- ABOUKIR - ABOUKIR est située dans l’Ouest algérien à13 Km au Sud-est de MOSTAGANEM, son chef lieu départemental. A partir de 1846, jusqu’en 1851, un nouvel essor fut donné à la colonisation en Algérie puisque pendant cette période 35 centres furent fondés dont ABOUKIR, qui s’appelait MASRA (écrit également MESRA) en 1848.
MASRA signifie " L’eau sort ".
MASRA : Colonie agricole créée, au lieu dit les Trois Marabouts, en vertu du décret du 19 septembre 1948, définitivement constituée par décret présidentiel du 11 février 1851, érigée en Commune de Plein Exercice par décret du 31 décembre 1856
ABOUKIR : C’est le nom donné au village de MASRA en 1856 et qui est celle d’une bataille victorieuse de BONAPARTE en Egypte survenue le 25 juillet 1799.
Le premier contingent de pionniers français, ancêtres des colons qui peuplaient le village étaient, en général, de pauvres gens, des ouvriers qui, au lendemain des trois Glorieuses, se trouvaient sans travail sur les pavés de Paris et dont le gouvernement voulait se débarrasser. On les incita à partir en Algérie, dont BUGEAUD avait préconisé l’occupation totale, donc la colonisation
C’est ainsi que va s’effectuer leur départ le 25 novembre 1848, par péniches sur la Seine, puis sur le canal de Bourgogne jusqu’à Lyon. De là, les bateaux du Rhône les emmenèrent à Marseille. Après quatre jours de mer, c’est le port de MOSTAGANEM, du moins ce qui servait de port à l’époque : une petite anse du côté de KAROUBA.
De là, les futurs colons sont dirigés avec leurs pauvres bagages vers les centres qui les attendent, sous les ordres du capitaine MANGIN. Le 26 décembre 1848, le 15ème contingent est installé par les autorités militaires sous des tentes, au bas d’une colline, au milieu d’une végétation enchevêtrée de taillis, de ronces…une vraie brousse !
Une tâche immense commence alors pour tous ces hommes dont quelques-uns sont accompagnés de leurs femmes et de leurs enfants…Ils s’appellent MARTEL, BOUTILLOL, GIRARD, TRICOT, FARGIN, DUGAY, BLESSON, LAMOTE, ISRAËL, LABORIE, JULIEN, KIRCH, GALAIS, DUMONT, BAZIN, etc... Ils vont avoir à lutter contre l’inconnu de la brousse, contre les miasmes des marais non encore assainis, contre les ardeurs d’un soleil, auquel ils ne sont pas habitués et contre la nostalgie qui, souvent, abat les plus forts. Quelques uns n’y résisteront pas et se feront rapatrier : ils seront remplacés par des soldats qui, ayant fini leur temps de service, demandent à entrer dans les colonies agricoles…
- AFLOU - La ville d'Aflou se trouve à 406 km d'Alger et 110 km à l'ouest de Laghouat. - AÏN-EL-ARBA - Dans l’Ouest algérien, à 100 mètres d’altitude, le village d’Aïn-El-Arba est situé au Nord-est d’Hammam-Bou-Hadjar, distant de près de 9 kilomètres et à 68 km d’Oran. Le village tirerait son nom AÏN (source) et de EL-ARBA (le mercredi), ce qui donne littéralement « source du mercredi » ; d’autres affirment qu’il s’agirait « de la 4ème source ». L’installation française débute en 1848 par la colonisation individuelle et la création du domaine d’Arbal, de 2 000 hectares, par Jules du PRE-DE-SAINT-MAUR. Il est situé au milieu des plaines de M’Leta, à 9 Km de Sainte-Barbe-du-Tlélat, sur la Nationale 4 qui va d’Oran à Relizane.
Gaston DOUMERGUE (1863/1937) Président de la République de 1924 à 1931, y fut juge de paix dans sa jeunesse. En mai 1930, il célèbre en Algérie, le centenaire de la présence française, accompagné d'une délégation de huit ministres et de plusieurs dizaines de députés.
Vous invite à découvrir l’Histoire de cette charmante localité, peuplée en 1960 de 7 001 habitants dont 773 européens ; où on y faisait notamment le commerce de la laine et de peaux, puis le village acquiert à la spécialité du burnous.
- AÏN-EL-HADJAR - Village situé dans le Sud-ouest algérien, culminant à 1 014 mètres d’altitude et distant de 8,5 kilomètres au Sud de SAÏDA. A la sortie de SAÏDA, si l’on voyageait en train, la voie s’élevait peu-à-peu à flanc de montagne offrant une vue magnifique sur une plaine verdoyante et boisée. Il fallait ainsi gravir environ 11 kilomètres en lacets pour atteindre les Hauts-plateaux. Enfin, au sommet le voyageur découvrait AÏN-EL-HADJAR, dernière étape avant d’entrer dans les territoires du Sud. L’air, la pureté du climat, en faisaient un lieu privilégié de villégiature des Saïdéens, à la recherche de fraîcheur d’été.
En 1877, la Compagnie Alfatière Franco-algérienne s’était installée à AÏN-EL-HADJAR, où l’eau était abondante et les terres fertiles. Le village portera d’abord le nom du député MAUGERVILLE, président de cette compagnie, puis, en 1881, celui d’AÏN-EL-HADJAR et trois ans plus tard devint commune de plein exercice.
Source ANOM : Le centre de population d'AÏN-EL-HADJAR est créé par arrêté du 20 janvier 1876 et érigé en commune de plein exercice par décret du 1e décembre 1884. Les fermes d'AÏN-MANAÂ et de TAFRAOUA lui sont rattachées par arrêté du 16 mai 1903.
Vous invite à découvrir l’Histoire de cette localité peuplée, en 1960, de 2 772 habitants dont 423 européens.
- AÏN EL TURCK - Ce village de l’Ouest algérien, culminant à 66 mètres d’altitude, est situé à une quinzaine de kilomètres au Nord-ouest d’ORAN, son chef-lieu départemental. AÏN- EL TÜRCK signifie littéralement « la fontaine des Turcs ».
Entourée par MERS-EL-KEBIR, BOU-SFER et ORAN, l’agglomération d’AÏN-EL-TÜRCK est aussi à égale distance de MERS-EL-KEBIR et du cap FALCON, sur la plage dite des Andalous. Elle bénéficie d’un climat semi-aride sec et froid.
Pour contrer la piraterie, c'est également sur la plage d’AÏN-EL-TÜRCK que débarqua, le 30 juin 1732, le comte de MONTEMAR parti d'Alicante (Espagne) le 15 du même mois. Il entra, le lendemain 1er juillet dans ORAN que les Espagnols avaient été contraints d'abandonner vingt-quatre ans auparavant.
La présence française se manifestera à AIN-EL-TÜRCK pour la première fois en 1830 : le fils du Maréchal de Bourmont débarque à la tête d'une petite troupe à MERS-EL-KEBIR et envoie un détachement prendre position entre notre village et le Cap FALCON.
Le territoire d’AÏN-EL-TÜRCK était parcouru par la tribu nomade des EL-MAR. Ils cultivaient l'orge et faisaient paître leurs troupeaux dans la plaine qu'ils désignaient sous le nom de plaine de l'EURFA (signifie le plateau : lieu élevé, hauteur en arabe). C'était des gens paisibles qui avaient la haine des turcs. Ils devinrent sans difficulté nos auxiliaires. Le 1er août 1848, le territoire d'AÏN-EL-TURCK fait partie intégrante de la commune d'ORAN. Une région où il y avait beaucoup des sources au moins huit à l'époque : les deux sources d'AÏN-OUZEL à Cap FALCON, AÏN-OUANSAR, Source Saint Maurice, AÏN-TÜRCK, AÏN-ATROUSS (Clairefontaine), Source Bailly (BOUISSEVILLE), Source Saint-Roch (source thermale aux nombreuses vertus)
Le décret du 11 août 1850, promulgué le 18 septembre suivant, prescrit la création d'un centre dans la plaine de l'EURFA.
Le 23 mars 1864, après avis des commissions consultatives, le Maréchal RANDON, Gouverneur d’Algérie érige le centre d’AÏN-EL-TÜRCK (en même temps que MERS-EL-KEBIR et BOU-TLELIS) en Commune de Plein Exercice.
A notre époque, pendant la période d’été, environ 15 000 personnes y vivaient dans les villas du bord de mer, venues d’Oran ou de ‘’l’intérieur’’ comme nous disions alors ; c’est-à-dire des villes et villages écrasés par la chaleur de l’été. La plage s’étendait sur 9 kilomètres de Saint-Roch au Cap Falcon en passant par Trouville, Bouisseville, Clairfontaine ; limitée à l’Est par MERS-EL-KEBIR et à l’Ouest par BOU-SFER. La compagnie des cars : la SOTAC assurait le trajet.
Je vous invite à découvrir cette épopée de nos aïeux grâce aux auteurs précités dans cette INFO et en vous recommandant le site, bien documenté, de Monsieur ISLIC (http://www.ainelturck.fr/index.html) si vous souhaitez en savoir plus.
- AÏN FARES -Dans l’Ouest algérien, culminant à 827 mètres d’altitude, le village d'Aïn-Fares est situé à 14 km, au Nord-est, de Mascara. En 1830, le Corps expéditionnaire français s'empare d'Alger (5 juillet), puis occupe quelques villes de la Régence d’Alger, notamment Oran et Mostaganem.
Le 7 décembre 1835, le maréchal Clauzel, secondé par les généraux Oudinot, Perrégaux et D’Arlanges prend la ville de Mascara, dont les habitants musulmans sont tous partis avant en emmenant le plus de choses possible. Ils ont aussi massacré une grande partie des Juifs qui y vivaient.
La haute plaine de Mascara, qui avait été le centre de la résistance Arabe, fut colonisée plus tard que celle de Tlemcen, plus tard aussi que celle de Sidi-Bel-Abbès. Sans doute la banlieue de Mascara fut cultivée dès 1841, et, pour assurer les communications avec Perrégaux, Dublineau fut créé en 1851. Mais la véritable exploitation agricole ne commença qu’après 1870 ; cette année-là fut créé Palikao et plus tard, en 1878, Aïn-Fares avec la présence recensée de 204 Européens.
Aïn-Fares est intégré au sein de la Commune mixte de Mascara en 1878.
Vous invite à découvrir l’histoire de cette localité peuplée en 1960 de 6 716 habitants dont 292 européens.
