paris le 27 mai 1809 et mort dans la même ville le 28 mai 1884. Ses ouvrages historiques lui valurent d’être élu à l’Académie Française en 1869.
Vous invite à découvrir l’Histoire cette localité peuplée en 1958 de 2 401 habitants dont 72 européens.
- HOCHE - Au Nord-ouest d’Aumale, le village de HOCHE (à 696 mètres d’altitude) est distant de 8 km d’Aïn-Bessem qui est le siège de sa Commune Mixte. Aux sources de l’Oued Sahel, en 1845, l’on créa le point stratégique d’Aumale, auquel s’adjoignirent, en 1858, Bir-Rabalou, en 1876, Aïn-Bessem et en 1890, HOCHE. La route d’Aumale à Bouira était jalonnée par la création, en 1880, de Bertville et en 1889, d’Aboutville; en 1876, l’on avait fondé Tablat sur la route d’Aumale à L’Arba.
HOCHE, situé près d’une source dénommée « KARBOUZIA » n’était à l’origine qu’une à deux fermes rapprochées. L’une d’elle a été occupée par la famille HANS.
Vous invite à découvrir l’Histoire de cette localité peuplée en 1954 de 2 014 habitants dont 24 européens.
- HUSSEIN DEY - Centre de la périphérie d’Alger, HUSSEIN-DEY est devenu en 1959, le 9ème arrondissement de la capitale. Le Dey HUSSEIN avait installé une maison de plaisance à proximité des plages dans la banlieue d'Alger. Cette maison de campagne donnera son nom au lieu-dit.
En 1835, les colons s’établissent près d’ALGER à MUSTAPHA, KOUBA, HUSSEIN-DEY, BIRMANDREIS, BIRKHADEM, EL-BIAR et ils avancèrent même jusqu’à DELY-IBRAHIM.
La commune longe le rivage de la mer et s’étend sur les coteaux qui terminent le Sahel, dont les ramifications se perdent dans le cours de l’Arrach. Ses limites, sont, au Nord, la Mer ; à l’Est et au Sud-est, le lit de l’Arrach, au-delà duquel s’étend le territoire de MAISON-CARREE ; à l’Est et au Sud, la commune de KOUBA, dont la sépare la route d’Alger à Kouba ; à l’Ouest le ruisseau El-Knis, qui la sépare de la commune de MUSTAPHA-PACHA.
Le Génie militaire en Algérie a eu, dans les premières années de la colonisation, un rôle fondamental avec la construction d’infrastructures indispensables à une Algérie prometteuse. Dans une caserne, devenue métairie, fut crée le 1er Régiment de Chasseurs d’Afrique.
La caserne y attira les mercantis et les tenanciers de guinguettes, puis les industries diverses y fixèrent une population ouvrière.
Parmi les charmes d’HUSSEIN-DEY on a souvent cité, autrefois, le fameux jardin SIMONNET et le non moins fameux jardin PARNET, dont le Roi de Bavière venait admirer les roses.
Je vous invite à découvrir l’Histoire d'un grand centre de culture maraîchère. Plus tard, l'accroissement démographique, la recherche de diversifications incitent les responsables économiques à entamer une industrialisation souhaitable. On voit alors surgir de terre de nouvelles constructions publiques, des logements, des écoles.
Cimenterie, raffinerie, brasserie, tonnellerie, minoterie, usine-à-gaz, usine à papier, biscuiterie, chocolaterie, glacières, et d’autres encore, assuraient du travail à presque tous les habitants d’HUSSEIN-DEY ; ville considérée comme essentiellement industrielle.
- HYDRA quartier d'Alger - Dans la région du Sahel, HYDRA, culminant entre 150 et 250 mètres d’altitude, est situé à environ 6 km au Sud-ouest du centre-ville d'Alger. Sur les hauteurs de la capitale ce quartier bénéficie d’un certain climat privilégié, l’air est toujours vif et pur, débarrassé des brouillards et des buées humides. De ce fait était devenu une zone résidentielle compte tenu de la proximité de bois nombreux, de jardins verdoyants et fleuris et de vergers fertiles. - IN SALAH - La ville d’IN SALAH, culminant à 265 mètres d’altitude, est située au centre du Sahara algérien, dans la région du TIDIKELT. Elle est distante d’ALGER de 1062 km. - ISSERBOURG - La localité d’ISSERBOURG, annexe de BLAD GUITOUN (FELIX-FAURE), est caractérisée par la présence d'une façade littorale déterminée par un large cordon dunaire qui s'étale sur plus d'un kilomètre de large et sur plus de 4 km de linéaire côtier. Elle est située à 55 km à l'Est d'ALGER et à 22 km au Nord de PALESTRO. Depuis 1870, cette plaine fut entièrement livrée à la colonisation, à l’exception de quelques douars encore habités par des Indigènes. La plaine de l’ISSER allait comprendre dès le début des années 1870, sept centres et trois hameaux, habités par des Européens.
De 1860 à 1870, d’anciens soldats qui avaient fait venir leur famille, s’installèrent dans les parages et tinrent dans des gourbis, construits aux abords des camps et des bivouacs, des débits de comestibles vins et liqueurs. C’est ainsi qu’au bivouac de BLAD-GUITOUN, c’est un nommé CHAIX qui tint auberge.
Un séquestre fut opéré aussitôt après l’insurrection de 1871 par M. L’amiral de GUEYDON, qui connaissait toutes les ressources et les nombreux intérêts que présentait ce pays, et qui voulut le peupler d’Européens.
Le général CHANZY, lors de sa nomination de gouverneur général, vient visiter la plaine de l’ISSER et ratifia le grand travail de son prédécesseur.
Au tout début de la colonisation, la plaine de l’ISSER était divisée en trois circonscriptions municipales, deux Communes de Plein Exercice, qui avaient chacune un maire, des adjoints et un conseil municipal, (BLAD-GUITOUN et BORDJ-MENAÏEL) et une Commune Mixte, administrée par un commissaire civil, des adjoints européens et des présidents ou adjoints Indigènes de l’ISSER.
Je vous invite à découvrir la monographie de cette localité réalisée grâces aux auteurs mentionnés.
- ISSERVILLE - Le territoire de la commune Isserville, culminant à 64 mètres, est situé à environ à 5 km de Bordj-Ménaïel, à 10 km au Nord de Palestro et de Béni-Amran (à l’Ouest). Cette localité agricole au potentiel touristique est distante d’Alger de 60 Km. Le centre de population d'Isserville, de la commune de Blad-Guitoun (FELIX-FAURE), créé par arrêté du 5 septembre 1872, est érigé en commune de plein exercice par décret du 20 décembre 1880. Il est nommé Isserville-Les-Issers par décret du 8 avril 1932.
Vous invite à prendre connaissance de l’Histoire de cette localité du département de Tizi-Ouzou, peuplée en 1960 de 5 574 habitants dont 897 européens.
- KENADSA - KENADSA est une ville du Sud saharien située à 22 km à l’Ouest de COLOMB-BECHAR. La ville portait autrefois le nom d’ EL-OUINA du fait de la présence d’une “ petite source ” qui servait jadis à irriguer les palmiers et fournissait l’eau potable aux habitants de ce Ksar. L’exploitation des mines de charbon (dès 1917) a été longtemps le principal essor de ce lieu qui a bénéficié d’une extension considérable, puisque la population en 1938, se composait de 400 mineurs. Puis près de 5 100 salariés y ont œuvré, conjugués avec leurs familles cela formait une agglomération de 13 000 habitants logés dans une cité moderne. - KOLEA - Culminant à 120 mètres d’altitude, située à 38 km au Sud-ouest d’ALGER la ville de KOLEA, par la route, est à 20 Km au Nord de BLIDA et à 8 Km à l’Est de CASTIGLIONE. KOLEA serait issu du mot arabe KALAA qui signifie petit fort. D’autres sources, telle la monographie de Jean CATALA (ancien secrétaire général de la mairie de KOLEA), précise : « A la création de la ville, celle-ci se nommait GHLIRA (La Sainte). Ce nom très difficile à prononcer pour des ‘’européens’’ a été transformé par les soldats du général LAMORICIERE, en KOLEA, nom qui a été adopté par l’Administration ». L’écrivain Pierre BENOIT (si cher à notre ami Jean Daniel BEZSONOFF) qui a fait, en 1906, son service militaire dans les Zouaves à KOLEA écrivait « KOLEA la sainte regarde sévèrement BLIDA la libertine… » En arabe, il aurait écrit « KALAA et GHLIRA regarde… ».
Après la prise d'Alger, le 5 juillet 1830, l'administration française commence à réfléchir aux moyens permettant de renforcer sa présence et de lui donner une assise. KOLEA, prise sans combat, est visitée par les troupes françaises pour la première fois le 25 septembre 1831. BEN ALLAL BEN EMBAREK fait aussitôt acte d’allégeance. Il est nommé, par le général Gouverneur, Pierre BERTHEZENE, Agha des Arabes de KOLEA eu égard à sa notoriété mais aussi grâce à une politique d’apaisement souhaitée par la France. Cependant une méfiance persiste sur la sincérité de l’Agha.
En mars 1838 : le colonel LAMORICIERE occupe la ville de KOLEA avec, notamment, les trois premiers bataillons de Zouaves constitués par la France quelques années auparavant. KOLEA fut donc le berceau des zouaves et le 1er régiment y eut longtemps son dépôt.
Devenu centre de population civile, sous l’autorité de l’Armée, par arrêté en date du 17 février 1840 du Maréchal VALEE, Gouverneur d’Algérie, KOLEA est administrée par un Commissaire civil qui a été nommé par le Général BUGEAUD, son successeur, en 1842.
KOLEA est érigée en Commune de Plein Exercice par décrets du 21 novembre 1851 (suppression du commissariat civil) et du 31 décembre 1856.
Je vous laisse découvrir l’histoire détaillée de cette jolie citée. Elle a pu être réalisée grâce aux auteurs cités et au site http://kolea-bone.net/bibliographie/kol_po1-2-3-4.pdf que je vous recommande si vous souhaitez en savoir plus.
- KOUBA - Placé sur l’un des derniers mamelons des collines du Sahel, à 127 mètres d’élévation, le village de KOUBA occupe le centre du golfe que ferment à droite le cap MATIFOU et à gauche la ville d’ALGER distante de 6,5 km. L’origine de KOUBA remonte aux premiers mois de la présence française où, pour couvrir ALGER, deux camps retranchés sont créés : DELY-IBRAHIM et KOUBA. Dès 1835, des colons s’établirent près d’ALGER à MUSTAPHA ; HUSSEIN-DEY, KOUBA, BIRKADEM, EL-BIAR et BIRMANDREÏS.
En 1832 un village est construit près du camp retranché et l’on y installe 23 familles allemandes qui initialement voulaient se rendre en Amérique mais en 1835 presque toutes les concessions attribuées à ces émigrants étaient abandonnées. Elles sont alors redistribuées à des colons français qui avaient été contraints d’abandonner leurs terres dans la Mitidja.
Ces nouveaux arrivants, trouvant à KOUBA la sécurité et un village bien construit, se mirent au travail avec ardeur. Quelques Français d'origine avaient acheté de vastes concessions.
L'un d'eux, homme d'initiative en matière de colonisation, avait loti ses terres et les avait louées, dans de bonnes conditions, à des Mahonnais, gens de vie sobre, accoutumés aux travaux de la terre et durs à la peine.
Ce sont ces nouveaux arrivants qui plantent les premiers cépages de vigne du Roussillonnais.
En 1844, KOUBA comptait une quarantaine de fermes prospères. Elle est érigée en commune en 1836 sur un territoire de 1 600 hectares, la première école est créée en 1841, puis ce sera en 1848 le séminaire érigé sur une partie du camp militaire cédé par Cavaignac à Monseigneur PAVY et l’église actuelle inaugurée le 3 avril 1892 par Monseigneur LAVIGERIE.
Les environs étaient charmants, ce n’étaient que vignobles, cultures maraîchères, jardins particuliers fleuris et embaumés.
Nous vous invitons à prendre connaissance de l’Histoire de cette localité qui, en 1954, était peuplée de 20 749 habitants dont 8 102 européens. En 1960, KOUBA est devenu le 8ème Arrondissement d’Alger.
- L’ARBA - Située à 25 km au Sud-est d’ALGER et à 34 Km au Nord-est de BLIDA la localité de L’ARBA culmine à 104 mètres d’altitude. - LA CASBAH - Située sur la côte méditerranéenne la casbah d'ALGER, communément appelée la Casbah, correspond à la vieille ville ou médina d'ALGER dont elle forme un quartier historique inscrit au patrimoine mondial de l'humanité de l'UNESCO depuis 1992. Elle s’étend sur 45 hectares dans un site original et accidenté avec 118 mètres de dénivellation. Ses rues tortueuses et pentues constituent aussi un élément caractéristique de la vieille ville. Elle abrite également douze mosquées dont la mosquée DJAMÂA-EL-KEBIR du 11e siècle. - LAGHOUAT - Cette localité du Sud algérien située à 400 Km au sud d'Alger, culmine à 750 mètres d'altitude. LAGHOUAT est une ville où la réunion des monts de l'Atlas, le désert, les arêtes rocheuses et la palmeraie forment un paysage d'une beauté sublime. Elle porte fièrement le surnom de la "Porte du désert".
D'âpres combats eurent lieu en 1852 pour sa conquête et permis aussi la libération de plus de 300 otages.
Vous invitent à découvrir l'Histoire de cette ville peuplée en 1954 de 11058 habitants dont 871 européens.
- L’ALMA - Culminant à 22 mètres d’altitude, cette localité de l’Algérois est située à 5 km au Sud-est de REGHAÏA. ALGER capitula le 5 juillet 1830. Mais la France n’a jamais très bien su ce qu’elle ferait de l’Algérie et ses hésitations ont entraîné beaucoup de désagréments comme vous pourrez le constater.
La région de BOUDOUAOU (qui veut dire "ver luisant" en kabyle) était déjà occupée par des tribus kabyles. Sa plaine reçut les premiers colons venus de France : ils eurent à combattre un ennemi redoutable, la fièvre paludéenne.
Un décret impérial du 25 juillet 1856 créait sous le nom de L'ALMA un village de 72 feux auprès des rives du Boudouaou. Il est érigé en commune de plein exercice d'ALMA par décret du 22 août 1861.
Le nom de l’ALMA fut donné en honneur de la victoire remportée par les français et les anglais le 20 septembre 1854 sur les troupes russes.
L’ALMA jouit d’un climat propice à l’agriculture. Des fermiers colons ne tardent pas à s’y installer par centaines, voire par milliers, surtout après la désignation de l’ALMA, commune de plein exercice, à partir du 22 août 1861.
Le village abrite au début 72 familles d’Européens qui seront très vite rejointes par une trentaine d’autres venues d’Alsace-Lorraine.
Vous invite à découvrir l’Histoire de cette localité peuplée, en 1960, de 11 777 habitants dont 1 067 européens.
- La CHIFFA - Culminant à 92 mètres d’altitude, la commune de LA-CHIFFA est située à l'Ouest de Blida, à environ 8 km, et à 55 km au Sud-ouest d’Alger. Les Algérois prenaient volontiers pour but d'une promenade dominicale : le Ruisseau des Singes et les Gorges de la Chiffa. Le Ruisseau des Singes ne se trouvait point aux portes d'Alger, et naguère encore une telle promenade revêtait le caractère d'une petite expédition.
Les gorges de la rivière Chiffa, qui séparent les montagnes de Chréa et de Mouzaïa-Les-Mines (Tamesguida), sont occupées depuis des temps immémoriaux par des bandes de petits singes magots en liberté. S’ils s’approchent des voitures dans l’espoir d’obtenir à manger, ils restent néanmoins à distance respectueuse et ne viennent que rarement, mais prestement, récupérer le croûton de pain qu’on leur tend. Les petits sont parfois moins timides, ils se laissent approcher pour se faire photographier mais la mère veille et, si vous vous rapprochez trop du petit, celle-ci le fait vite remonter sur son dos en montrant les dents pour vous intimider.
Ce lieu a été magnifiquement présenté, dans l’œuvre autobiographique du Ruisseau des Singes, de Jean-Claude BRIALY.
- LAMARTINE - A l'entrée des portes-de-fer où l'Oued Fodda pénètre dans le massif de l'Ouarsenis, le village de Lamartine, à 212 mètres d’altitude, est situé à 26 km au Sud-est de la ville d’Orléansville. Il est séparé du village d’Oued-Fodda de 11 km, à son nord. Son nom pour honorer la mémoire du célèbre poète
En 1830, Alphonse de Lamartine entre en politique et se rallie à la Monarchie de juillet, mais échoue à la députation. Il voyage alors en Orient, visite la Grèce, le Liban et les lieux saints du christianisme. En 1833, il est élu député et le restera jusqu'en 1851 : il évolue du royalisme au républicanisme et prononce des discours remarqués, dont celui prononcé à la chambre des Députés, le 2 mai 1834 (Lamartine se prononce pour la colonisation de l’Algérie (précédé d’une introduction sur les circonstances de la conquête de l’Algérie et sur la dette jamais annulée de l’assistance alimentaire d’Alger à la France révolutionnaire en 1793-1798).
Cette localité de la Commune mixte du Chélif où le Bachaga Boualem en a été l’édile jusqu’en 1962.
Vous invite à découvrir l’Histoire de cette localité du département d’Orléansville.
- LAPERRINE - Village, culminant à 413 mètres, de la Grande Kabylie, situé entre PALESTRO, au Nord-ouest (à 40 km) et de BOUIRA au Sud-est (à 20 km) ; et à 10 km de DRA-EL-MIZAN, au Nord-est. La Grande Kabylie avec ses massifs montagneux, dernier refuge des Berbères devant la conquête Arabe, dernier foyer de résistance des Musulmans à la conquête française, ont été parmi les dernières régions ouvertes à la colonisation. Ce sont les Kabyles qui luttèrent le plus énergiquement contre les armes françaises.
En mars 1871, EL-MOKRANI se soulève et parvient à entraîner avec lui la confrérie religieuse de la Rahmaniya, dans une révolte appelée en kabyle « la guerre du Français ». En dépit de la mort du cheikh le 5 mai, puis de la soumission de la confrérie le 30 juin, la rébellion n'est entièrement vaincue qu'en janvier 1872 : la répression se solde par une énorme amende de guerre et la confiscation de 446 000 hectares au titre des dommages commis.
Louis de GUEYDON, nouveau Gouverneur d’Algérie (1871/1873) travaille sur la future constitution de l’Algérie, et regagne son poste au moment de la réunion des conseils généraux (15 octobre 1871). Il crée une vingtaine de centres de population, pour répondre à la loi du 21 juin 1871 (révisée par décrets des 15 juillet 1874 et 30 septembre 1878) attribuant 100 000 hectares de terres en Algérie aux immigrants d’Alsace-Lorraine.
Le centre de population de BEN-HAROUN, loti à partir de 1876, prend le nom de LAPERRINE par décret du 11 octobre 1920. Il est érigé en commune par arrêté du 30 novembre 1956 pour honorer la mémoire de Marie Joseph François Henry LAPERRINE d'HAUTPOUL : Officier général français, mort accidentellement le 5 mars 1920 dans le TANEZROUFT durant la première traversée aérienne du Sahara.
Explorateur, fondateur des Méharistes, le général de division LAPERRINE était ami de Charles de FOUCAULD.
Vous invite à découvrir cette nouvelle région de notre Algérie d’alors.
- LAVARANDE - Dans la vallée du Chélif, à 14 km à l'Ouest de MILIANA, le village de LAVARANDE culmine à 154 mètres d'altitude. Les colons, les vrais, ont consacré leur vie à l'agriculture, au défrichement, à l'assainissement des terres. En Algérie ils ont réalisé une oeuvre admirable. Entre 1830 et 1860, un réseau de canaux de 200 km y a été ouvert, assainissant 11 000 hectares. Dans la plaine du Chélif les marais de l'oued BOUTHAN, d' AFFREVILLE à LAVARANDE, ont été drainés de 1846 à 1858. La disparition de ces marais a été décisive pour la poursuite des cultures, le développement de ces régions et l'arrêt du paludisme. Le village de LAVARANDE, annexe d'AFFREVILLE, a été créé en 1857. Il est devenu une commune de plein exercice par décret du 10 décembre 1879. - LAVIGERIE - Localité située entre AFFREVILLE (17 km) et MEDEA (40 km) sur la RN 18.Elle est distante de 110 Km, au Sud-ouest, d’ALGER. Après la prise d'Alger, dès que nous commençâmes à porter nos armes en dehors de la Mitidja, nous entrâmes en contact avec le DJENDEL. C'est ainsi que le lendemain de l'occupation de MILIANA, le 12 juin 1840, le maréchal VALEE, après avoir refoulé les contingents indigènes qui cherchaient à entraver sa marche, vint camper sur le marché de la tribu à l'Arba du DJENDEL, avant de gagner le plateau des OUAMRI et d'aller ravitailler MEDEA. C'est aussi avec l'intention de suivre le même itinéraire que quelques jours après, le 24 juin, le colonel CHANGARNIER vient à son tour dresser son camp au même endroit. L'année suivante, c'est cette fois le général BARAGUEY-D’HILLIERS, qui opérant dans les mêmes parages, vient s'installer à proximité du même marché. Enfin, en 1842, le général CHANGARNIER voit arriver le 16 juin à son camp du BOU-ROUMI, BAGDADI ben Cherifa qui lui apporte la soumission de la plupart des tribus du Haut Chélif.
Malgré l’intérêt qu’avaient Alger et Oran à pouvoir librement communiquer par l’intérieur, la vallée du Chélif, de même que la vallée du Sahel, ne fut que tardivement et incomplètement occupée par la colonisation. Deux causes provoquèrent ce retard : d’une part l’insoumission de l’Ouarsenis et du Dahra ;d’autre part, l’insalubrité de la vallée même, étroit couloir étouffé par les deux masses montagneuses du Nord et du Sud.
Un décret de délimitation et de répartition en date du 11 avril 1886, a fixé la superficie de la tribu du DJENDEL, devenu douar du DJENDEL. Dès la création, en 1880, de la Commune mixte, il avait été question de fonder un centre agricole à l’ARBA du DJENDEL. Ce projet n’eut pas de suite immédiate. Un caravansérail existait en ce point. Il fut utilisé par les services administratifs et un hameau industriel fut créé aux abords sous le nom de DJENDEL.