- AÏN KIAL - Dans l’Ouest algérien, situé à 454 mètres d’altitude et au pied du djebel SEBAA-CHOUKH, à une altitude de 493 mètres, le village se trouve, au Sud, à 17 kilomètres d’AÏN-TEMOUCHENT, sur la route de TLEMCEN. - AÏN SEFRA - Aux confins Sud Oranais, AÏN-SEFRA, culminant à 1 073 mètres d’altitude, est situé à 440 km d’Oran et à 900 km d’Alger. Très apprécié pour la beauté de ses paysages montagneux et notamment pour ses dunes qui s'étendent sur plusieurs kilomètres. C'est dit-on la porte du Sahara. En avril 1847, le général CAVAIGNAC, à la tête d’une colonne, avait déjà visité les oasis de ASLA, TIOUT, AÏN-SEFRA, SFISISSA, MOGHAR-TAHTANIA et MOGHAR-FOUKANIA, mais sans y laisser aucune installation.
Une garnison française occupe GERYVILLE (EL-BIOD), où l’inauguration du drapeau français a été célébrée le 21 mai 1853. Des reconnaissances militaires ont été poussées sur divers points du pays des OULED-SIDI-CHEIKH, des négociants y ont même fait quelques excursions : mais aucun établissement agricole n’y a été installé.
Le poste d’AIN-SEFRA fut créé en 1882 après l’insurrection de BOU-AMAMA, pour surveiller la région face à FIGUIG (Maroc) qui était alors, la citadelle et le refuge des dissidents. Les troupes françaises ont établi en effet ce poste pour contrôler cette porte du Sahara.
C’est à AÏN-SEFRA que le colonel LYAUTEY, rapidement promu général, fit ses premières armes de 1903 à 1907. C’est à lui que l’on doit la pacification de la région, la construction des pistes et du chemin de fer ; c’est également lui qui créa COLOMB-BECHAR. La gare est importante et devient un dépôt de chemin de fer et incontournable nœud ferroviaire dès 1914. Elle permit d’acheminer tous les éléments nécessaires à la pacification de la région, de transporter autant les militaires que les civils et donner naissance au village.
Je vous invite à découvrir cette localité du Sud-ouest algérien qui en 1960 avait 8 570 habitants dont 1 420 européens ;
- AÏN TEDELES - Dans l’Ouest algérien la localité d’AIN-TEDELES, culminant à 191 mètres d’altitude, est située à une quarantaine de km à l’Est de MOSTAGANEM, son chef lieu départemental. AÏN TEDELES : Colonie agricole créée en vertu du décret du 19 septembre 1848, définitivement constituée par décret présidentiel du 11 février 1851, érigée en Commune de Plein Exercice par décret du 31 décembre 1856.
Le centre de colonisation d’AÏN-TEDELES reçoit d'abord des Parisiens, boutiquiers ruinés et ouvriers sans travail après la Révolution de 1848. Cent familles sont dirigées sur le centre et logent dans des baraques en planches construites par le Génie militaire…
En 1902 La Commune de Plein Exercice d’AIN-TEDELES avait sous ses attributions:
-DJEDAOUA, fraction du douar-communes des OULED-BOU-KAMEL : 2 444 hectares,
-CHEURFA-EL-HAMADIA, partir de douar : 1696 habitants – Superficie 1 059 ha,
-GHOUFIRAT-EL-BAHRI, partie de douar : 2 072 ha,
En 1930 « Année du Centenaire », on compte 20 000 oliviers produisant 30 000 litres d'huile et conserves d'olives. On compte aussi 5 000 hectares de vigne produisant 200.000 hectolitres de vin. Peu à peu, la vigne et les oliviers remplacèrent les maigres cultures de céréales et ces essais infructueux ; le vin et l’huile d’olive vierge firent la réputation de la cité…
En 1960 cette petite ville avait 9 476 habitants.
Je vous invite à découvrir l’histoire de cette localité grâce aux auteurs cités tout au long de cette monographie.
- AÏN-TELLOUT - Aïn-Tellout, à 10 km à l’Est de Lamoricière était un simple village agricole entre Sidi-Bel-Abbes, au Nord, et Tlemcen, à l’Ouest à 32 km. Après trois siècles de vicissitudes, nous arrivons à 1830, au débarquement des troupes françaises à Sidi-Ferruch. C’est le 13 janvier 1836 que le général Clauzel entre le premier à Tlemcen. Puis, elle est abandonnée à l’émir Abd-El-Kader par le traité de 1837 et ne redevient française qu'en janvier 1842.
La Haute plaine de Tlemcen, si riche et si prospère au moyen âge, reçut ses premiers colons à la même époque que le littoral oranais (à partir de 1831). En 1842, la banlieue de Tlemcen se peuplait ; en 1849, se créaient Négrier et Bréa ; en 1850, Saf-Saf et Mansoura ; en 1851, Hennaya (Eugène Etienne) ; plus tard l’on colonisa, en 1872, Terni et en 1873, Aïn-Fezza. Ce dernier centre de population est rattaché à la commune mixte de Lamoricière, créée par arrêté du 23 septembre 1874. Il devient ensuite le chef-lieu de la commune mixte d'Aïn-Fezza (future Sebdou) constituée par arrêté du 26 mars 1884. Il est intégré à la commune d'Ifri créée par arrêté du 27 décembre 1956, dans le département de Tlemcen. Une section administrative spécialisée porte son nom.
Vous invite à découvrir l’histoire de cette agglomération du Sud-ouest algérien peuplée en 1960 de 3 332 habitants dont 154 européens.
- AÏN-TEMOUCHENT - Ville de l’Ouest algérien, culminant à 245 mètres d’altitude, située à 64 km d’Oran et de 47 km de SIDI-BEL-ABBES. AÏN-TEMOUCHENT, aux origines très anciennes puisque Phénicienne, Romaine et Berbère (l'antique ALBULAE siège au 3ème siècle d'un Évêché), puis arabe depuis le 8ème siècle de l'ère chrétienne.
Ancien camp, sur la route d’ORAN à TLEMCEN, au Sud-ouest d’ORAN, sur son emplacement un Arrêté du 26 décembre 1851 a constitué un centre de population doté d’un territoire de 1160 hectares, pour 228 familles. Les aubergistes avaient de bonne heure pressenti l’importance de ce poste et s’y étaient installés.
Le capitaine SAFRANE, est le créateur d’AIN-TEMOUCHENT
Le plan du village a été fixé par arrêté du 2 novembre 1852. Les conditions naturelles sont les meilleures. Circulation de la route de TLEMCEN, sol fertile et arrosé ; abondantes ressources en bois de construction, chaux, pierres, terre à brique et à tuile.
Le décret du 26 décembre 1851 crée le Centre d’AÏN-TEMOUCHENT avec 226 feux et puis, le 27 janvier 1869, il est érigé en Commune de plein Exercice
Vous invite à découvrir l’Histoire de cette belle agglomération de l’Ouest algérien qui en 1960 totalisait 33 577 habitants dont 8 442 européens.
- AÏN-TINDAMINE - Localité de l’Ouest algérien, culminant à 1 015 mètre d’altitude, située au Sud-ouest de Le-Télagh, distant de 17 km et à 4 km, à l’Est de Magenta. La banlieue de Sidi-Bel-Abbès fut peuplée en 1849 et progressivement la domination française s’étendit vers le Tell.
Le Tell en Algérie est la région où la terre produit des céréales sans irrigation et le Sahara la région ou les pluies sont insuffisantes pour la culture des céréales.
En 1879 la région du Télagh conquise ouvrit la porte des Hauts Plateaux et l’on crée Magenta. Sur un plateau boisé et ondulé, Aïn-Tindamine faisait partie de la Commune Mixte du Télagh.
MAGINTA : Centre de population installé à l'automne 1869 près d'un camp retranché, au lieu-dit El-Hassaïba, est officiellement créé par décret du 6 avril 1870 sous le nom de Magenta.
Il est érigé en commune par arrêté du 27 décembre 1956 (avec le centre d'Aïn-Tindamine et une partie du douar Mezaourou), pour une courte période dans le département de Tiaret.
- AMMI-MOUSSA - C’est en 1831, le 4 janvier, que les Français arrivent à ORAN ; sa banlieue reçut des colons agricoles treize années plus tard seulement. La région est occupée par les Français en 1840 pour commander la vallée de l'Oued Riou et protéger la plaine du Chélif, ce point a une assez grande importance stratégique. Les Béni-Ouragh de la région d'Ammi-Moussa avaient prêté allégeance à l’Emir ABD-EL-KADER.
Commune mixte créée autour de 23 douars de Béni-Ouragh, le 14 septembre 1859 par Napoléon lll. Près de fort La Redoute qui fut bâti en cet endroit sous le commandement du maréchal Aimable Pélissier et inauguré par l’Empereur en 1865, il s'est groupé un certain nombre d’européens qui bientôt ont formé un petit village de 435 habitants au lieu-dit AMMI-MOUSSA
Culminant à 168 mètres d’altitude, cette localité du Sud-ouest algérien est située à 25 km au Sud-est d’Inkermann.
Créée en territoire militaire par arrêté du 6 novembre 1868, elle est érigée en commune de plein exercice par arrêté du 18 mars 1871. La commune mixte de territoire civil est créée par arrêté gouvernemental du 1er décembre 1880 et supprimée par arrêté du 4 décembre 1956.
Vous invite à découvrir cette localité peuplée en 1960 de 4 707 habitants dont 178 européens.