Le projet de création d’un Centre agricole fut repris en 1890. L’enquête poursuivie amena d’abord la publication d’un arrêté d’expropriation en date du 1er août 1891portant sur les terrains détenus par les indigènes des OULAD-ALI, des MEHARZA et des OULAD-EL-ABBES du douar commune de DJENDEL. Le peuplement du nouveau centre qui reçut alors le nom de LAVIGERIE, s’effectua en 1894. Le nom de LAVIGERIE pour honorer la mémoire du Cardinal (nommé en 1882), ancien archevêque d’Alger doté d'une personnalité hors du commun. Il créa les Pères-blancs (1868) et les Sœurs missionnaires d’Afrique (1869), qu’il envoya en Afrique noire en vue de son évangélisation après le concile d’Alger en 1873.Cette seule action lui vaudrait déjà une grande renommée, mais il la doit plus encore au fameux « toast d’Alger » qu’il prononça en 1890 sur le conseil du pape Léon XIII en vue du ralliement de l’Église à la République.
Vous invite à découvrir cette localité de notre Algérie d’alors.
- L'ARBA - Située à 25 km au Sud-est d’ALGER et à 34 Km au Nord-est de BLIDA la localité de L’ARBA culmine à 104 mètres d’altitude. Beaucoup d’incertitudes politiques ont été un frein au développement ; en février 1831, le Général BERTHEZENE suspend l’exécution du projet de colonisation. Il déclare la Mitidja entièrement insalubre et non fertile ! C’est courant 1833 que le lieutenant général VOIROL ouvre la plaine aux européens.
Le premier colon qui, s’aventurant dans la plaine, osa se montrer sur le marché de BOUFARIK fut M. de VIALAR. A sa suite et cette année-là même 1835, d’autres Français non moins audacieux s’établirent dans la Mitidja : tels furent M. de LAPERPEYRIERE qui acheta la grande ferme de Boukandoura, M. de SAINT-GUILHEM qui se fixa à L’ARBA, et M. de MONTAIGU chez les BENI-MOUSSA.
En 1836, un groupe de colons vint résider à BOUFARIK et des établissements furent créés jusqu’au pied de l’Atlas. Le nombre des fermes créées par les Européens dans la Mitidja ne tarda pas à dépasser celui des domaines possédés par eux dans le Sahel. C’est ainsi qu’en 1837, deux ans seulement après l’ouverture de la Mitidja, les colons avaient mis en culture 9 091 hectares, greffé 60 000 oliviers et planté 85 000 mûriers dans cette plaine. Premiers colons de l'ARBA : un fait historique qui contredit les idées répandues par les « politiquement correct », d’une colonisation chassant systématiquement, par le fer et par le feu, les propriétaires.
« Des travaux d’assainissements feront facilement disparaitre les fièvres qui, en 1851 et 1852, ont encore altéré la santé des Colons. Les colons de l’ARBA se signalent par leurs aptitudes agricoles et leurs travaux, et se livrent aux espérances d’avenir les mieux fondées. De belles plantations publiques et particulières, parmi lesquelles on distingue de belles orangeries, embellissent le village et ses alentours.
Nous vous invitons à découvrir l’Histoire de cette localité qui, en 1960, était peuplée de 21 686 habitants dont 1 428 européens.
- LETOURNEUX - Vous prient de bien vouloir prendre connaissance: Le village de LETOURNEUX, culminant à1 187 mètres d’altitude, est situé à 63 km au Sud-est d’Affreville, à 54 km à l’Est de Téniet-El-Haâd et à 55 km à l’Ouest de Boghari. Letourneux se trouve dans le massif boisé de l’Ouarsenis, où se trouve réfugiés quelques centaines de membres des tribus des Matmata, refoulés par les pillards nomades arabes des steppes. Ces montagnards, vivant chichement, conservent des coutumes berbères. Grâce aux routes tracées en 1897 menant aux plaines du Nord, les Matmata trouvent du travail saisonnier lors des moissons et des vendanges ;l’hiver, où il neige tous les ans, ils deviennent charbonniers en forêt. Avec les colons arrivent la culture des céréales et l’élevage. Un marché au bétail est autorisé le vendredi. La région de Bled Derrag avait été rattachée à la commune-mixte de Téniet-El-Haâd au début de la colonisation où sera créé du village de Letourneux en 1891, qui passera sous l'autorité de la commune-mixte de Boghari jusqu'en 1956 où il devient une commune de plein exercice séparé de Siouf.
LETOURNEUX : Le centre de population de Derrag, de la commune de Boghari, créé vers 1891, prend le nom de Letourneux une dizaine d'années plus tard. Il est érigé en commune de plein exercice par décret du 9 août 1925.
Vous invitent à découvrir l’Histoire de cette localité, peuplée en 1954 de 6009 habitants dont 134 européens.
- LODI - Culminant à 927 mètres d’altitude cette localité à 4 Km, à l’Ouest, de Médéa et à 94 Km au Sud-ouest d’Alger. LODI : Colonie agricole créée en vertu du décret du 19 septembre 1848, définitivement constituée par décret présidentiel du 11 février 1851, érigée en commune de plein exercice par décret du 29 janvier 1887.
Son territoire, bien que parsemé de pierres, est très bon et très bien arrosé, sans palmiers nains. Grâce à une altitude de 760 mètres, le climat y est très sain, la température très douce.
Les colons de Lodi, comme ceux de Damiette, ont d’abord mis à profit le voisinage de Médéa ; aussi les cultures ont-elles pris de l’extension dès 1851. Les mûriers ont même, dès cette année, donné quelques feuilles pour l’éducation des vers à soie.
Vous invitent à prendre connaissance de l’Histoire de cette localité, peuplée en 1954 de 3 394 habitants dont 153 européens.
- LOVERDO - L’agglomération de LOVERDO est située à 10 km à l’Est de Médéa, le long de la R.N. N°1. - MAGINOT - Situé à 140 kilomètres au Sud de la capitale ALGER ; sur la D 136 à 27 Km à l’Est d’AÏN BOUCIF et à 35 Km de SIDI AISSA qui est le siège de sa Commune Mixte. - MAILLOT - Culminant à 474 mètres d’altitude la localité de MAILLOT est une commune située à 40 km environ à l'Est de BOUIRA, à 80 km au Sud-est de TIZI-OUZOU et à 90 km environ au Sud-ouest de BOUGIE. Quand les Français arrivèrent en Algérie, ils trouvèrent les massifs montagneux occupés principalement par les anciennes populations du Maghreb, les Berbères, refoulés jadis par la conquête Arabe et réfugiés derrière le rempart inexpugnable de leurs montagnes. De 1830 à 1857 la conquête française occupa successivement les villes, les plaines et les montagnes, domptant tour à tour les Turcs, les Arabes et les Berbères.
Le maréchal RANDON, gouverneur de l'Algérie, organise en 1856 et 1857 la campagne de soumission de la grande Kabylie. Quatre divisions sont mises sur pied et le 18 mai 1857, le maréchal vient prendre le commandement des trois premières divisions concentrées à TIZI-OUZOU. La première partie de la campagne amène la soumission de la tribu des BENI-RATEN le 26 mai.
Le 24 juin 1857, la division du général de MAC-MAHON est lancée contre la position, qui est enlevée, au prix d'un combat sanglant. Dès lors, la France, maîtresse d’un pays où Rome seule avait pu complètement s’implanter, n’a plus eu qu’à réprimer des insurrections régionales et à poursuivre la pénétration militaire.
MAILLOT : (SOUK-EL-TLETA), situé sur le territoire de la tribu de M’CHEDALLAH (commune mixte de BENI-MANSOUR/MAILLOT) prend le nom de MAILLOT par décret du 28 juillet 1881 ; le périmètre urbain du centre de population est constitué par arrêté du 11 juillet 1882. Le centre, avec le douar M'CHEDALLAH, est érigé en commune par arrêté du 30 novembre 1956, dans le département de Grande-Kabylie.
Le nom de MAILLOT est intimement lié aux succès notables de la lutte qui dut être menée en Algérie contre le paludisme. Ce médecin militaire, né à Briey (Meurthe et Moselle) en 1804, mort à Paris en 1894, introduisit en Algérie l'usage courant de la quinine.
Vous invite à découvrir l’histoire de cette commune qui, en 1960, était peuplée de 13 807 habitants dont 155 européens.
- MAISON BLANCHE - Village de l’Est algérien, situé à 20 km au Sud-ouest de Guelma. Cette commune se situe entre les quatre montagnes Maouna, Anouna, Debagh et Gueroura. Elle est aussi entourée de trois rivières :Oued Charef, Bouhamdane et Seybouse. Le 27 mars 1832 les troupes françaises occupèrent Bône définitivement. Six ans plus tard, en 1838 sa banlieue avait déjà un certain nombre de colons agricoles (671 en 1851). Dès lors, la colonisation progressa vers la haute plaine de Guelma.
CLAUZEL : Centre de population de la commune de Guelma, créé par décret du 13 janvier 1869, au lieu-dit Aïn-Enchir-Rayan, érigé en commune de plein exercice par décret du 18mars 1874.
Ce centre a accueilli des Alsaciens-Lorrains. Après la défaite française de 1870, l’Alsace et une partie de la Lorraine sont annexées à l’Empire allemand. En vertu du traité de Francfort, leurs habitants ont la possibilité d'opter pour la nationalité française en quittant le pays avant le 1er octobre 1872.
Parmi les partants, un certain nombre choisissent de s'établir en Algérie.
Vous invite à découvrir l’Histoire de cette localité, à vocation agricole, peuplée en 1960 de 7 652 habitants dont 88 européens.
- MAHELMA - Culminant à 175 mètres d’altitude, Mahelma était située à environ 19 km au Sud-ouest d’Alger, et à 5 km au Sud de Zéralda. Lors de la conquête de l’Algérie par la France, le territoire de la commune est habité par trois tribus : les Sidi-Abdellah, les Zaatria et une fraction des « Ouled-Mendil ». C'est à l'emplacement d'un fort de surveillance turc que les militaires français vont s'établir en 1835.
Selon les documents archivés au niveau de la commune, Mahelma a été un point de passage du général Bugeaud qui y a arrêté ses troupes en raison d'un point d'eau. La commune tire son nom de la traduction arabe de l'expression "point d'eau" : "Mahal-el-ma".
Centre de population créé par arrêté du 22 mars 1844, commune créée par arrêté du 13 septembre 1844, érigée en commune de plein exercice par arrêté préfectoral du 14 septembre 1870.
En 1844, Bugeaud fonde Mahelma avec 60 volontaires en activité de service sur l'emplacement d'un ancien camp de zouaves. Les premiers colons élèvent des moutons, c'est en partie l'application du 1er projet de Bugeaud.
La plupart des soldats après leur libération du service retournent en France et vendent leurs lots à des civils.
Vous invite à découvrir l’histoire de cette localité, du Sahel Algérois, peuplée en 1960 de 5 234 habitants dont 475 européens.
- MAISON-CARRÉE - MAISON-CARREE est située à 12 Km au Sud-est d’ALGER. Le Fort du Pont (Bordj el Kantara) que les Algériens nomment aussi Bordj-el-Agha, et que nous avons appelé MAISON-CARREE à cause de sa forme, au-delà du pont de l'Harrach, sur la rive droite et près de l'embouchure de ce fleuve, à deux lieues et demie du fort de la RASSAUTA. Le terrain de la Maison Carrée avait été acheté par YAHHIA, avant-dernier Agha de Hussein Pacha, décapité par son ordre quelque temps avant la conquête d'Alger.
La Maison Carrée était inscrite sur les registres du beylick au nombre des propriétés appartenant au gouvernement turc. C'était une espèce de caserne où l'Agha avait un dépôt d'armes, de vivres, de toutes sortes de munitions, et même quatre ou cinq petits canons de campagne.
Dans les premiers temps de la présence française, MAISON-CARREE était un poste militaire qui défendait le passage de l’ARRACH, et par sa position élevée surveillait toute la plaine. Autour de ce camp un hameau s’est formé spontanément, la campagne s’est peuplée de maisons et de fermes.
Le hameau est rattaché à la commune d'HUSSEIN-DEY par arrêté du 17 octobre 1844, puis à celle de LA-RASSAUTA (créée par arrêté du 22 août 1851). Il donne son nom à cette commune par décret du 14 août 1869.
MAISON-CARREE est rattachée à ALGER par arrêté du 7 mars 1959 et en constitue le 10ème arrondissement avec BARAKI et OUED-SMAR.
Nous vous invitons à découvrir l'HISTOIRE de cette agglomération, grâce aux auteurs précités, détaillée tout au long de cette monographie.
- MARBOT - Localisée dans l’Ouarsenis, la commune de MARBOT, culminant à 635 mètres d’altitude, est située à 20 km au Nord de Theniet-El-Had. La pénétration française dans l’Ouarsenis et le Dahra fut tardive. Dans ces régions montagneuses la colonisation française ne paraissait guère devoir prendre un grand développement, car si le climat n’est pas insalubre, les communications sont aussi difficiles que sont rares les districts véritablement fertiles.
MARBOT : Centre de population de Camp-des-Chênes créé par arrêté du 31 décembre 1879 (terrains expropriés par arrêté du 12 septembre 1881). Il est distrait de la commune mixte de Djendel au profit de la commune mixte de Theniet-El-Had par arrêté du 25 novembre 1884. Le centre prend le nom de MARBOT par décision gubernatoriale du 25 mars 1896. Cette dénomination est officialisée par décret du 28 décembre 1915.
Le centre est érigé en commune par arrêté du 4 décembre 1956, dans le département d'Orléansville.
Ce nom pour honorer la mémoire du Général MARBOT Marcelin (1782/1854) qui a participé à la conquête de l’Algérie.
Vous invitent à prendre connaissance de l’Histoire de cette localité peuplée en 1954 de 10 025 habitants dont 21 européens.
- MARCEAU - La commune de MARCEAU est située à environ 10 km à vol d'oiseau de la mer, dans le piémont Nord du mont ZACCAR à l'Est des monts du DAHRA, au Sud-est de CHERCHELL et à environ 35 km au Sud-ouest de TIPASA. - MARECHAL FOCH - Culminant à 155 mètres d’altitude le village de MARECHAL FOCH est situé 35 km au Sud-est d'ALGER et à proximité de FONFOUK (à 4 km à l’Est), sur l’axe FONDOUK - PALESTRO. - MARENGO - MARENGO est situé dans la partie occidentale de la Mitidja, au centre-nord de l’Algérie à 75 km au Sud-ouest d'Alger et à 12 km au Sud-ouest de TIPASA, à proximité du CHENOUA. « Quand CHENOUA porte le chapeau, il pleuvra bientôt sur MARENGO », avait-on l’habitude de dire lorsque les nuages s’amoncellent sur les cimes du mont.
ALGER capitula mettant ainsi fin aux pillages des barbaresques ottomans en Méditerranée et leurs sinistres marchés aux esclaves. Dans sa proclamation qui suit la prise d'Alger et la reddition d'Hussein Dey, le général de BOURMONT déclare, le 5 juillet 1830 : « Vingt jours ont suffi pour la destruction de cet État dont l'existence fatiguait l'Europe depuis trois siècles. »
En 1830, cette partie de la Mitidja n'était pas peuplée, le paludisme et le choléra régnaient en maîtres. Elle ne comprenait pour toutes voies de communication que de rares sentiers qui se frayaient un chemin dans les broussailles. Vivaient à sa périphérie des tribus parmi lesquelles celle guerrière des Hadjoutes.
En 1848, le peuplement officiel de l'Algérie a démarré avec la création de 42 « colonies agricoles » dont SAINT- CLOUD, SAINT-LEU et SAINTE-BARBE-DU-TLELAT en Oranie, CASTIGLIONE, EL-AFFROUN et MARENGO dans l'algérois, JEMMAPES, MONDOVI et GUELMA dans la province de Constantine.MARENGO, baptisée de ce nom en souvenir d’une victoire impériale en Italie.
Sa création fut confiée au capitaine du Génie Victor de MALGLAIVE qui fit une œuvre remarquable, qui sut prendre des initiatives, et n'hésita pas à engager la dot de son épouse décédée pour suppléer au manque de crédits. Jugeant que le site prévu par une commission n'était pas le meilleur, il n'hésita pas à le déplacer, de son propre chef, de quelque cent mètres. Cela lui valut des arrêts de rigueur symboliques et des félicitations ...officieuses.
Les premiers colons quittèrent Paris le 19 novembre 1848, soit deux mois jour pour jour après la promulgation de la loi, et arrivèrent à MARENGO le 19 décembre après un mois de voyage harassant. Commençait alors une longue et tragique lutte pour la survie, lutte qui ne prit fin vraiment que 78 ans plus tard avec l'assèchement du lac Halloula…
Je vous invite à découvrir cette épopée de nos aïeux grâce aux auteurs précités dans cette INFO.
- MARGUERITE - Dans le Centre-sud algérien, à l’Est de MILIANA (à 10 kilomètres), le village de MARGUERITTE culmine à 760 mètres d’altitude. Ce lieu-dit s'appelait « AÏN-TURKI » (La Fontaine des Turcs), en raison de la présence d'une source qui fut captée par les services du Génie militaire puis érigée en fontaine publique. Après la prise d'ALGER en 1830, les Français se heurtent à la résistance de l'Emir ABD-EL-KADER qui installe à MILIANA un califat en 1835. Le traité de paix de DESMICHELS garantit à ABD-EL-KADER de prendre possession de MILIANA.
Devenue française après les péripéties qui sont développées dans notre monographie, le village de MARGUERITTE est connu pour avoir fait face à des événements en 1901 qui ont eu un écho national
Je vous invite à découvrir l’histoire de cette commune de la région du Zaccar.
- MASQUERAY - A 879 mètres d’altitude, cette localité est traversée par la route départementale n°20 qui est un axe entre BERROUAGHIA (à l’Ouest distant de 54 km) et AUMALE (à l’Est, séparée de 33 km). - MEDEA - Ville de la province d’ALGER, située à 80 km à l’Est de MILIANA, sur un plateau élevé au-dessus de la première chaîne de l’Atlas, sur le revers méridional du mont Nador, à l’extrémité d’un contrefort d’un accès difficile. L’élévation moyenne de la chaîne de plateaux dont MEDEA occupe le centre est de 1100 mètres ; l’altitude de la ville est de 920 mètres. Le nom de MEDEA, qui selon les uns, vient du latin MEDIAS ou AD MEDIAS, [Ndlr : parce qu’elle était à égale distance de TIRINAD (Berrouaghia) et SUFNSAR (Amoura)], selon les autres du mot arabe LEMDIA, a donné lieu à des controverses sans nombre. La deuxième version nous parait la meilleure si l’on considère que les Arabes ont de tous temps appelé LEMDANI les habitants de la ville.
Le 17 juin 1854, MEDEA est érigé en commune de plein exercice. Les fonctions de maire sont assurées alors par le contrôleur civil, M. Jérôme AUGOUARD et c'est le 28 avril 1857 que fut nommé seulement par arrêté du gouvernement général, le premier maire de MEDEA, M. Charles POWER, en application du décret impérial du 22 août 1861.
La vie économique de la ville devenait de plus en plus florissante. Dans la région en 1904, la vigne occupait prés de 900 hectares pour 27 000 hectolitres de vin.
Dans l'évolution du peuplement de la ville il est curieux de constater un accroissement total de la population avec une baisse sensible de la population européenne. En 1904, la ville comptait 3.050 européens sur 15.242 habitants, alors qu'aujourd'hui il n'y en a plus de 2.049 sur 22.707 habitants.
Ce phénomène n'est pas particulier à MEDEA, il est dû au dépeuplement des centres ruraux au profit des centres citadins surpeuplés.
Vous invite à découvrir l’histoire de cette commune qui, en 1954, était peuplée de 25 035 habitants dont 1 918 européens.
- MENERVILLE - Guide bleu 1955 : « 54 Km, MENERVILLE (ch. de fer ; services automobiles pour ALGER, TIZI OUZOU et BOUGIE ; DELLYS et TIGZIRT, MICHELET ; PALESTRO), petite ville de 18 850 habitants – marché le mardi. MENERVILLE est située à 139 mètres d’altitude, sur le col des BENI AÏCHA, ‘’défilé aux flancs évasés, qui n’a pas plus de 800 mètres de largeur dans sa partie resserrée’’, et qui est le seul passage conduisant de la MITIDJA à la Kabylie. Route et voie-ferrée le franchissent côte à côte ». - MEURAD - Village, culminant à 176 mètres d’altitude, situé à 66 Km à l’Ouest d’ALGER et à 4,2 km au Sud de MARENGO. La plaine d’ALGER reçut de France ses premiers colons ; ils eurent à combattre un ennemi redoutable, la fièvre paludéenne : la MITIDJA était dans son ensemble un immense marécage, qu’il fallut dessécher par des canaux d’irrigation, et plus tard assainir par des plantations d’eucalyptus. Le sol néanmoins se montra si riche, les facilités de communications devenues si grandes, que les créations des villages se succédèrent rapidement mais avec des difficultés liées à l’insécurité et au peuplement.
Dans la Mitidja occidentale, de l’autre côté du Sahel, il faut noter qu’en 1848, se fondent CASTIGLIONE et MARENGO ; en 1854, TIPASA ; en 1858, BERARD ; en 1862, ATTATBA ; en 1869, MONTEBELLO. Puis l’on créera, en 1875, MEURAD.
MEURAD est le dernier né des 38 villages de la Mitidja et fut fondé près du premier (1857) des 18 grands barrages de retenue d'eau de l'Algérie française.
Ce centre de population créé par arrêté du 3 mai 1872 (déclaré d'utilité publique par arrêté du 21 février 1876) est érigé en commune de plein exercice par décret du 19 avril 1888 (à effet au 6 mai),
MEURAD doit son expansion à la vigne. Sa cave coopérative à été créée en 1923
Vous invite à découvrir cette localité de l’Algérois peuplée en 1960 de 6 857 habitants dont 236 européens.
- MICHELET - En Grande Kabylie, à 1 080 mètres d’altitude, la commune de MICHELET est située à 45 km au Sud-est de TIZI-OUZOU, à 12 km au Sud-est de FORT NATIONAL et à 95 km au Nord-est de BOUIRA La Kabylie est une région historique et ethnolinguistique située dans le Nord de l'Algérie, à l'Est d'ALGER.
Les massifs montagneux, dernier refuge des Berbères devant la conquête Arabe, dernier foyer de résistance des Musulmans à la conquête française, ont été parmi les dernières régions ouvertes à la colonisation. Ce sont les kabyles, qui luttèrent le plus énergiquement contre les armes françaises, payèrent leur résistance d’une spoliation partielle, et virent dès la répression de l’insurrection de leur pays pénétré par la colonisation ; le long de leurs vallées fertiles, se créèrent de nombreux villages où vinrent se réfugier, plus tard, d’autres vaincus, les Alsaciens-Lorrains.