- ANDALOUSIE FRANCAISE - Dans l’Ouest algérien, l’oranie est un des départements français qui a existé entre 1848 et 1962. - AOUBELLIL - Dans l’Ouest algérien, à 611 mètres d’altitude, la commune d’AOUBELLIL est située au sud de l'Oranie, exactement à 10 km au sud de DEMALHERBE et de 25 km du chef-lieu d’AÏN-TEMOUCHENT (environ 100 km d’ORAN vers le sud-ouest) - ARZEW - ARZEW ville côtière de l'Ouest algérien, à 131 mètres d'altitude, est située au Nord-est d'ORAN à environ 35 km. L'orthographe de cette localité a varié en fonction de la langue de transcription :
ARZEW (avec « w » final) est due à Thomas SHAW, voyageur anglais qui a publié « Voyages dans plusieurs provinces de la Barbarie et du Levant » à Londres en 1743,
ARZEU (avec « u » final) a été celle adoptée par l'administration coloniale française
ARZEW, l'ancienne Arsennaria des Romains, est une ville en ruines, située à trois kilomètres environ de la mer. A notre arrivée en Algérie, elle était habitée par une tribu kabyle du Maroc qui était venue s'y établir sous la protection du gouvernement turc. Lorsque nous nous emparâmes d'ORAN, le 4 janvier 1831, cette colonie rechercha notre amitié et fournit même à la garnison tout ce qu'elle put lui procurer. Indigné de voir des musulmans être les pourvoyeurs des chrétiens, ABD-EL-KADER fit enlever secrètement le chef de cette colonie, et le conduisit à MASCARA où il mourut étranglé. Instruit de cet acte de violence et de l'irritation qu'il avait causée parmi les habitants, le général DESMICHELS se détermina à occuper non ARZEW, mais son port (LA-MERSA) qui est une excellente relâche.
ABD-EL-KADER voulut nous disputer cette position et entra dans ARZEW avec un petit nombre de troupes, mais il ne dépassa pas les faubourgs, et se borna à en faire évacuer les habitants. Quelques-uns de ces malheureux vinrent s'établir sous notre protection à ORAN et à MOSTAGANEM ; la plupart se mêlèrent aux tribus arabes de la plaine de CEÏRET. L'émir ne pouvait se maintenir dans ARZEW, ville ouverte et sans ressources; il l'abandonna après l'avoir occupée quelques jours et se porta sur TLEMCEN.
ARZEW est occupée en 1833, par les Français, sous les ordres du général DESMICHELS. Le traité du 26 février 1834 entre DESMICHELS et ABD-EL-KADER, conserve la ville aux Français (ARZEW y est mentionné en arabe ARZIOU et en français ARZOWE).
Ils appelèrent la ville antique le Vieil-ARZEU puis SAINT-LEU lorsque le centre de population se forma à l'Ouest près des ruines de la cité romaine, à partir de 1846. Une ordonnance du 12 août 1845 décide qu'il serait créé à ARZEW un centre de population de 200 familles.
Le choléra a frappé la ville d'ARZEW :
Nous relevons par année un nombre de décès évolutif : 1847 = 74 décès ; 1848 = 123 décès ; 1849 = 146 décès ; en 1850 = 50 décès ; en 1851 = 187 décès ;
La commune faisait partie du département d'ORAN
Nous vous invitons à découvrir l'HISTOIRE de cette localité, grâce aux auteurs et aux sites précités, détaillée tout au long de cette monographie.
- ASSI-BEN-OKBA - Localité de l’Ouest algérien, culminant à 111 mètres, située à 19 Km à l’Est d’ORAN. Le 18 novembre 1848 les premiers colons français arrivent à ASSI-BEN-OKBA.
Là, en présence d’un plateau mamelonné sous lequel existent d’importantes nappes phréatiques alimentant des puits arabes creusés probablement par les Turcs, s’étend une garrigue de chênes verts entremêlés d’oliviers sauvages, de lentisques et de palmiers nains. Les arbres rabougris et les arbustes donnent un sous-bois dense où se mêlent les feuilles de cistes, des lavandes, des daphnés, asphodèles, iris sauvages et des narcisses. Ce couvert végétal cache un sol maigre recouvrant un sous-sol calcaire, désagrégé en pierraille qu’il faudra enlever pour cultiver ainsi les racines profondes et résistantes des palmiers nains.
ASSI-BEN-OKBA est un centre de peuplement en voie de construction, protégé par un petit détachement aux ordres du lieutenant SAVIN, su 12ème Léger jouissant d’un pouvoir presqu’absolu, qui ne connait que la discipline et dépend du capitaine MILLERON installé à FLEURUS.
Le campement de SIDI-ALI consiste en trois grandes baraques en bois, sans plancher ni cloisons, ni tables ni bancs. Ce provisoire allait durer un an et chaque jour, après le défrichement, deux à trois kilomètres de marche étaient nécessaires pour rentrer au camp. Là, rien pour s’asseoir, rien pour se coucher, rien pour s’isoler. 26 personnes se retrouvent dans chaque baraque, une gamelle et une marmite ayant été distribuées à chaque famille.
- ASSI-BOU-NIF - Le village est situé à une quinzaine de kilomètres sur la route qui mène à Mostaganem et ses immenses plages de sable fin, en passant par l’incontournable Arzew. Il est distant de 20 km de la ville d’Oran. - BAUDENS - Dans l’Ouest algérien, à 544 mètres d’altitude, le village de BAUDENS est situé à 17 km à l’Est de Sidi-Bel-Abbès. Les événements militaires qui s’étaient succédé sans interruption depuis le 4 janvier 1831, date de la prise de possession d’Oran par le général Damrémont, n’avaient pas permis de s’occuper sérieusement de la colonisation. L'indécision du gouvernement, fruit de son hésitation entre l'occupation de quelques ports et l'extension de la conquête, favorisa l'affirmation d'un adversaire qui sut s'imposer aux tribus de l'Oranais, Abd-El-Kader.
Héritant de cette encombrante conquête, LOUIS-PHILIPPE roi des français, hésite entre l'évacuation des troupes (demandée par l'Angleterre et les libéraux) et leur maintien (souhaitée par une opinion publique patriotique). L'annexion de l'Algérie est finalement proclamée en 1834. La conquête du territoire commence.
En 1849, la colonisation française a progressivement fait son œuvre.
A partir de 1856 datent les créations des villages de Prudon et Sidi-L’Hassen, de 1858, Ténira, de 1863, Les-Trembles et Sidi-Kaled, de 1869, Lamoricière, de 1870, Chanzy, de 1872, Deligny, de 1874, Mercier-Lacombe, de 1875, Parmentier et Lamtar, de 1877, de BAUDENS.
Le centre de population d’El-Ksar (Keçar), créé par décret du 23 septembre 1875, prend le nom de BAUDENS par décret du 26 juillet 1883 pour honorer la mémoire d’un médecin chirurgien des Armées. Celui-ci a tour à tour exercé en Algérie, au début de sa conquête, en France et enfin en Crimée, pendant la guerre opposant la France et ses alliés à l'Empire Russe.
Vous invite à découvrir l’Histoire de cette localité, peuplée en 1960 de 2 425 habitants dont 167 européens.
- BELLE-CÔTE - Dans l’Ouest algérien, ce lieu est situé à 12 km au Nord-est de MOSTAGANEM. BELLE-CÔTE était un village très prospère sur le plateau de MOSTAGANEM, à 253 m d'altitude, à 2 km de la rive gauche du Chélif, en face des escarpements du DAHRA (au Nord), à 6 km de la Méditerranée. Mécontent de son nom arabe AÏN-BOUDINAR, qui veut dire « la source de l'Homme aux sous du Financier », le village a obtenu de le remplacer par celui de BELLE-CÔTE
Il a été fondé en 1849 par des concessionnaires venant de différentes parties de la France. Au début, tout comme TOUNIN, notre village dépendait de la mairie de PELISSIER avant d’être érigé en Commune de Pleine Exercice.
Je vous invite à découvrir l’Histoire de cette belle province de l’Ouest algérien.
- BELLEVUE - Dans l’Ouest algérien la commune de BELLEVUE, à 185mètres d’altitude, est située à 3,7 km à l’Ouest d'AÏN TEDELES et à 24 Km à l’Est de MOSTAGANEM, son chef lieu de département. Plusieurs travaux retracent l’histoire de ces colonies de 1848 et tous témoignent des difficultés d’adaptation des colons, pour beaucoup des artisans parisiens. S’ils relatent le « calvaire » de ces volontaires, dévorés par les fièvres et décimés par le choléra, rares sont ceux qui mentionnent la présence de médecins à leurs côtés. Le contrôle sanitaire des nouveaux villages est en effet essentiellement effectué par des médecins militaires, qui ont laissé des témoignages sur les débuts douloureux de cette opération.
Son nom d’origine SOURK-EL-MITOU a fait l’objet d’une déformation en SOUR-KEL-MITOU (le rempart des massacrés) dont il ne reste que des ruines en 1830. La déformation du nom s'explique par le grand marché (souk) qui s'y tenait, mais on ne sait pas qui en est à l'origine.
Le village-centre est une des colonies agricoles constituées en vertu du décret de l'Assemblée nationale française du 19 septembre 1848. Il est constitué sous le nom de SOUK-EL-MITOU, sur un territoire de 1 747hectares, annexe d’AÏN-TEDELES, et sera renommé BELLEVUE.
Louis THIREAU voit ainsi BELLEVUE en 1900 : « SOUK-EL-MITOU (le rempart des massacrés) est situé sur une plateforme, analogue à celle d’AÏN TEDELES, dominant le Chélif. Sur le talus qui élève le village au-dessus du fleuve on voit s’étager de magnifiques vergers remplis d’arbres fruitiers et admirablement arrosés par les sources qui coulent en abondance en contrebas de la principale place. Sur son emplacement, il existait autrefois une ville arabe importante qui avait été concédée par le sultan à Abou BERK, en l’an 767 de l’Hégire (1365). Depuis une dizaine d’années, on a jeté sur le Chélif le pont dit de l’ACHASTA, qui relie le village à partie occidentale du DAHRA ».
En 1962 vivaient 9 000 habitants dont 186 Européens.
- BENI SAF - BENI-SAF, est une ville, un port, des plages, un splendide aquarium, et une douceur de vivre, à quelques 100 Km de la frontière Algéro-Marocaine, dans l'Ouest Algérien. Elle se situe à environ 30 km à l'ouest d'Aïn Témouchent et 120 km au sud-ouest d'Oran. - BLAD TOUARIA - Il est situé dans l’Ouest algérien à 8 km au Nord-ouest de BOUGUIRAT et à 5 Km au Sud d’ABOUKIR. MONSTAGANEM, son chef lieu de département, est au Nord-ouest, à 17 km. TOUARIA est le nom attribué à un ensemble de tribus ayant toujours vécu sur les vastes terres agricoles composant celle localité devenue commune par la volonté Française. BLAD veut dire terre (s). D’où l’appellation BLAD TOUARIA signifiant « terre des TOUARIA ».