Ce n'est qu'en 1857, que la conquête de la Haute Kabylie s'imposera comme le complément nécessaire à la présence française de l'Algérie du Nord. Au prix de pertes considérables de part et d'autres des belligérants aux moyens incomparables, les Kabyles se soumirent et cette soumission fut d'autant plus sincère au regard de la contrainte que la domination française n'apporta pas trop de changements à leurs usages et à leurs institutions. Les amins continuèrent à être nommés par les villages.
Avant l’insurrection de 1871, quelques groupes de colons s’étaient installés dans le pays kabyle : en 1844, sur la côte à DELLYS, en 1858, à FORT NAPOLEON (devenu par la suite FORT NATIONAL), à TIZI-OUZOU et à DRÂ-EL-MIZAN, en 1860 à REBEVAL, en 1869, à PALESTRO. Il fallut tout reprendre après l'insurrection de 1871…
Le centre de population d’AÏN-EL-HAMMAM prend le nom de MICHELET par décret du 8 novembre 1887.
Le nom de MICHELET est pour honorer un historien français (1798/1874) ; il était considéré, à l’époque, comme étant l’un des pères de notre récit national.
MICHELET était un centre administratif établi comme chef-lieu de la Commune Mixte du Djurdjura créée par Arrêté gouvernemental du 25 août 1880 (à effet au 1er octobre), à partir de territoires distraits de la commune indigène de FORT-NATIONAL. Placée (comme toutes les communes mixtes) sous la direction d'un administrateur général issu de l'administration préfectorale et de ses adjoints ; la commune mixte est divisée en un certain nombre de douars, chacun sous la direction d'un adjoint indigène (caïd à partir de 1919).
Je vous invite à découvrir ce lieu et notamment le récit de Madame PONS Lucienne, qui nous révèle certains aspects, peut-être encore méconnus, de cette localité de Grande Kabylie.
- MILIANA - Culminant à 740 mètres d’altitude, MILIANA est situé à 114 km au Sud-ouest d'ALGER, à 50 km à l'Ouest de MEDEA et à 92 km à l'Est d’ORLEANSVILLE. La ville est bâtie sur une plate-forme rocheuse aux contours abrupts en saillie sur le penchant méridional du mont ZACCAR qui la couvre entièrement au Nord. Elle domine, à l'Est et au Sud la vallée du CHELIF et à l'Ouest un grand plateau qui s’étend jusqu'à la chaîne de l'OUARSENIS
MILIANA fut longtemps une capitale-refuge des rois Numides.
La plupart des historiens s’accordent à situer la date de fondation de MILIANA vers la fin du premier siècle (avant Jésus Christ) ; la ville aurait été édifiée par l’Empereur OCTAVE entre 27 et 25 avant Jésus-Christ. En raison de sa position stratégique, il y fit installer une garnison romaine pour surveiller la plaine du CHELIFF et ZUCCHABAR était l’une des grandes cités de la province de Mauritanie Césarienne.
Après la prise d'Alger en 1830, les Français se heurtent à la résistance de l'Emir ABD-EL-KADER qui installe à MILIANA un califat en 1835. Le traité de paix de DESMICHELS garantit à l'Emir de prendre possession de MILIANA.
L’occupation de la ville, par les Français eut lieu le 8 juin 1940 et MILIANA fut érigé en chef-lieu de district par un décret du 4 novembre 1850.
MILIANA a été doté d’une banlieue de colonisation, bien restreinte encore, qui a été immédiatement mise en culture, et d’un territoire civil qui comprend, outre cette banlieue, le village d’AFFREVILLE. Comme fonction politique, MILIANA défend l’approche de la MITIDJA, surveille les tribus du Sud-ouest de la province d’ALGER, et commande la haute plaine du Chéliff.
Défendu en partie par des escarpements naturels, en partie par de hautes murailles, il est imprenable. Le camp de l’oued-BOUTAN, établi aux pieds du Zaccar, après l’occupation française, recevait les approvisionnements de fourrage et de grains récoltés dans la plaine. Par TENIET-EL-HAAD on atteint le Sud.
- MONTEBELLO - Le territoire de la commune de MONTEBELLO est situé à environ 15 km au Sud-est de TIPASA. La commune est traversée par la RN 11. - MONTENOTTE - Dans le Nord-ouest algérien, culminant à 127 mètres d’altitude, l’agglomération de MONTENOTTE est située à 45 km au Nord d’ORLEANSVILLE, sur la route de TENES et sur l'oued ALLALA, dans une plaine au cœur de la DAHRA.En 1841, après dix années d’hésitation, le gouvernement français se décide à poursuivre résolument la colonisation et charge le Maréchal BUGEAUD de mener cette entreprise à bonne fin. Le 22 décembre le colonel CHANGARNIER occupe TENES sans coup férir ; il devait y passer l’hiver. N’y trouvant que des abris insuffisants et aucune ressource pour sa cavalerie, il abandonne la place. Mais en 1843, le Maréchal BUGEAUD, arrêtant un plan de colonisation calqué sur ses objectifs de campagne, décide l’occupation de la plaine du CHELIF et la création du port de TENES, débouché naturel de cette plaine.
Le processus de la colonisation méthodique de l’Algérie est enclenché.
Une commission nommée par le pouvoir se charge de la sélection et du recrutement des personnes intéressées par la colonisation. Un dossier leur est demandé concernant leur santé, leurs antécédents civils et militaires, leur état civil.
Douze mille hommes, femmes et enfants sont retenus pour effectuer le voyage vers l’Algérie et parmi eux 831 individus constitueront le 9ème convoi. Ils partent le 9 novembre 1848 des quais de Bercy de Paris, embarquent à Marseille sur la frégate « L’Albatros », arrivent à TENES dans l’après midi du 1 décembre et sur l’un des trois sites qui deviendra MONTENOTTE.
Fondée au lieu dit AIN-DEFLA sur un beau plateau que baigne l’Oued ALLALA, ruisseau qui coule vers TENES et débouche dans la mer à l’Est de la ville. Unie à TENES et ORLEANSVILLE par la route qui dessert ces deux places, MONTENOTTE est un centre commercial et routier autant qu’agricole.
Le plan du village a été fixé par arrêté du 17 novembre 1851.
Vous invite à découvrir l’Histoire de celle localité grâce aux Auteurs précités dont Monsieur Jacques TORRES et son remarquable site, très complet : http://orleansville.free.fr/ .
- MOUZAÏA-LES-MINES - À ne pas confondre avec MOUZAÏAVILLE située dans la Mitidja. Culminant à 591 mètres d’altitude, MOUZAÏLLA-LES-MINES est au Sud-ouest d’ALGER à 60 km, et au Nord de son chef-lieu LODI, distant de 6 km. Ce village fondé, dès 1845, par la compagnie concessionnaire des mines de cuivre, à 500 mètres d’altitude, sur le plateau des Oliviers, à 14 kilomètres au Nord de MEDEA, à 15 km Sud de BLIDA, sur la route qui relie ces deux villes par le col de TENIA, au cœur du Petit-Atlas.
Les gisements de MOUZAÏA ont été reconnus très peu de temps après la conquête de l'Algérie et ont été exploités avec des fortunes diverses, de 1844 à 1866 ; mais pendant tout ce laps de temps, l'exploitation a porté uniquement sur les minerais de cuivre gris argentifère qui étaient, à cette époque, les seuls pouvant supporter les grands frais du transport de MOUZAÏA à ALGER.
L’Abbaye de THIBERINE, tristement célèbre par la décapitation de ses six moines, en 1996, y est très proche
Vous invite à découvrir l’Histoire de celle localité grâce à Monsieur RAYMOND, dont la famille a été enracinée dans ces lieux.
- MOUZAÏAVILLE - Culminant à 118 mètres d’altitude, MOUZAIAVILLE est située à environ 14 km à l'Ouest de BLIDA, à 59 km au Sud-ouest d'ALGER et à 28 km au Nord de MEDEA. Le 20 novembre 1830, six mois après le débarquement de SIDI-FERRUCH, le maréchal VALEE se dirigeant sur MEDEA, gravit les pentes du djébel MOUZAIA, piste habituelle à cette époque pour se rendre dans le TITTERI.
La victoire acquise un Centre de population fut créé par ordonnance du 22 décembre 1846, sous le nom de MOUZAÏA, érigé en Commune de Plein exercice par décret du 31 décembre 1856 avec trois sections :
-EL-AFFROUN : Colonie agricole créée en vertu du décret du 19 septembre 1848, définitivement constituée par décret présidentiel du 11 février 1851, érigée en commune de plein exercice par décret du 25 mars 1874.
-BOU-ROUMI : Cours d’eau.
-LA-CHIFFA : Centre de population créé par arrêté du 22 décembre 1846, détaché de la commune de Mouzaïville, érigé en commune de plein exercice par décret du 22 mai 1870.
Le 16 août 1848 le centre passa par décret "territoire civil". Sous la direction du comte GUYOT, 1 600 hectares accueillirent les premiers colons. Ils se nommaient parmi d'autres : MIRAVAL, BELLON, ENGEL, KLENN, MEYNET, NICOLET, MASSART, RONCHAUD, RABEY. Ils venaient d'Auvergne, d'Alsace, du Dauphiné et de Franche Comté.
Vivant dans des maisons en torchis couvertes de diss, à l'abri d'un fossé d'enceinte, ils étaient alors 72 à affronter les pillards Hadjouts, le climat, la maladie et le manque d'eau potable.
Vous invite à découvrir l’Histoire de cette petite ville, peuplée en 1960 de 12 973 habitants dont 1 333 européens.
- MUSTAPHA - La commune de MUSTAPHA était située dans les quartiers Sud d’ALGER - NOVI - Le territoire de la commune de NOVI est situé à environ 32 km à l'ouest de Tipasa et à 7 km au Sud-ouest de Cherchell. Cette localité agricole au potentiel touristique est distante d’Alger d’une centaine de Km. LOUIS-PHILIPPE ne se préoccupait guère de peupler l'Algérie.
En 1848, le peuplement officiel de l'Algérie a démarré avec la création de 42 « colonies agricoles » dont Saint- Cloud, Saint-Leu et Sainte-Barbe-du-Tlélat en Oranie, Castiglione, EL-Affroun et Marengo/Novi dans l'algérois, Jemmapes, Mondovi et Guelma dans la province de Constantine.
NOVI : Colonie agricole créée en vertu du décret du 19 septembre 1848, définitivement constituée par décret présidentiel du 11 février 1851, érigée en commune de plein exercice par décret du 12 juin 1899.
NOVI dont le nom est celui est celui d’une victoire de Bonaparte le 15 août 1799 ; a été annexé au Commissariat civil de Cherchell par arrêté du 9 juillet 1852.
La commune est rattachée au département d'Orléansville en 1956.
Les colons ont vaillamment défriché un sol difficile, presque tous ont creusé des puits dans leurs lots, outre ceux du village.
Vous invite à découvrir l’Histoire de cette belle agglomération, peuplée en 1954, de 4 673 habitants dont 366 européens ;
- ORLEANSVILLE - ORLEANSVILLE est située au cœur de la vallée du Chélif ; à 200 km au Sud-ouest d’Alger, L’histoire de cette cité commence au premier siècle de l'ère chrétienne lorsque les romains s'installent dans la vallée précitée. Ils fondèrent CASTELLUM- TINGITANUM, ville de garnison au croisement de deux pénétrations. La voie Est-ouest de la Mauritanie césarienne à la Mauritanie Tingitane, la voie Nord-sud de CARTENAE (Ténès).
En 324, sous le règne de CONSTANTIN une grande Basilique décorée de mosaïque a été construite. Elle contient la mosaïque du labyrinthe avec au centre les mots « SANCTA ECLASIA ». Cette Basilique découverte en 1843 par le commandant TRIPER contient les restes de l’évêque Saint REPARATUS. Après le départ des Romains et le passage des vandales, la ville revient à la grande tribu des MAGHRAOUA. Le nom d'EL-ASNAM lui a été donné vers le milieu du 15ème siècle.
Le 23 avril 1843 la colonne du général GENTIL, comprenant des troupes de la division d’Oran et celle du Maréchal BUGEAUD venant d’Alger opéraient leur jonction dans la vallée du CHELIF à peu près à égale distance de Miliana et de Mostaganem. Le plan du Maréchal consistait à dominer la plaine et à créer au centre un établissement qui communiquerait avec un port voisin. L’endroit était donc tout désigné seulement pour exécuter ce plan ; tandis que la colonne GENTIL regagnait Mostaganem et que celle du Maréchal BUGEAUD prenait la route de Ténès, il fallait dit le Lieutenant PONTIER « un homme de cœur et de génie ». Cet homme fut le colonel CAVAIGNAC. On vit alors ce que l’on n’avait pas vu depuis les Romains : s’élever des maisons le long des rues nouvellement tracées, car les Arabes ne s’y étaient point installés.
Fondée le 16 mai 1843 par le Général BUGEAUD sur le lieu-dit EL-ASNAM sur l'ancienne cité romaine : CASTELLUM TINGITANUM. La ville prend le nom d'ORLEANSVILLE du nom de Ferdinand duc d’Orléans, fils du roi de France, tué dans un accident de voiture sur la route de Paris à Neuilly le 13 juillet 1842.
Cette ville eut à subir de dures épreuves dont celle de l’eau ; mais grâce à la ténacité des pionniers ils purent gagner un combat qui dura près de 80 années.
Une autre souffrance, récurrente, fut le tremblement de terre de 1954 : les 9 et 16 septembre, au cours de deux secousses espacées d'une semaine, l'épicentre de ce séisme était à Orléansville. Elle fut détruite à 90%, faisant 1 500 morts, 14 000 blessés et 300.000 sinistrés.
Je vous invite à découvrir l’historique de cette ville grâce à Monsieur Jacques TORRES, que je remercie tout particulièrement, et son remarquable site que je vous suggère de vous référer si vous souhaitez en savoir plus : http://orleansville.free.fr/accueil.html
- OUARGLA - Perle du Sud se situe à 128 mètres d'altitude, à 800 km au sud d’Alger, à 190 km à l'Est de Ghardaïa, 388 km au Sud de Biskra, et à 160 km au Sud-Ouest de Touggourt. - OUED FODDA - Elle est située à 20 km à l'Est de la ville d’ORLEANSVILLE, au confluent de l'Oued FODDA et du CHELIFF. Elle est traversée par la route nationale 4 qui est l’axe d’ORAN à ALGER. 31 mars 1873 : Par arrêté la création d’un centre de population, à OUED FODDA, est déclarée d’utilité publique.
Le village est situé au début de la profonde vallée de l’Oued FODDA (la rivière d’argent). Cet oued prend sa source dans l’OUARSENIS et parcourt 100 kilomètres avant d’être absorbé par le CHELIFF, sur le territoire de la commune.
La vallée du CHELIFF était presqu’entièrement inculte et inhabitée. Aussi loin que s’étendit la vue, on n’y voyait aucune demeure, aucun village. C’est ce qui a fait écrire au Colonel de SAINT-ARNAUD que c’était « un grand désert ». Pourtant chaque année, au printemps après avoir été pendant l’hiver une plaine balayée par les vents, avant de redevenir chaque été le royaume brûlé de la soif et de la désolation à l’atmosphère surchauffée, irrespirable, ce désert se métamorphosait pendant trois mois.
- OULED DJELLAL - OULED DJELLAL est une ville située au Sud-ouest du massif des Aurès, à environ 100 km au sud-ouest de la ville de Biskra et à 390 km au sud-est d'Alger. - OULED FAYET - Culminant à 208 mètres d’altitude le village d’OULED FAYET est située à environ 15 km au sud-ouest d'ALGER. La majeure partie de la commune est située sur un plateau délimité au nord par l'oued Draa Rebia et la RN 36 à l'Est. Au Nord-est, la zone des Grands Vents est préservée de toute construction. - PALESTRO - PALESTRO est située à 88 km à l’Est d’ALGER et à 44 km de BOUIRA, sur une boucle de l’oued ISSER. Pour l’atteindre, on peut suivre la route de TIZI-OUZOU et, au niveau de MENERVILLE, tourner à droite en prenant la direction du Sud, pour remonter la vallée de l’oued ISSER ; on rencontre d’abord la ville de BENI AMRANE. La route, et la voie ferrée entrent dans les gorges de BENI AMRANE, appelées aussi gorges de PALESTRO, gorges entaillées par l’oued sur une longueur de 4 km
Ces gorges sont tristement célèbres eu égard à la sanglante embuscade du 18 mai 1956 où vingt de nos Soldats rappelés furent tués et mutilés…
Le nom du village est issu de la bataille de PALESTRO (31 mai 1859) qui est un épisode de la seconde guerre d'indépendance italienne. Nos Zouaves, dont ceux du 3ème , lutèrent victorieusement contre un ennemi quinze fois plus supérieur en nombre.
Le village de PALESTRO, créé par arrêté du 18 novembre 1869, et érigé en section distincte de la commune mixte de DRA-EL-MIZAN, le 17 mars 1870, avait été installé sur des terrains domaniaux entourant l’ancien gîte d’étape, ou KONAK turc, du pont de BEN-HINNI, sur l’ISSER.
Il faut également rappeler que cette ville a particulièrement souffert lors des émeutes de 1871 où cinquante habitants furent massacrés. Le colonel FOURCHAULT, qui dégagea PALESTRO, fit creuser sur la place et près de l’église, une immense fosse où furent inhumées ces malheureuses victimes.
Ce village fut d’abord peuplé par les Tyroliens, les Espagnols, les Italiens et les Français (dont ceux de la Drôme) qui venaient précisément d’ouvrir la route des Gorges de l’ISSER.
PALESTRO est érigé en commune de plein exercice par décret du 25 février 1879.
- PAUL CAZELLES - Localité située à 200 km au sud d'Alger et 95 km au nord de Djelfa, 155 km à l'est de Tiaret et 140 km à l'ouest de Bousaada. - PAUL ROBERT - Culminant à 528 mètre d’altitude le village de PAUL ROBERT se situe, à l’Ouest, d’ORLEANSVILLE distant de 60 Km. Proche de la mer, le petit village est situé à 35km de LE GUELTA, commune d'El MARSA. La localité la plus proche, au Sud, est RABELAIS. - PIRETTE - En Kabylie, la commune de PIRETTE, à 282 mètres d’altitude, est située à 45 km au Sud-ouest de TIZIOUZOU et à 115 km environ au Sud-est d'ALGER. Cette localité, située en Kabylie, a été créé en 1875 sous le nom d’AÏN ZAOUÏA puis dénommée PIRETTE en hommage au valeureux colon qui fit face à des centaines d’insurgés, retranché seul dans sa ferme devenue fortin, le 9 novembre 1839. - POINTE - PESCADE - Située à environ 7 km au nord-ouest du centre-ville d'Alger, cette localité est orientée au nord au bord de la Mer Méditerranée. - PORT GUEYDON - Port Gueydon est une commune côtière distante de 70 km au nord-est de la ville de Tizi-Ouzou. Elle est située à 95 km à l'ouest de Bougie. - RABELAIS - La commune de RABELAIS est située à 27 Km au Nord-ouest de CHARON et à 42 Km de son chef lieu de département, ORLEANSVILLE. Elle est distante de TENES, port le plus proche mais aussi son siège administratif, de 80 km. - REGGANE - Dans le Sahara occidental et au centre, la ville de REGGANE est située à 135 km à vol d'oiseau au Sud-est d'ADRAR et à 145 km par la route. Elle est également au Sud de COLOMB-BECHAR, éloignée de 700 Km. - REGHAÏA - Cette commune est située sur une vaste plaine du nord de la Mitidja. Elle possède une petite bordure côtière au Nord autour de vastes plages de sable fin surplombées d'une falaise. Au nord de la commune se trouve une zone de marais humide avec un lac de 75 hectares (2,5 km de long). Elle est distante d’Alger de 28 km. La plaine d’Alger reçut les premiers colons agricoles venus de France ; ces colons eurent à combattre un ennemi l’incertitude politique liée à la poursuite de la colonisation en Algérie, et plus redoutable, la fièvre paludéenne : la Mitidja était dans son ensemble un immense marécage :
La Mitidja du nord avait été peuplée dès 1843, par la création, aux portes d’Alger, de Maison-Carrée, à laquelle en 1844 s’était ajoutée la création du Fondouk. Sept ans plus tard seulement, la marche fut reprise : de 1851 date Maison-Blanche, de 1853, Rouïba, de 1854, La Réghaïa avec 151 colons, ils seront 380 au recensement de 1897.
Vous invite à découvrir l’Histoire de cette localité peuplée en 1960 de 8 584 habitants dont 672 européens.
- REIBELL - REIBELL : A 200 kilomètres à vol d’oiseau au Sud d’Alger. C’est la région des Hauts Plateaux algérois, une région monotone et rude. C’est en 1902 que l'on implanta ce village nouveau à 834 mètres d'altitude. Il devint le chef-lieu de la Commune Mixte de CHELLALA.
Situé au cœur de la steppe centrale de l’Algérie et localisé sur les bassins versants de part et d’autre du djebel BEN HAMAD, le paysage révèle un environnement de type steppique où l’on découvre une végétation à base d’alfa et d’armoise pour l’essentiel.
Origine du Nom REIBELL : Il s’agit d’un officier : René REIBELL, né le 14 mai 1849 à DRUSENHEIM (Bas Rhin).
Le centre de population de KSAR CHELLALA ou CHELLALA, créé au début des années 1880, prend le nom de REIBELL avant 1921.
Le douar Ksar CHELLALA, constitué par arrêté du 9 septembre 1912, est érigé en commune par arrêté du 8 octobre 1956 (siège : REIBELL), dans le département de MEDEA. Une section administrative spécialisée portait le nom de CHELLALA.
- RIVET - RIVET est une commune du centre algérien située à 41 km de son chef lieu BLIDA et à 26 km au Sud-est de la ville d'ALGER. La colonisation de la partie orientale de la MITIDJA, située à l'Ouest du HAMIZ, fut complétée par la création le 5 juin 1856 d’un centre de population. Il aurait dû porter le nom de MARABOUTINE, lieu-dit sur lequel il a été établi. On lui donna le nom de RIVET en l'honneur du Général mort durant les batailles qui se sont déroulées en Crimée lors du siège de la place Russe de Sébastopol, en 1854 et 1855.
C’est une création étonnamment tardive du Second empire, intervenue en 1856, puisqu’à 2 km du futur village que DE TONNAC avait bâti la première ferme française de la MITIDJA en 1835 : l’haouch KADRA (ce nom étant celui d’un minuscule oued descendu du djebel ZEROUALA). L’implantation d’un village ayant été évoquée dès 1845 : il fallut 11 ans pour passer du projet à sa réalisation.
RIVET devint « Commune de Plein Exercice » par décret du 23 mars 1880 avec une superficie de 7 145 hectares.