BLAD-TOUARIA : Colonie agricole encore à l’état naissant bien que sa fondation remonte à l’année 1849 quand des Alsaciens, des Lorrains, des gens des Vosges et de tout l’Est arrivent. Ils trouvent un territoire couvert de palmiers-nains, mais comme le terrain est sablonneux, on défriche plus facilement. Dans presque toutes les colonies naissantes, les premiers colons font du charbon avec les broussailles provenant des défrichements, et le produit de cette industrie leur permet d’attendre des temps meilleurs.
A cause des tergiversations de l’administration, le premier groupe de colons n’arrive que le 27 novembre 1851. D’autres convois arrivent le 24 décembre, les 24 janvier, 10 février et 24 mars 1852. A cette époque le centre comptait 54 familles, soit un total de 312 habitants.
Son premier Maire fut M. PETRUS BOREL (1809/1859), Inspecteur de la Colonisation, ami de BAUDELAIRE, qui a été aussi secrétaire du Maréchal BUGEAUD ; c’est un écrivain de style romantique. Il n’hésita pas à utiliser ses deniers personnels en plus de ceux de l’administration pour sortir de la faim ses administrés, mais aussi du froid et de la misère… Erigée en commune de plein exercice en 1869, la population de village est issue de toutes les régions de France, notamment d’Alsace, de Lorraine, d’Espagne (du sud), d’Italie, Malte, Sicile. Emigrés de la misère pour certains, en quête de découvertes et d’aventures pour d’autres.
Chacun apporta sa tradition familiale : les Alsaciens cultivaient les choux pour leur choucroute hivernale qu’ils gardaient dans des tonneaux de bois, l’Espagne, sa mouna, le riz à toutes les sauces : le caldéro chez les pêcheurs et bien d’autres mets appréciés par toute la population composée d’agriculteurs, forgerons, mécaniciens, prêtres, instituteurs, gardes-champêtres, distillateurs, bourreliers, employés de mairie.
En 1954 BLAD-TOUARIA avait 5 848 habitants dont 264 Européens.
- BONNIER - Dans l’Ouest algérien, la localité de Bonnier, culminant à 496 mètres d’altitude, est située au Nord-ouest de Sidi-Bel-Abbès distant de 11 km. Le 10 novembre 1835, le maréchal Bertrand Clauzel (1772/1842) se lance à partir d’Oran dans une grande expédition visant la prise de Mascara. Dans son trajet vers la capitale de l’Emir Abd-EL-Kader, il établit plusieurs relais fortifiés à des endroits stratégiques dont un sur le plateau de Sidi-Bel-Abbès et ce, afin de surveiller voire de contrôler les indigènes des régions entre Mascara et Tlemcen ou encore entre Oran et les hauts plateaux. La haute Plaine de Sidi-Bel-Abbès, moins élevée que celle de Tlemcen, ne fut cependant colonisée qu’un peu plus tard. La banlieue de Sidi-Bel-Abbès fut peuplée en 1849, de 1856 datent Prudon et Sidi-Lahssen (Détrie) qui comptabilisa 515 habitants, au premier recensement de 1851.
TESSALA : centre créé en 1868 dans le canton de Sidi-Bel-Abbès - Commune de plein exercice en 1905. A l'origine, Aïn-Trid (Bonnier) était une annexe de Tessala. Vous invite à découvrir l’Histoire de cette localité peuplée en 1960 de 1 209 habitants dont 65 européens.
- BOSQUET - Dans l’Ouest algérien, culminant à 263 mètres d'altitude, ce village est distant de CASSAIGNE de 7 km et aussi à 35 km de MOSTAGANEM, situé au Sud-ouest. Centre de population créé au lieu dit BLAD-EL-HADJADJ en 1873, nommé BOSQUET avant 1878, érigé en commune de plein exercice par décret du 8 juillet 1885.
BOSQUET pour honorer la mémoire du Maréchal Pierre, François, Joseph BOSQUET qui dirigea le Corps français pendant la guerre de CRIMEE (1854/1855).
- BOSSUET - Dans le Sud-ouest algérien, à 1 310 mètres d'altitude, cette commune de montagne est située entre le Djebel Merhoum (sommet à 1 404 m) et le massif des monts de Daya à l'Est. BOSSUET est distant de 13 kilomètres à l’Est de MAGINTA. Initialement appelé DAYA, ce chef-lieu de cercle, avant poste militaire, est occupé au commencement de 1845, pour remplir le vide entre Sebdou et Saïda. Il est situé à l’entrée des Hauts Plateaux, à 153 kilomètres d’Oran, à 71 km de Sidi-Bel-Abbès ; dans un pays boisé, fertile, arrosé par d’abondantes sources, sur un sol des plus favorables à la colonisation, dès que la route de Sidi-Bel-Abbès en rendra l’abord facile, et que des terres seront livrées à la propriété privée. Malgré le caractère provisoire et peu facile de l’installation, la population civile, attirée par la présence de la garnison, y a exécuté quelques cultures. Les relations naturelles de Daya sont avec Sidi-Bel-Abbès.
Son activité principale était la cueillette de l’alfa. De nombreux travailleurs, parmi lesquels les Espagnols sont en majorité, viennent du littoral et même du dehors se louant pour la saison. Ces vastes steppes prennent alors une animation extraordinaire ; puis, la récolte finie, ils s’en retournent à travers le Tell, et les Plateaux, un moment plein de vie, sont rendus à leur uniformité désolante et à leur morne solitude.
Le 21 juillet 1900, devenu BOSSUET, ce centre créé en en 1878 dans le Sud du département d'Oran arrondissement de Saïda, au pied des Monts de Daya coiffés, selon les saisons : soit d’un capuchon de nuages annonçant la pluie, soit d’un manteau de neige d’une dizaine de centimètres d’épaisseur, pendant quelques journées en hiver.
Le nom de BOSSUET pour honorer la mémoire de notre célèbre Prélat, écrivain et prédicateur.
BOSSUET est érigé en commune par arrêté du 27 décembre 1956, dans le département d'Oran.
Vous invite à découvrir l’Histoire de cette agglomération, peuplée en 1960 de 1 297 habitants dont 190 européens.
- BOU-HANIFIA - Culminant à 237 mètres d'altitude, la ville de BOU HANIFIA est également une station thermale située à 20 km au Sud-ouest de Mascara et à 100 km au Sud-est d’Oran. - BOUGUIRAT - Dans l’Ouest algérien la commune de BOUGUIRAT est située sur la route nationale, entre MOSTAGANEM (à 28 Km, à l’Ouest) et RELIZANE (à 31 km à l’Est). La création officielle de la commune de BOUGUIRAT date du 31 mai 1862, après proposition du Gouverneur RANDON et signé le 16 avril 1862 à Paris et ce, par décision de Napoléon III, si l’on se réfère aux documents et la carte de la ville puisés dans les archives qui date de 1877 et établis par le préfet d’Oran ETRELLE et le topographe PASTEL
Dès l'annonce de la création du village, de nombreux candidats à la propriété se présentent. Pourtant les concessions proposées ne sont pas gratuites. Chaque colon doit s'engager à bâtir à ses frais une construction en rapport avec la valeur des terres qui lui sont concédées, et ce, dans un temps donné sous peine d'être évincé. Il est en outre imposé de « 1 franc par hectare de lots ruraux et de 0,50 c par are de lots à bâti ». Ce qui n'empêche pas la demande d'être grande ! Devant son importance, l'administration fait un choix. Elle établit trois listes ; celle des inadmissibles, celle des douteux, celle enfin des admissibles. Finalement, 48 noms sont retenus.
L'année commence, le 3 janvier 1863 exactement, par l'inauguration du nouveau centre « sous les auspices de M. le général LAPASSET alors colonel d'état-major commandant la subdivision de MOSTAGANEM ». Alors, peu à peu, la vie démarre et s'organise dans cet embryon de village où n'existent ni mairie, ni école, ni église.
Le village de BOUGUIRAT n'étant créé qu'avec ses seules ressources, l'Etat ne l'avait doté d'aucun bâtiment civil public. Chaque colon s'active à s'installer, à construire son toit, à s'entourer d'un jardin où il plante des arbres « de toutes espèce », à défricher les terres de sa concession. Comme il faut assurer la nourriture de chaque famille, une décision commune est prise : la création d'un troupeau de porcs, bêtes qui ne demandent que peu de soins
De septembre à novembre 1863, on entreprend une œuvre d'utilité publique : la construction d'un canal de dessèchement et d'assainissement du marais situé au sud, le long de l'ancienne route de MOSTAGANEM-RELIZANE à environ 2 km du village car ce marais « est un danger pour la santé des habitants ». Les moustiques y prolifèrent et propagent le paludisme qui fait des ravages.
Malgré des conditions de vie très difficiles, sa population « en majeure partie travailleuse et énergique » a réussi malgré les grandes difficultés que lui procuraient « la nature du sol, l'insurrection, les épidémies, les sauterelles » à bâtir en peu de temps, un vrai village…
- BOUKANEFIS (ou BOU-KANEFIS) à 19 km, au Sud- ouest, de SIDI BEL ABBES - BOU-SFER - Dans l’Ouest algérien la localité de BOU-SFER, à 91 mètres d’altitude, est située à 15 kilomètres à l’Ouest d’ORAN ; son chef lieu départemental. « AÏN- BOUCEFAR pour les Espagnols du 18e siècle est devenu AÏN- SIDI-BOU-ASFAR en 1843, AÏN- BOURFAR en 1845, BOU-SFER en 1850, « la Source Jaune ».
C’est en 1831, le 4 janvier, que les troupes Françaises arrivent à ORAN.
Dès 1832, les militaires français jugent une installation possible en ce point. Il n’existe qu’un obstacle : le manque de communication avec ORAN. La sécurité est loin d’être assurée car, en 1839-1840, on se battra encore entre MERS- EL-KEBIR et BOU-SFER, au col de KHEDIDJA.
En 1836, l’ingénieur d’Oran, PEZERAT propose de construire un blockhaus au débouché du ravin de BOU- SFER et la fondation d’un établissement agricole sur les ruines des Andalouses.
En 1841, la pacification achevée, les premiers colons français apparaissent dans la plaine, à BOU-SFER.
En 1843, la région est incorporée dans la « Banlieue d’Oran ». Une reconnaissance y étudie la possibilité d’établissements, sur 7 000 hectares, « près de la source de BOU- ASFER abritée par un petit bois de figuiers pouvant alimenter un village de 80 feux ».
En 1850, le lotissement de BOU-SFER est achevé...