Ce village destiné à 43 familles comprenait un territoire de 590 hectares formés de terres fertiles et égayé par quelques belles plantations d'orangers. Les lots de jardin étaient irrigables. Les nouveaux colons furent choisis surtout parmi les Mahonnais et ne comptèrent que quelques familles françaises installées depuis un certain temps en Algérie.
Je vous laisse découvrir cette INFO réalisée grâce aux auteurs précités. Elle met en exergue l'esprit pionnier de nos aïeux, si complaisamment terni de nos jours, alors qu’une légitime fierté, pour l’œuvre accomplie, devrait être de mise…
- ROCHER NOIR - Située à 45 km à l'est d'ALGER, à 25 km au nord de BOUIRA et à 52 km à l'ouest de TIZI OUZOU. - ROUÏBA - Culminant à 20 mètres d’altitude, la ville de ROUIBA est située à environ 22 km à l'Est d'Alger. La régence d’ALGER capitula le 5 juillet 1830 mettant ainsi fin aux actions de pirateries de plus de trois siècles.
L’histoire de ROUÏBA est intimement liée à la conquête de l'Algérie et à la mise en valeur de la plaine de la Mitidja.
La tribu des ARIBS ayant dès 1835 fait allégeance à la France, ses cavaliers s'étaient enrôlés dans le régiment de spahis auxiliaires créé par le comte d'ERLON et avaient participé à la campagne de la Mitidja, émaillée de nombreux combats et escarmouches contre la fanatique tribu des Hadjoutes, redoutables et sanguinaires pillards, faisant régner la terreur dans toute la région.
En remerciements des services rendus, à la demande du maréchal BUGEAUD, en 1846, sous le règne de LOUIS-PHILIPPE, fut décidée la création d'un territoire indigène d'une superficie de 1 600 hectares réservé à la tribu des ARIBS qui porterait le nom de ROUÏBA. Les terres seraient prélevées sur le domaine de la RASSAUTA.
Ce n'est qu'au début mars 1854 qu'eut lieu l'adjudication des 22 concessions qui furent remises officiellement à leurs propriétaires à la fin de ce mois. Chaque adjudicataire devait débourser 1 500 francs et prouver qu'il disposait sur place d'une somme équivalente pour la mise en valeur des terres et leur ensemencement. Chaque concession se composait de 5 hectares de bonne terre préalablement défrichée par l'armée 8 ha 50 ares de terre à défricher et 50 a dans la partie actuelle du village défrichés et aplanis par l'armée et réservés exclusivement à l'habitation. A cela s'ajoutaient 70 hectares de communal pour les troupeaux.
Petit à petit, le village s'équipa. En 1869 la mairie fut bâtie, et, en 1876, l'église, dont la construction fut entièrement financée par les familles européennes.
Je vous laisse découvrir l’Histoire de cette belle agglomération connue sous le pseudo de « Petite Suisse »…
- ROUÏNA - ROUÏNA est petite agglomération de 5 500 habitants (en 1954), située dans la vallée du Chélif entre SAINT-CYPRIEN-DES- ATTAFS (à 13 km) et DUPERRE (à 14 km). Créé sous le nom de Bled TCHENCHERIA, puis d’OUED-ROUÏNA, ce centre est loti à partir de 1879 et agrandi en 1881. Il est érigé en Commune de plein exercice par décret du 14 novembre 1888, rectifié par celui de 1890.
Le douar ROUÏNA est issu du territoire de la tribu des Attafs, délimité par un décret de 1867 et constitué en quatre douars : FODDA – ROUÏNA – TIBERKANIN et ZEDDIN. Il est ensuite rattaché à la commune de Saint-Cyprien-des-Attafs, puis une partie est intégrée à celle de ROUÏNA en 1888.
Je vous invite à découvrir l’histoire du village de ROUÏNA.
- ROVIGO - ROVIGO est située dans le département d’Alger (Arrondissement de Maison Blanche) à 24 km au Nord-est de BLIDA, sur la Nationale 29, et à environ 34 Km au Sud d'ALGER. La MITIDJA fut plus longue à peupler. Dès 1841, des colons, au nombre de 845, s’étaient installés à BLIDA. A côté de ce lieu, l’on créa en 1845 SOUMA, en 1846 LA CHIFFA et MOUZAÏAVILLE ; le 31 janvier 1848 : JOINVILLE, MONTPENSIER, DALMATIE et BENI MERED. Quelques mois plus tard, le 19 septembre 1848, l’on fondait EL AFFROUN, puis en 1851, BOU ROUMI ; en 1855, AMEUR EL AÏN. L’ARBA avait été colonisé en 1849 ; les colons envoyés en 1851 à OUED EL ALLEUG, BIRTOUTA et ROVIGO.
ROVIGO : Centre de population prévu dès 1845, créé par ordonnance du 21 août 1846 puis par décret de novembre 1851, érigé en Commune de Plein Exercice par décret du 22 août 1861.
A l’origine le centre de ROVIGO, 60 concessions de 6 hectares, doit son nom à SAVARY, duc de ROVIGO, général et ministre de la police de Napoléon Bonaparte, puis, sous Louis-Philippe, commandant en chef, entre 1831 et 1833 de l’armée française en Algérie.
La station thermale d’HAMMAM MELOUANE était rattachée à la commune de ROVIGO
- SAINT EUGENE - SAINT-EUGÈNE est une commune voisine et mitoyenne d'Alger qui s'étend vers l'Ouest, de la Consolation, quartier de Bab-El-Oued, jusqu'à la commune de Guyotville. Elle est située sur le versant Nord-est du massif de Bouzaréah. Elle décline de 300 mètres de haut jusqu'au niveau de la mer sur une distance d'un kilomètre. La corniche littorale est longue de 3,9 km, elle abrite des zones rocheuses et quelques plages.
La topographie de la côte algéroise est caractérisée par la succession à partir du rivage actuel et jusqu'à une altitude de plus de 300 mètres, d'une série de gradins, disposés les uns au-dessus des autres comme les marches d'un escalier. Ces marches interrompent brusquement la continuité des pentes, en général très rapides, qui bordent le littoral algérois.
Cette localité existait déjà à l'époque ottomane, elle faisait partie du fahs (banlieue) d’Alger puisqu'elle était située à l'extérieur des remparts de la Casbah. La Régence d’Alger y avait fait construire plusieurs forts pour surveiller l'entrée Ouest de la ville.
Centre de colonisation, nommé Saint-Eugène en novembre 1845 peu après sa fondation, érigé en commune de plein exercice par arrêté préfectoral du 14 septembre 1870 avec une annexe Pointe-Pescade. Une section administrative urbaine porte son nom.
Dépendant alors de l'agglomération de la Pointe-Pescade, la commune est renommée, par ses habitants, Saint-Eugène pour rendre hommage à l'administrateur civil de la ville d'Alger de 1839 à 1844, le comte Eugène Guyot.
- SAINT PIERRE-SAINT PAUL - Situé à 32 km au Sud-est d'ALGER, le village de SAINT-PIERRE – SAINT-PAUL, culminant à 117 mètres d’altitude, est implanté sur la RD 122, à 6 km de FONDOUCK (au Sud-ouest). La Province d’ALGER fut la première colonisée et sa plaine reçut les premiers colons agricoles venus de France ; ces colons eurent à combattre un ennemi redoutable, la fièvre paludéenne : la MITIDJA était dans son ensemble un immense marécage, qu’il fallut dessécher par des canaux d’irrigation, et plus tard assainir par des plantations d’eucalyptus. Le sol se montra si riche, les facilités de communication étaient si grandes, que les créations de villages se succédèrent rapidement.
La MITIDJA du Nord avait été attaquée dès 1843, par la création, aux portes d’ALGER, de MAISON-CARREE, à laquelle en 1844 s’était ajoutée la création du FONDOUCK. Sept ans plus tard seulement, la marche fut reprise, pour atteindre en 1858 : SAINT-PIERRE- SAINT-PAUL.
Le nom de ces deux grands Saints sont souvent associés puisque martyrisés à ROME (Pierre crucifié en 64 et Paul, décapité en 67).
SAINT-PIERRE-SAINT-PAUL : Cette commune se compose de deux villages rapprochés l'un de l'autre, et dont la création remonte déjà à quelques années. Ils sont reliés à la route d'ALGER à DELLYS par un embranchement de 11 kilomètres, qui part du point appelé la REGAÏA, situé à 30 kilomètres d'ALGER ; ils sont donc placés à 41 kilomètres d'Alger.
Ce village a été créé par la France en 1857 et décrété, le 18 décembre 1858, par NAPOLEON lll. Il se situe dans le département d’ALGER, canton de MAISON-BLANCHE, et deviendra commune de plein exercice en 1870.
Vous invite à découvrir l’Histoire de ce village de la Mitidja, peuplé, en 1960, de 7 956 habitants dont 191 européens.
- SAOULA - Culminant à 120 mètres d'altitude, cette localité est située à 10 km au sud-ouest d’Alger. Alger capitula le 5 juillet 1830. Dès lors sa plaine reçut les premiers colons agricoles venus de France ; ces colons eurent à combattre un ennemi redoutable, la fièvre paludéenne : La Mitidja était dans son ensemble un immense marécage, qu’il fallut dessécher par des canaux d’irrigation, et plus tard assainir par des plantations d’eucalyptus. Le sol néanmoins se montra si riche, la facilité de communication était si grande, que les créations de villages se succédèrent rapidement.
Dans le Sahel, on crée en 1842 Ouled-Fayet, El-Achour, Draria et Kaddous, Koléa ; en 1843 La-Bouzaréah, Chéraga et Saoula avec 141 colons, recensés en 1851. A celui de 1897 ils seront 554.
Vous invitent à découvrir l’Histoire de cette localité peuplée en 1960 de 6 975 habitants dont 763 européens.
- SERSOU -Occupant la partie centrale des Hauts Plateaux algériens la plaine du SERSOU s’étend dans sa surface utile, sur 60.000 hectares environ au Sud-ouest du département d’ALGER, en limite du département d’ORAN. Elle est à une distance sensiblement égale de ces deux villes, à 200 kilomètres de la mer. - SIDI AÏSSA - La ville de SIDI AÏSSA, sur les Hauts Plateaux à une altitude de 640 mètres, est située entre AUMALE qui est à 33 Km au Nord, et l’oasis de BOU SAÂDA qui est à 94 km, au Sud. - SIDI OKBA - Localité du Sud-est algérien, située à 118 km, au Sud-est de BISKRA. Elle est au centre d’Oasis, cernée par des dizaines de milliers de palmiers. SIDI OKBA est entourée par AÏN NAGA (à 19 Km), CHETMA (à 14 km) et OUMACHE (à 19 km). - SOUMA - Au pied de l'Atlas blidéen, à une cinquantaine de kilomètres d'ALGER, se trouve le petit village de SOUMA. Cette localité est située à 7 Kilomètres au Sud de la ville de BOUFARIK et au Nord-est de BLIDA, distante de 9 km. - STAOUELI - A l’Ouest d’ALGER et à 15 km, culminant à 365 mètres d’altitude, STAOUELI est à 5 km de SIDI-FERRUCH. La ville et le territoire de l'Algérie actuelle sont alors sous la suzeraineté du sultan d'ISTANBOUL depuis trois siècles sous le nom de « Régence d’Alger ». Dans les faits, l'intérieur du pays est livré à l'abandon, insoumis et réticent. Le territoire compte environ deux millions et demi d'habitants (contre 36 millions pour la France de la même époque).
En 1798, le gouvernement du Directoire achète du blé à la Régence d'Alger pour les besoins de l'expédition du général BONAPARTE en Égypte. Le blé est financé par un emprunt de la France auprès de familles juives d'Alger.
Celles-ci demandent une garantie du dey qui gouverne la ville.
En 1827, le dey d'Alger, HUSSEIN, frappe «du manche de son chasse-mouches» le consul de France DEVAL, un affairiste qui refuse non sans insolence de s'engager sur le remboursement du prêt. A cela s’ajoute également un long contentieux lié aux actions de pirateries en Méditerranée, depuis près de 3 siècles, avec un juteux marché aux esclaves et des rançons ; mais en net déclin au moment des faits.
Le contexte international est aussi marqué par l’affaiblissement de l’Empire ottoman. Le Royaume-Uni et la France sont en concurrence pour dominer la Méditerranée et se positionnent pour s’emparer des morceaux de l’Empire en voie de dislocation.
La Régence est soumise à un blocus maritime de la part de la France à partir de juin 1827, qui va durer trois ans.
Puis les troupes françaises débarquent sur la plage de SIDI-FERRUCH, selon de vieux plans de notre espion BOUTIN. Pendant ce temps, la flotte bombarde les défenses de la ville, en particulier la citadelle de FORT-L'EMPEREUR, ainsi nommée en souvenir de Charles QUINT.
Le 19 juin 1830, la bataille de STAOUELI débute, puis victorieuses nos troupes, entrent à Alger le 5 juillet.
Dès 1835, les colons s’établissent progressivement dans la banlieue d’ALGER et dans la Sahel à partir de 1842.
Le territoire qui fait partie de la commune de CHERAGAS voit s'installer des moines trappistes qui vont y fonder en 1843 un monastère cistercien. Le village de STAOUELI ne sera fondé qu'en 1855 soit plus d'une dizaine d'années après les autres villages du Sahel prévus par le plan GUYOT.
Il faut attendre 1887 pour que STAOUELI devienne une commune de plein exercice sur un territoire comprenant aussi le village de ZERALDA.
Je vous invite à découvrir l’Histoire passionnante de cette localité où le domaine BORGEAUD a succédé aux trappistes en 1904.
- SUISSE - Le Hameau ‘’SUISSE’’, limitrophe de KOLEA, comprenait ces localités (par ordre alphabétique) : BERBESSA, CHAÏBA, MESSAOUD, SAÏGR, ZOUDJ EL ABESS (devenu SAINT MAURICE) - TABLAT - TABLAT est une localité de montagne culminant à 470 mètres d'altitude sur le versant Sud de l'atlas tellien et situé à 69 km au Sud d'ALGER et 130 km au Nord-est de MEDEA, sa préfecture. - TAGUINE - Ce lieu du Sud algérien, culminant à 850 mètres d’altitude, est situé à 120 km au Sud-est de TIARET et à une trentaine de km, au Sud, de son chef lieu CHELLALA-REIBELL. - TAMANRASSET - TAMANRASSET ou Tamenghest (en arabe ou en berbère) et Fort LAPERRINE lors de la colonisation française, est située à l'extrême sud de l'Algérie, à 1 900 km au sud d'Alger, à 450 km à vol d'oiseau au sud-ouest de Djanet et à environ 400 km au nord de la frontière malienne. - TEFESCHOUN - Le hameau de TEFESCHOUN appartenait à la commune de CASTIGLIONE (à 10 Km), est situé au Nord-est de TIPASA, à environ 50 km au Sud-ouest d'ALGER et à environ 20 km à l'Est de TIPASA. - TENES - La commune de TENES, capitale du DAHRA central, est une ville côtière de la mer Méditerranée, située au Nord de l'Algérie, à mi-distance d'ALGER (à environ 215 km à l'Est) et d'ORAN (à environ 230 km à l'Ouest).ORLEANSVILLE, chef lieu départemental situé au Sud, est distant de 53 km. L’histoire de TENES a commencé il y a 3000 ans, avec les occupations successives des Phéniciens, des Berbères, des Romains, des Vandales, des Byzantins, des Arabes, des Turcs et des Français. En l’an 1302, les Andalous commencent la construction de TENES « EL HADHARA » (la ville civilisée) appelée plus tard «Vieux Ténès » par les français, et où se trouve la mosquée de Sidi MAIZA (considérée comme la 3e du pays et datant du début du 10ème siècle.
Le vieux TENES (TENEZ à l’époque), situé à un quart de lieue (1 km) au Sud du rivage, est habité par des indigènes. Cette bourgade, chétive et sale, fut cependant à une certaine époque du moyen-âge la capitale d’un petit royaume jusqu’à sa conquête et sa destruction par KHEIR-ED-DINE en 1518 : elle est entourée de remparts construits en larges pierres. Les Français, qui y pénétrèrent sans s’y installer le 27 décembre 1842, ont réparé sa mosquée, dont le minaret pointu se voit au loin ainsi que son caravansérail, et l’on doté d’une fontaine.
En 1841, après dix années d’hésitation, le gouvernement français se décide à poursuivre résolument la colonisation et charge le Maréchal BUGEAUD de mener cette entreprise à bonne fin. Le 22 décembre le colonel CHANGARNIER occupe TENES sans coup férir ; il devait y passer l’hiver. N’y trouvant que des abris insuffisants et aucune ressource pour sa cavalerie, il abandonne la place. Mais en 1843, le Maréchal BUGEAUD, arrêtant un plan de colonisation calqué sur ses objectifs de campagne, décide l’occupation de la plaine du CHELIF et la création du port de TENES, débouché naturel de cette plaine.
On construit immédiatement des baraques, des puits, des fortifications, des magasins pour l’armée, des fours ; on transporte des bois, on créé des jardins ; on fouille les ruines romaines dont on emploie les matériaux sans égards à leurs inscriptions et à leur premier usage, dit M. BERARD, ancien capitaine de corvette, puis colon à TENES : on transforme les vieilles citernes en caves, en magasins, en prison et la ville est créée.
TENES, ville d’origine antique, a été érigée en commune de plein exercice par décret du 17 juin 1854. Elle était également siège de Commune Mixte jusqu’en 1956.
Nous vous invitons à découvrir l’HISTOIRE de cette localité, grâce aux auteurs et aux sites précités, notamment celui http://www.tenes.info/, détaillée tout au long de cette monographie.
- TENIET-EL-HAÂD - Culminant à 1 108 mètres d’altitude, TENIET-EL-HAÂD est situé à 173 km au Sud-ouest d'Alger. En se dirigeant vers le Sud, s'étendent les hautes plaines, sur un itinéraire entre la vaste plaine du Chélif et celle du Sersou. TENIET-EL-HAÂD le « col du dimanche », sa vocation française prit corps dès 1843 lorsqu'un poste militaire, appelé alors Bordj, y fut installé pour protéger les populations conquises et couper les communications entre les troupes de l'Émir ABD-EL-KADER.
Ce centre de population, créé officiellement par décret du 2 août 1858, est érigé en Commune de plein exercice par décret du 27 janvier 1869.
A 2 km à l’Ouest de TENIET-EL-HAÂD, se voit une magnifique forêt de cèdres de 3 000 hectares. On y compte par milliers des arbres ayant 6 mètres de circonférence sur 18 à 20 de hauteur. Dans la forêt se trouve, à 3 Km environ du camp, et très-près de la route même de la forêt, une source d’eau ferrugineuse, dont le docteur BERTHERAND, qui lui a consacré une notice, a constaté l’analogie avec celle de Bussang, Contrexéville, Forges, Spa, etc. Il l’a employé avec succès dans l’hôpital du camp.
Je vous invite à découvrir l’histoire de cette localité, grâce aux auteurs mentionnés dans l’INFO en remerciant vivement MM. BLANES René et ROCH Francis pour l’aide apportée à la réalisation de cette monographie.
- TIMIMOUN - TIMIMOUN est une commune du Sud Algérien. Elle est la capitale de la région du Gourara, située dans l’Adrar. - TIPASA - TIPASA (signifie « lieu de passage » ou « escale ») : les gens disent TIPAZA mais l’orthographe exacte et avec un « S ». Ce centre de population agricole a été créé par décret du 12 août 1854 sur l’emplacement d’une ville romaine ; ville construite en 1863, érigée en commune de plein exercice par décret du 27 mars 1886. Cette ville berbère côtière dont elle est le chef-lieu, est située à 60 km à l'Ouest d'Alger. La présence de la mer, des reliefs du CHENOUA et de la Dahra donnent un paysage particulier et un intérêt touristique. De nombreux vestiges puniques, romains, chrétiens et africains attestent de la richesse de l'histoire de cette ville.
Notre célèbre compatriote, Albert CAMUS, y séjournait souvent eu égard au décor majestueux qui s’offrait à son regard et ses pensées florissaient…
TIPASA, c'est d'abord un village "de colonisation", c'est à dire un village d'agriculteurs, construit un peu au-dessus de la mer, à un endroit qui devait être propice à l'établissement des hommes puisque les Romains y avaient bâti une ville, et avant eux les Carthaginois et avant eux des hommes des cavernes ; un village de colonisation, c'est à peu près ce que l'on appellera plus tard un "village agricole socialiste", ça veut dire qu'on installe des gens là où il n'y a rien, et s'ils savent travailler et qu'ils ont de la chance, longtemps après vous avez un charmant village où les gens de la ville viennent avec plaisir se reposer et dire "oh là là comme c'est beau !".
Vous invite à découvrir l’Histoire de cette charmante localité qui en 1960 était peuplée de 9 295 habitants dont 554 européens ;
- TIZI-OUZOU - TIZI-OUZOU, capitale et au centre de la Kabylie, à 40 km de la mer et à 100 kilomètres à l’Est d’ALGER, à 125 Km à l’Ouest de BOUGIE. Elle est bâtie à 200 mètres d’altitude de chaque côté d’un col de 9 Km de long, qui lui a donné son nom kabyle. TIZI-OUZOU, située sur un col (col: TIZI en kabyle), n'est pas tout à fait une ville de montagne et encore moins de plaine. Tirant son nom d'une plante sauvage verte à fleurs jaunes qu'est le genêt (OUZOU en kabyle) qui embellit toute la région, elle est enserrée par le massif du BELLOUA (de 650 m d'altitude) et le massif de HASNAOUA (de plus de 600 m d'altitude).
L’Algérie à été conquise en 1830 mais la Kabylie a lutté jusqu’en 1852, année où elle a été définitivement soumise après une résistance acharnée.
TIZI-OUZOU : Centre de population formé spontanément au-dessous du fort de TIZI OUZOU en 1855, légalisé par décret du 27 octobre 1858. Il est érigé en commune de plein exercice par décret du 11 septembre 1873
Je laisse le soin au regretté M. Edgar SCOTTI de vous présenter sa région de cœur, en ayant une pensée toute particulière le concernant.
En 1955, TIZI-OUZOU avait 50 700 habitants.
- TOUGGOURT - TOUGGOURT est une commune du Sud algérien située à 160 km au nord-est d’Ouargla, à 225 km au sud de Biskra et à 600 km environ au sud-est d'Alger. - VESOUL BENIAN - Culminant à 497 mètres d’altitude, le village de VESOUL-BENIAN est situé à 76 km de la capitale ALGER dans une région très montagneuse ; au Sud d’HAMMAM- RIGHA (à 14 km). - ZERALDA - ZERALDA est située à environ 24 km au sud-ouest d'Alger.