Nous vous invitons à découvrir l’HISTOIRE de cette localité, grâce aux auteurs et aux sites précités, détaillée tout au long de cette monographie.
- BOU-TLELIS - Dans l’Ouest algérien, culminant à 104 mètres d’altitude, BOU-TLELIS est situé au Sud-ouest de Misserghin à 16 km. M. Robert TINTHOIN, Docteur es-lettres et archiviste en chef du département d’Oran précise : « En 1842-43, sur la piste poussiéreuse l’été, boueuse l’hiver, jamais sûre, reliant Oran à Tlemcen par Ain-Temouchent, existe la koubba du marabout Sidi Boutlélis, rappelant que là est enterré un saint musulman ‘’Le Père des sacs’’, savant philosophe et ascète qui portait, par humilité, une djellaba taillée dans le même tissu que les ‘’Tellis’’, grands sacs en laine où les musulmans mettent leurs céréales.
D’après une autre version, ce surnom fait allusion à un miracle : le marabout étant parvenu à nourrir 300 cavaliers durant trois jours consécutifs avec l’orge et le blé extraits des sacs dont un seul âne était chargé. Le sultan AEK s’étant battu contre les douars au lieu-dit du marabout Bou-Yacor, la commune prend le nom de Dar-Lila en souvenir de cette bataille qui se termina en faveur des amis des Français. BOU-TLELIS s’est aussi appelé Malabiod (Eau blanche) pour devenir finalement BOU-TLELIS ».
Colonie agricole créée en vertu du décret du 19 septembre 1848, centre de population constitué définitivement par décret du 4 juillet 1855, érigé en commune de plein exercice par décret du 23 mars 1864.
Vous invite à découvrir l’Histoire de cette localité peuplée en 1960 de 9 052 habitants dont 1 149 européens.
- BREA - Dans l’Ouest algérien, la localité de BREA, culminant à 830 mètres d’altitude, est une annexe de TLEMCEN ; elle lui était distance de 4 km. TLEMCEN ville d’origine romaine, occupée par l’armée française le 30 janvier 1842, est érigée en Commune de Plein exercice par décret du 17 juin 1854. Lui était alors rattaché le Centre de population de BREA créé par arrêté du 11 janvier 1849.
Le village de BREA, ouvrant la couronne Nord de TLEMCEN, se construit sur le lieu-dit La Ferme. L’exploitation agricole commence dès 1843.
Situé entre la route de NEMOURS et le ravin d’AÏN-EL-KELB, il est reconnu comme centre de colonisation par décret du 11 janvier 1849 et on lui donne le nom d’un général tué pendant les journées de février 1848, sur les barricades, à Paris.
A cette époque, BUGEAUD est commandant en chef de l’Armée et on peut facilement comprendre le choix du nom de BREA au village, créé presque à la même époque.
On connait la description du centre à ses débuts : une enceinte, entourant 630 hectares, 42 maisons avec un jardin construites par l’Etat, des fontaines et abreuvoirs. La population est essentiellement constituée d’anciens militaires démobilisés à TLEMCEN, la plupart déjà mariés, et entrainés par le héros d’AÏN-TEMOUCHENT, le capitaine SAFRANE qui fait également venir des compatriotes de son Béarn natal.
Je vous invite à découvrir l’histoire de cette localité grâce aux Auteurs précités en remerciant tout particulièrement Madame Catherine LANGE et Robert GARIDOU pour cette heureuse présentation
- BURDEAU - BURDEAU culmine à 903 mètres d’altitude. Cette localité du SERSOU est située à 40 km à l’Est de TIARET et à 20 Km au Sud-ouest de VIALAR. - CACHEROU - Dans l’Ouest algérien, cette localité est située à l’Est de MASCARA, distant de 20 kilomètres. Après la prise d’Alger et les conquêtes du littoral algérien, en France la Révolution de 1830 marque le temps des incertitudes quant au devenir des territoires conquis. La Monarchie Orléaniste qui considérait, à juste titre, l'État major de l'Armée d'Afrique comme peu sûr, fut d'abord favorable au rembarquement mais recula ensuite par crainte des réactions de l'opinion publique… qui oscillait entre inquiétude et orgueil face au succès de l'expédition. Sans directives précises les généraux Gouverneurs improvisent leur politique au gré de leurs tempéraments. Dans l'anarchie qui submerge le pays, les chefs et les notables musulmans cherchent une direction et un Maître.
En 1834, deux pouvoirs s'affirment. Dans le Constantinois, le bey Hadj Hamed s'est maintenu. Il assure l'ordre par la violence et négocie avec Français et Ottomans. A l'Ouest, un jeune marabout mystique issu d'une famille noble, ABD-EL-KADER s'est fait reconnaître à 24 ans comme « Emir el Moumenin (Commandeur des Croyants) » par quelques tribus de la région de Mascara.
Le 16 mai 1843, vers onze heures, chasseurs, gendarmes et spahis aux ordres du duc d’Aumale, fils de Louis-Philippe, qui le poursuivaient depuis plusieurs semaines, arrivaient à Taguin au sud d’Alger. Un éclaireur musulman, Ahmar ben FARRATH, aperçut la smalah d’ABD-EL-KADER. Les spahis du colonel YOUSOUF (ou YUSUF) furent les premiers à attaquer, suivis par les chasseurs d’Afrique du duc constitués en réserve. En une heure et demie, les tentes de cette capitale ambulante qui abritait environ 20 000 âmes et 5 000 combattants étaient détruites, les membres de la famille de l’émir capturés. Malheureusement, ABD-EL-KADER est absent. Il ne se rendra qu’en 1847 et sera incarcéré à Pau puis à Amboise.
La haute plaine de Mascara qui avait été le centre de résistance arabe, fut colonisée plus tard que celle de Tlemcen plus tard que celle de Sidi-Bel-Abbès. Sans doute la banlieue de Mascara fut cultivée dès 1841, et, pour assurer les communications avec Perrégaux, Dublineau fut créé en 1851 ; mais la véritable exploitation agricole ne commença qu’après 1870. Cette année là fut créée Palikao, puis vinrent, en 1873, Fékan, Traria et Franchetti, en 1874, Froha, en 1875,
CACHEROU: Le centre de population est créé en 1874 en territoire de commandement. Il est établi officiellement en 1887 (expropriation de terrains par arrêté du 2 novembre). Il est érigé en commune par arrêté du 23 octobre 1956 (avec le douar Nesmoth de la commune mixte de Cacherou), dans le département de Mostaganem.
Sur le territoire de cette commune se trouve, au milieu de la tribu des Hachem – Cheraga, le petit douar de Tirrennifine où naquit l’émir ABD-EL-KADER.
Vous invite à découvrir l’Histoire de ce bourg, peuplé en 1960 de 4 657 habitants dont 67 européens.
- CASSAIGNE - Dans l’Ouest algérien, région du DAHRA, culminant à 302 mètres d’altitude et situé à 45 km au Sud-ouest de son chef lieu départemental Mostaganem, CASSAIGNE était connu pour être le siège de la Commune Mixte de même nom. A la veille de la Toussaint rouge (nuit du 31 octobre au 1er Novembre) de 1954, ce petit village d’alors eut le triste privilège d’avoir un des premiers civils français tués. Un jeune homme nommé FRANÇOIS Laurent venant de MOSTAGANEM, essuie des coups de feu après OUILLIS. Il se dirige vers CASSAIGNE pour avertir la Gendarmerie et sonne au portail qui est fermé. Le jeune homme fut abattu devant ce portail où il demeura jusqu’au matin, car les gendarmes, entendant les coups de feu, n’ouvrirent pas !
Nous lui rendons hommage avec également une pensée émue pour toutes les victimes innocentes de cette triste nuit. Bien plus tard nous apprendrons que la première victime de cette guerre est Monsieur Georges, Samuel AZOULAY, chauffeur de taxi assassiné à Oran le 31 octobre 1954 à 22 heures.
A sa création, en 1874, notre village a pris le nom d’un officier français, le colonel Paul CASSAIGNE, tué au combat décisif de MALAKOFF (CRIMEE) en 1855.
Sur les 50 familles admises au peuplement de CASSAIGNE, on compte 24 familles alsaciennes-lorraines. Les terres y sont de bonne qualité, sans être de premier choix. Elles sont surtout très propices à la culture de la vigne et la proximité de la mer rafraîchit un peu les températures, permettant un climat sain et tempéré.
En 1956 notre village devient une Commune de Plein Exercice et totalisera, en 1960, 8 581 habitants dont 579 européens.
- CHANZY - Culminant à 750 mètres d’altitude, la ville de CHANZY, dépendant du canton de BOUKANEFIS à 14 km et du chef-lieu d'arrondissement SIDI-BEL-ABBES, à 32 km, est construite presque à la limite de l'étroit passage que la rivière s'est frayée dans la montagne avant de s'étendre dans la vaste plaine de TIFFILES et de SIDI-BEL-ABBES. C’est en 1831, le 4 janvier, que les Français occupèrent ORAN ; sa banlieue reçut des colons agricoles treize ans plus tard seulement.
La haute plaine de SIDI-BEL-ABBES fut colonisée et la banlieue de BEL-ABBES fut peuplée en 1849. Puis en 1856 ce fut PRUDON et SIDI-L’HASSEN ; en 1858 TENIRA, en 1863 LES TREMBLES et SIDI-KALED, en 1869 LAMORICIERE et en 1870 CHANZY avec une population de 24 habitants recensée en 1871.
Le centre de population de SIDI-ALI-BEN-YOUB est créé avant 1870 et est occupé par des Alsaciens et des Lorrains en 1872. Il prend le nom de CHANZY (ancien gouverneur de l'Algérie) par décret du 26 avril 1883 et est érigé en commune de plein exercice par décret du 17 avril 1884. Un hameau est créé à 2 kilomètres du centre par décret du 6 avril 1870.
Les débuts furent très difficiles. Les colons entreprirent courageusement l’assainissement de l’oued SKOUNA, mais ils ne purent résister à la terrible malaria qui les emporta presque tous. Leurs enfants racontaient, impressionnés, l'histoire de ces durs et lugubres premiers débuts et ne manquaient pas d'ajouter les quantités de sulfate de quinine que tous, petits et grands, absorbaient quotidiennement. Mais, l'air empoisonné par les exhalaisons putrides et malsaines était plus fort que toutes les précautions préventives.
L'autorité militaire, soucieuse de la santé de ces premiers arrivants, détacha du bordj de TIFFILES, des pénitenciers pour le défrichement et l'assainissement de ce vaste bas-fond. Ceux-ci moururent en grand nombre, fauchés par la terrible malaria. Ces longs et pénibles travaux furent heureusement couronnés de succès.
Le touriste repose maintenant sa vue sur cette terre noire, jamais épuisée, produisant, deux fois l'an, des légumes et des céréales aussi abondantes que superbes, là où était le marais.
Vous invite à découvrir l’Histoire de cette localité peuplée en 1960 : de 4 445 habitants dont 548 européens.
- CLEMENCEAU ou LA STIDIA - Village de l’Ouest algérien situé à 62 km d’ORAN et à 14 km de MOSTAGANEM, sur la route qui relie ces deux villes. C'est aussi une station balnéaire. - COLOMB-BECHAR - Ville du Sud-ouest algérien qui est distante d’Alger de 1 100 km et à 80 km de la frontière marocaine. Le Sud-Oranais était le point de contact de la pénétration saharienne et marocaine. Dès la conquête des Oasis, la France avait été amenée à utiliser la ligne de communication naturelle de la Zousfana et de la Saoura pour relier les régions nouvellement occupées au Sud de la province d’Oran. Historiquement, la ville de COLOMB-BECHAR ne figure en tant que telle sur les cartes qu’après la conquête française (1903). Le douar BECHAR, reçu le nom de COLOMB, premier officier à avoir fait une incursion dans la région dès 1870.C’est le premier pas vers la création de COLOMB-BECHAR. Puis les Territoires du Sud ont été créés par la loi du 24 décembre 1902. Il s'agit des territoires militaires relevant du gouverneur général de l'Algérie. Une importante communauté juive s'installe à partir de 1904, sur l'incitation des autorités françaises, soucieuses de développer cette partie de territoire nouvellement conquise, de la province marocaine du Tafilalet.
Vous invite à découvrir cette localité qui, en 1947, abrita le Centre d'Essais d'Engins Spéciaux nouvellement créé.
- DELIGNY - Dans l’Ouest algérien, culminant à 466 mètres d’altitude, à 15 Km, au Nord-est de SIDI-BEL-ABBES et à 5 Km de PRUDON (SIDI-BRAHIM) dont il est séparé par la MEKERRA, se situe la localité de ZAROUELA devenue plus tard DELIGNY. Il a été créé, par la France, dans le département d’ORAN :
-de 1841 à 1851 = 42 centres;
-de 1851 à 1861 = 30 centres;
-de 1861 à 1871 = 7 centres;
-de 1871 à 1879 = 36 centres.
La haute plaine de SIDI-BEL-ABBES, moins élevée que celle de TLEMCEN, ne fut cependant colonisée qu’un an plus tard. La banlieue de BEL-ABBES fut peuplée en 1849, de 1856 datent PRUDON et SIDI L’HASSEN (DETRIE), de 1858, TENIRA, de 1863, LES TREMBLES et SIDI KALED, de 1869, LAMORICIERE, de 1870, CHANZY et en 1872, ZAROUELA qui deviendra plus tard DELIGNY.
Son territoire, situé dans les HASSASNA, a une contenance de 1 685 hectares, 80 ares, sur lesquels 78 hectares 55 ares constituent des propriétés privées ; le surplus, qui appartenait à l’Etat, a été divisé, dans le principe, par les soins de l’Administration militaire, en 45 lots de ferme attribués totalement à des colons du pays.
Ce centre, placé dans une position des plus salubres, possédant des terres fertiles, ayant, après bien des efforts, son alimentation en eau potable complètement assurée, offre aux colons qui y ont été installés toutes les conditions de réussite désirables.
C’est le 27 décembre 1890 que ZAROUELA fut rebaptisée DELIGNY, afin d’honorer, par décret, la mémoire d’un illustre officier général aux services éminents.
- DESCARTES - Dans l’Ouest algérien, sur la nationale 7, culminant à 708 mètres d’altitude, DESCARTES est situé à 43 km, à l’Est de TLEMCEN et à 43 km, au Sud-ouest de son chef-lieu d’arrondissement SIDI-BEL-ABBES. Un poste est érigé sur la rive droite de la MEKERRA, face au mausolée de SIDI-BEL-ABBES. Vers 1840, ce gîte d'étape est transformé en campement provisoire puis en poste permanent deux ans plus tard afin de mieux surveiller les tribus. Puis le 12 juin 1843, le général BUGEAUD donne l’ordre au général BEDEAU d’installer un camp retranché derrière un fossé et des remparts construits par les chasseurs d’Afrique et la Légion étrangère. Dès le 18 juin, 18 légionnaires commencent à construire le camp de BEL -ABBES, vivent dans l'isolement et sont constamment confrontés à des difficultés de ravitaillement.
En 1847, une ordonnance royale décide que le poste militaire de SIDI-BEL-ABBES doit être érigé en ville. Dès lors, en 1849, la haute plaine de SIDI-BEL-ABBES fut colonisée avec la création de sa banlieue. En 1856 datent PRUDON et SIDI-L’HASSEN, de 1858 TENIRA, de 1863 LES TREMBLES, de 1869, LAMORICIERE, de 1870, CHANZY, de 1872, DELIGNY, de 1874, MERCIER-LACOMBE, de 1875, PARMENTIER et LAMTAR, de 1877, BAUDENS et TABIA, de 1879, TELAGH, de 1889, TASSIN et 1897, DESCARTES.
Le nom de notre village est celui du philosophe, mathématicien et physicien René DESCARTES (1596/1650).
Vous invite à découvrir l’Histoire de ce village, peuplé en 1960 de 5 868 habitants dont 847 Européens.
3/ POLEMIQUE :
« Les Vampires à la fin de la Guerre d’Algérie – Mythe ou Réalité ? »
Le professeur PERVILLE a souhaité que son texte soit diffusé afin d’attirer votre attention sur la réponse qu’il vient de faire à son ancienne étudiante Malika RAHAL, sur un sujet qui ne doit pas vous être indifférent. Je vous invite à sa lecture car c’est très intéressant eu égard à la méthode de certains historiens :
« Faire l’histoire, ce n’est pas écrire ce qu’il nous plaît de croire, c’est écrire ce que nous sommes obligés de croire ! ».
- DETRIE - Située à 6 km, au Sud-Ouest, de Sidi Bel Abbès et à 500 mètres d’altitude sur la rive de l’oued Mekerra. - DOMBASLE - Dans l’Ouest algérien, le village de DOMBASLE est situé au Sud-est de PALIKAO, distant de 16 kilomètres. La ville de MASCARA, à l’Ouest, est à 36 km. - DUBLINEAU - Localité de l’Ouest algérien, culminant à 135 mètres d’altitude, située à 21 km au Nord-ouest de Mascara. Initialement Oued-El-Hammam, cette localité est devenue en 1851 Dublineau pour honorer la mémoire d’un Maréchal des Logis qui en 1845 avait tenu tête à l’ennemi, dans un blockhaus dont il avait la garde, jusqu’à l’arrivée des renforts.
A noter qu’Oued-El-Hammam est aussi le nom d’une rivière qui prend naissance à Bou-Hanifia qui s’écoule vers Dublineau en passant par El-Guetna (région de naissance de l’émir Abd-El-Kader).
Vous invite à découvrir son Histoire.
- EL-ANCOR - BOU-SFER, centre de population peuplé vers 1850 dans la plaine des Andalouses est régularisé en 1854 ; il est érigé en Commune de plein exercice par arrêté préfectoral du 28 octobre 1869. Il est agrandi en 1875 puis amputé du territoire constituant la commune d'EL-ANCOR à partir du 1er juin 1892 (par décret du 14 avril). Six hectares sont ensuite réunis à la commune d'AÏN-TURK par décret du 28 mars 1899. EL -ANCOR, situé au pied Nord du massif d’Oran (589m), est érigé en Commune de Plein Exercice par décret du 14 avril 1892 avec un territoire communal s’étendant su 15 290 hectares en plaine, coteaux et montagnes boisées. Son annexe des Andalouses située à proximité du cap LINDLES était très connue pour l’eau d’excellente qualité de sa source d’AÏN M’SABETH, ainsi que pour sa belle plage qui inspira de nombreux artistes.
La nouvelle municipalité ne prend pas le nom des Andalouses, qui est celui du village de la plage, mais celui d'EL-ANSOR ou El-ANçOR, d'après un village situé à 3 Km environ à l'intérieur, à 75 mètres d'altitude, au pied du BEN-SABIHIA (591m), la montagne oranaise d'où l'on a correspondu par signaux lumineux avec les sierras d'Andalousie, par dessus la mer, pour rattacher la triangulation de l'Afrique à celle de l'Europe.
Je vous invite à découvrir cette région grâce à l’auteur, le regretté Edgar SCOTTI, qui de belle manière, nous narre cette belle et riche localité.
- ER-RAHEL - Dans l’Ouest algérien, à 52 km au Sud-ouest d’Oran, le village d’ER-RAHEL, culminant à 125 mètres d’altitude, est également distant de 31 km d’Aïn-Témouchent, de 10 km de Lourmel et de 21 km de Boutlélis. ER-RAHEL est situé à proximité du « Puits du campement » : Le centre de colonisation créé le 2 septembre 1859 par décret impérial est devenu commune de plein exercice en 1884 après avoir été reconnu comme hameau de Lourmel en 1874.
« Le nom d’ER-RAHEL signifie « la ville aux eaux abondantes » ; il viendrait de l’appellation arabe : Hassi-Ghella dont le nom est resté à un ravin qui débouche au Nord du village. C’est en Algérie une richesse incomparable. Le Rio-Salado, nommé Fluven-Salsum par les Romains et Oued-Mellah par les Arabes a une eau jaunâtre ; l’oued Sassel une eau très pure douce mais qui devient saumâtre en période de sécheresse en raison de la proximité de la Sebkha ; enfin l’oued Ouzzert laisse couler une eau limpide de ses nombreuses sources.
Vous invitent à découvrir l’Histoire de cette localité de l’Ouest algérien peuplée en 1960 de 7 686 habitants dont 994 européens.
- EUGENE ETIENNE (HENNAYA) - Initialement appelée HENNAYA cette localité, culminant à 429 mètre d’altitude, est située au Nord-ouest de Tlemcen à environ 10 km. Quand en 1830, l’armée française débarque en régence turque, Dey et Beys ne gouvernent plus le pays et Tlemcen se soumet au sultan du Maroc. Cette suzeraineté s’exerce jusqu’en 1833, à ce moment l’émir ABD-EL-KADER la reconnaît et rétablit avec le concours des Hadars (ou Maures) une certaine autorité dans la ville.
ABD-EL-KADER, mis en possession de Tlemcen par le traité de la TAFNA du 20 mai 1837, en fit sa capitale ; il chercha vainement à restaurer à son profit l’empire des anciens émirs ; mais, le 30 janvier 1842, Tlemcen est définitivement occupée par l’intervention du général BUGEAUD. Il installe une forte garnison qu’il confie au général BEDEAU. Dès lors cette région, devenue française, est progressivement colonisée.
En effet la haute plaine de Tlemcen, si riche et si prospère au moyen âge, reçut ses premiers colons à la même époque que le littoral oranais (à partir de 1831). Les futurs colons, au nombre de 240, étaient à Tlemcen, en attente d’une concession. La plupart sont des soldats démobilisés. Et on s’aperçoit que les quatre villages de la couronne tlemcénienne n’ont pu donner satisfaction à ceux qui veulent cultiver la terre. On pense alors qu’un nouveau village peut être construit à une dizaine de kilomètres de la Subdivision. Des études sont entreprises, des difficultés surgissent avec l’administration et on doit une fière chandelle au général MAC-MAHON d’avoir pu obtenir gain de cause dans cette création.
En 1842, la banlieue de Tlemcen se peuplait ; en 1849, se créaient Négrier et Bréa ; en 1850, Saf-Saf et Mansoura ; en 1851, HENNAYA. A partir du 8 janvier 1922 le village prend la nouvelle appellation d’EUGENE-ETIENNE-HENNAYA afin d’honorer la mémoire de l’ancien député d’Oran en 1882, du Sénateur, et de l’ancien ministre leader du Parti colonial, décédé en 1921. EUGENE-ETIENNE était né à ORAN en 1844 et la région veut garder le souvenir de celui qui a passé son enfance à TLEMCEN.
La vigne s’est imposée à EUGENE-ETIENNE-HENNAYA et on construit une cave coopérative en 1923, avec 53 adhérents, pouvant loger à cette date 10 000 hectolitres de vin. Huiles et vins de la localité jouissaient d’une bonne réputation.
Vous invite à découvrir l’Histoire de cette agglomération peuplée en 1960 de 8 787 habitants dont 785 Européens ;
- FERRY - Ville de l’Ouest algérien, culminant à 74 mètres d’altitude, située à 10 Km au Nord-ouest de Zemmora. Ce nouveau centre de colonisation, fut probablement choisi parce qu'il était à la croisée de la route Oran- Alger, en cours de construction et de la route du sel des Bédouins et des Targuis se rendant aux salines, mais aussi par la présence du barrage romain sur l'oued
OULED-DJEMAA devenu FERRY dépendait de la Commune Mixte de Zemmora
Le 19 Août 1893, par note, le Gouverneur général décide que le Centre de colonisation d’Ouled-Djemaâ s’appellera Ferry en mémoire du grand homme politique récemment disparu.
Vous invite à découvrir l’Histoire de cette localité peuplée en 1960 de 4 494 habitants dont 279 européens.
- FLEURUS - Situé à 20 kilomètres à l’Est d’ORAN, son chef lieu départemental, FLEURUS est aussi distant de 8 km du village de SAINT-CLOUD. C’est en 1831, le 4 janvier, que les troupes Françaises arrivent à ORAN.
A partir de 1846 et jusqu’en 1851, un nouvel essor fut donné à la colonisation, et le système qui fut adopté et qui a été généralement suivi par les divers administrateurs qui se sont succédé dans le gouvernement de l’Algérie, consista à transformer graduellement les redoutes ou les camps retranchés en villes et en centres de colonisation autour desquels rayonneraient d’autres centres.
Pendant cette période quinquennale, 35 centres furent fondés dont FLEURUS. Pour les peupler il fallait trouver des volontaires…
FLEURUS est le nom d’une victoire de la République, survenue le 26 juin 1794, face aux autrichiens.
Cette colonie agricole de 1848 est située, avec HACI-BEN-FERREAH et SAIN-LOUIS, sur le revers oriental de la plaine de TELAMINE. Le sol, d’une nature assez ingrate, a exigé des travaux pénibles qui ont transformé la surface : il est des plus favorables à l’élève du bétail. L’administration a dû suppléer à l’insuffisance des eaux par des norias.
Les débuts furent très difficiles et l’on a recensé 102 décès en 1849.
Vous invite à découvrir l’Histoire de cette belle province de l’Ouest algérien.
- FRANCHETTI - Dans le Sud-ouest algérien, au Nord de SAÏDA son chef lieu situé à 30 Km sur la RN 6, et au Sud d’OUED TARIA distant de 15 Km - FRENDA - Nid de verdure sur les hauts plateaux, aux portes du désert, à 220 km d’Oran , 110 km de Mascara et avec Tiaret à 50 km à l’Est, Frenda est un nom berbère voulant dire « doux repos ». - FROHA - A 458 mètres d’altitude, dans l’Ouest algérien,Froha est situé au Sud de Mascara, à 12 Km, sur la Route Nationale 6. Cette localité est proche de Thiersville, 8 Km au Sud-est. En1833, les Hachem font leur soumission au Maréchal Clauzel et un escadron de Spahis ne tarde pas à établir son cantonnement sur les terres abandonnées parles nomades et leurs troupeaux, au pied d'un mamelon surmonté d'une Koubba. Les soldats commencent aussitôt des travaux de défrichement et se livrent à la culture, mais la véritable exploitation agricole ne commence qu’après 1870. Sont créés Palikao, puis en 1873, Fékan, Traria et Franchetti ; en 1874 ce fut le tour de Froha.
Le village de Froha forme une section de la commune mixte de Mascara. Il est situé dans la plaine d'Ighriss, à 10 Km de Mascara, sur la route de Saïda, dont il forme la première étape. Vous invite à découvrir l’Histoire de cette localité de l’Ouest algérien peuplée en 1960 de 1 018 habitants dont 113européens.
- GERYVILLE - Ville du Sud-ouest de l’Algérie, culminant à 1 313 mètres d’altitude, située à 370 km au Sud-est d’Oran, à 520 km au Sud-ouest d’Alger et à 500 km au Nord-est de Colomb-Béchar. La région est riche en sites préhistoriques sur lesquels on rencontre de nombreuses gravures rupestres.
Les figurations y sont essentiellement animalières (bubales, panthères, antilopes) mais plusieurs représentations humaines y sont associées.
La ville de GERYVILLE se situe au Sud-ouest du djébel Amour, dans l’Atlas Saharien. Poste, dont la fondation remonte à 1852, commande et surveille le Pays des Ouled- Sidi-Cheikh, puissante tribu maraboutique dont les insurrections ont souvent troublé le Sud oranais et qui, révoltée en 1864 ne s’est soumise qu’en 1883.
La 1ère pierre fut posée le 25 novembre 1852 et le poste a failli s'appeler Lignyville du nom du Lieutenant-colonel Deligny, directeur des Affaires Arabes de la région.
En décembre 1853, alors que les travaux étaient fort avancés et le lendemain de la prise de Laghouat, le Général Pélissier dans une lettre au lieutenant Segretain, ordonnait : « Je décide que le poste que vous construisez s'appellera GERYVILLE, et la Tour détachée se nommera Deligny ». Et c'est ainsi qu'est né Géryville, du nom du Colonel Géry, qui avait fait une incursion avec une petite colonne en 1843 à El-Bayadh, point d'eau avec quelques ruines de ce qui fut un Ksar
Vous invite à découvrir l’Histoire de cette localité peuplée en 1954 de 48 126 habitants dont 528 Européens.
- GUIARD - Localité de l’ouest algérien, située à 8 km au Sud-ouest d’AÏN-TEMOUCHENT sur la route de BENI-SAF, n’est séparée de ce port minier que de 16 km. Située à une altitude de 371 mètres au-dessus du niveau de la mer, le climat y est très sain avec des sources donnant une eau d’excellente qualité utilisable pour l’alimentation et pour l’irrigation des jardins.
Ce centre a été créé en 1890, pour 75 feux (foyers), sous le nom de GUIARVILLE en hommage à la mémoire du compagnon, médecin militaire, du colonel FLATTERS mort avec lui, à BIR-EL-GHARAMA, en 1881, lors de la traversée du Sahara
Pour le peuplement il est issu des gens d’origine des Hautes Alpes, de confession protestante. Leurs ancêtres étaient originaires du canton de VAUD et avaient émigré dans les Alpes à la suite d’excommunications et de persécutions. C’est ainsi que GUIARD sera, avant l’indépendance, le siège du Pastorat protestant de la région.
En 1900, GUIARD, simple hameau, dépendait administrativement d’AÏN-KIHAL a été peuplé avec des agriculteurs venus du Gers et des Hautes Pyrénées.
Le développement du vignoble oranais et notamment celui de GUIARD met en évidence le fait que toutes les cultures locales, celle de la vigne était la plus adaptée au climat de cette région. Avec toutes les activités qui lui sont associées, fourniture de plants, soins culturaux, constructions de caves, transports de vin et des sous produits, la viticulture occupa un rôle très important dans l’emploi de la main-d’œuvre et l’économie de ce département.
Vous invite à découvrir cette localité de l’ouest Algérien peuplée en 1960 de 7 167 habitants dont 514 européens ;
- HAMMAM BOU HADJAR - Situé dans l’Ouest algérien HAMMAM-BOU-HADJAR est distant de 20 km d'AÏN-TEMOUCHENT (au Sud-ouest) et de 71 km d'ORAN (au Nord-est). Cette localité culmine à 150 m et les plages de la Méditerranée ne sont qu'à 20 km. Le nom se compose de HAMMAM, « bain » accolé à (BOU, « père de », « qui tient la qualité de », « qui possède » et HADJAR, « pierre ». Ce qui donnerait littéralement « le bain (la source) de la pierre ».
Par ailleurs en ce lieu existait un saint homme, Sidi Ahmed BOUHADJAR, qui a donné son nom à un marabout éponyme lequel aurait à son tour donné son nom à la ville. Enfin, le nom HADJAR pourrait aussi faire référence à la tribu des HADJARIA. La proximité des sources thermales est à l'origine du nom du village d'HAMMAM-BOU-HADJAR.
L’autorité militaire d’ORAN décida en 1839, l’implantation d’un poste militaire à AÏN-TEMOUCHENT.
Le corps d’expédition formait l’effectif de deux compagnies d’infanterie de ligne, d’éléments du Génie et de divers services.
L’antenne médicale était très réduite. Il y eut d’abord l’installation des tentes et des premières murettes avant la construction des remparts. Les chefs militaires savaient qu’une grande ville romaine existait là dès le troisième siècle de notre ère, sur l’emplacement d’AÏN-TEMOUCHENT et que cette ville s’appelait « Albulae ». Elle a été détruite, au 7e siècle le terrible séisme qui l’a engloutie. Distante de seulement de 25 km il semble difficile de ne pas envisager le prolongement de cette catastrophe jusqu'aux points de peuplement voisins comme HAMMAM-BOU-HADJAR, zone marquée de failles volcaniques profondes et de vastes échancrures terrestres comme le fameux " Fer à Cheval ", voisin de la ville, qui constitue l'affaissement tellurique le plus marqué de la région.
Vous invite à découvrir l’Histoire de cette commune, peuplée en 1960 de 13 988 habitants dont 2 285 européens.
- JEAN MERMOZ - Village de l’Ouest algérien situé à 10 Km de Saint-Denis-Du-Sig (au Nord-est) et à 14 Km de Perrégaux. Dès 1845, Saint-Denis-Du-Sig eut ses colons agricoles et en 1858 à Perrégaux, qui mérite ici une précision : « La riche plaine de l’Habra notamment ‘’laissée en arrière dans tous les projets de colonisation’’ à cause de son insalubrité, attira l’attention. Vivant dans des gourbis, sur les rives de l’Habra ou près de la Redoute de Perrégaux, 80 colons français et étrangers, en 1855, défrichaient et cultivaient les petits lots loués par le Domaine. En 1856, l’Administration mettait en vente 4 000 hectares de terres divisées en 85 lots…C’est pour la sécurité et la commodité de ces colons qu’on décréta, le 29 juillet 1858, la création de la commune de Perrégaux …»
Initialement dénommé BOU-HENNI, ce centre a été créé en 1875 ; il forme une section de la Commune de Saint- Denis- du-Sig.
Reconstruit après les inondations de 1927, entre 1930 et 1933, le village de Bou-Henni reçut le nom de Jean MERMOZ, en 1938, en hommage à l'aviateur qui avait survolé l'Afrique à bord de son hydravion appelé « la Croix du Sud ».
Vous invite à découvrir l’Histoire de cette localité peuplée en 1960 de 3 251 habitants dont 330 Européens.
- KLEBER - Dans l’Ouest Algérien, culminant à 172 mètres d’altitude, le village de KLEBER est situé à 9 Km à l’ouest d’ARZEW. Colonie agricole créée en vertu du décret du 19 septembre 1848, définitivement constituée par décret présidentiel du 11 février 1851, érigée en commune de plein exercice par arrêté préfectoral du 22 septembre 1870, confirmé par décret.
Ce centre dénommé pendant quelques mois NEGRIER prend le nom définitif de KLEBER pour honorer la mémoire du célèbre général de la Révolution qui eut le commandement de l'Armée en Egypte après le départ de Bonaparte. Il écrasa les Turcs à Héliopolis, étouffa la révolte au Caire et tomba sous le poignard d'un fanatique.
Je vous invite à découvrir l’Histoire de cette belle localité devenue commune de plein exercice en 1870
- KRISTEL - KRISTEL est un village portuaire, situé sur la côte Méditerranéenne à 26 km à l’Est d’Oran et à 11 km de Saint-Cloud. Napoléon III signa un décret, le 31 décembre 1856, érigeant le centre de SAINT-CLOUD en commune de plein exercice. En 1857, elle comprenait aussi les annexes de Sainte-Léonie (rattachée en 1872 à Arzew), Renan et KRISTEL.
SAINT-CLOUD : Centre de population créé par ordonnance royale du 4 décembre 1846, colonie agricole créée en vertu du décret du 19 septembre 1848, définitivement constituée par décret présidentiel du 11 février 1851. SAINT-CLOUD est érigé en commune de plein exercice par décret du 31 décembre 1856, avec une nouvelle délimitation par décret du 18 février 1860 avec pour annexe : KRISTEL.
Vous invite à découvrir l’Histoire de ce petit village maritime de l’Ouest algérien.
- INKERMANN - Culminant à 46 mètre d’altitude cette localité du Bas-Chélif est située sur la RN 4 à 9 km, à l’Est de SAINT-AIME et à 23 km à l’Ouest de CHARON. C’est en 1831, le 4 janvier, que les Français arrivent à Oran ; sa banlieue reçut des colons agricoles treize années plus tard, seulement.
Pendant la décennie 1860-1870 un temps d'arrêt dans la marche de la colonisation est imposé par le gouvernement impérial qui avait conçu de faire de l'Algérie un royaume arabe. Ce projet, qu'ils combattirent très énergiquement, empêcha le maréchal PELISSIER, gouverneur général, et M. MERCIER-LACOMBE, sous-directeur général des affaires civiles, de donner à la colonisation l'impulsion qu'ils lui avaient imprimée au début de leur administration dans la province d'Oran.
Tous leurs efforts vinrent échouer contre les tendances d'une politique anti-colonisatrice qui marqua d'une façon si pénible pour l'Algérie la période de 1860 à 1870.
Néanmoins des centres ont été créés aux périodes précisées : Bouguirat et Mocta-Douz (1862) ; Les Trembles et Sidi-Khaled (1863) ; Oued-Imbert (1864) ; Palikao et INKERMANN (1870).
INKERMANN : Centre de population créé par décret du 28 janvier 1870, sur le territoire de l'oued Riou, érigé en commune de plein exercice par décret du 6 janvier 1891.
C'est en souvenir de la sanglante et victorieuse bataille s'étant déroulée en Crimée, au cours de laquelle les Zouaves du général BOSQUET avaient, baïonnette au canon, escaladé les pentes de l'Alma, jugées inaccessibles par les Russes et occupé la ville d'Inkermann que ce nom fut donné au nouveau Centre de Colonisation, et c'est aussi un souvenir de ce fait d'armes, que ce pont qui à Paris enjambe la Seine et dont une statue de pierres est l'ornement, est appelé Pont de l'Alma.
Vous invite à découvrir l’Histoire de cette localité, peuplée en 1960 de 13 342 habitants dont 1 272 européens.
- LAFERRIERE - Le village de LAFERRIERE, à 157 mètres d’altitude, est situé au Sud-ouest d'Oran, à 58 km, et à 6 km au Nord de son chef lieu départemental : Aïn-Témouchent. C’est le 4 janvier 1831 que les Français s’installèrent à Oran.
Après l'attaque, sans succès, d'Oran, tenue par les Français, du 3 au 8 mai 1831 par l'Émir Abd-El-Kader, il s'ensuit une période de 17 ans de luttes.
En décembre 1847, Abd-El-Kader, l’Émir de Mascara, se rend aux Français. Depuis le début de l'invasion française en Algérie (1830), le souverain s'oppose violemment aux colons en menant une guerre sainte appelée « Jihad ». Chassé du Maroc, où il s'était réfugié, il est contraint de se rendre au général Lamoricière. L’émir sera emprisonné à Toulon puis libéré en 1852 par Napoléon III. Pour la France, la reddition du plus fervent opposant à la colonisation en Algérie marque le début de l'occupation totale du pays.
Autour de la grande sebkha d’Oran, le mouvement de colonisation ne se prononça que plus tard. En 1855 seulement, l’on créa Bou-Tlélis, en 1856 Lourmel, en 1858 Aïn-El-Arba, en 1859 Er-Rahel et Rio-Salado ; l’on rejoignit ainsi Aïn-Témouchent, où des colons agricoles s’étaient installés dès 1851 et près duquel avait été peuplé en 1855, Aïn-Khial.
Dans la même région, plus tard, furent colonisés, en 1874, Hammam-Bou-Hadjar et le futur LAFERRIERE avec 73 personnes dont 31 colons.
Vous invitent à découvrir l’histoire de cette localité de l’ouest algérien peuplée en 1960 de 5523 habitants dont 894 européens.
- LAMORICIERE - Localité de l'ouest Algérien située à 21Km à l’est de Tlemcen et culminant à 702 mètres d’altitude. La haute plaine de Sidi-Bel-Abbès fut colonisée plus tardivement et la banlieue de Bel-Abbès fut peuplée à partir de1849. De 1856 datent Prudon et Sidi-L’hassen, de 1858, Ténira, de 1863, Les-Trembles et Sidi-Kaled et en 1869 celui de Lamoricière. Le village prend le nom de Lamoricière, en 1869, en hommage à Juchault De-Lamoricière (1806/1865) Général de l’Armée d’Afrique, qui organisa les Zouaves. Le centre de population d'Ouled-Mimoun est créé par décret du 13 octobre 1858 et prend le nom de Lamoricière vers 1869.Il devient une section de la commune de Tlemcen ; la section est ensuite rattachée à la commune mixte de Lamoricière par décret du 23 juin 1875, puis érigée en commune de plein exercice par décret du 12 avril 1884.
Vous invitent à découvrir l’histoire de cette localité, peuplée en 1960 de 6 065 habitants dont 1 015européens.
- LAPASSET - La commune de LAPASSET est située à l'Est de MOSTAGANEM, sa préfecture, qui lui est distante de 50 kilomètres. - LARTIGUE - LARTIGUE, dans l'Ouest Algérien, est située à 27 Km au Sud-est d'Oran. On lui avait donné des faux airs de hameau pour préserver son anonymat. C'était quand même une entité disposant d'un terrain d'aviation règlementaire qui, malgré son clocher factice, prit peu à peu l'allure d'une vraie base aérienne, après la déclaration de guerre à l'Allemagne du 3 septembre 1939. Située à proximité du village de TAFARAOUI dont elle a initialement porté le nom, la base aérienne française de LARTIGUE a fonctionné de 1940 à 1964. Elle fut nommée ainsi en l'honneur du contre-amiral Jean LARTIGUE, né le 26 juillet 1886 à MARSEILLE et tué à ROCHEFORT lors d'un bombardement allemand le 20 juin 1940.
Pour aller à Oran il fallait, au tout début, emprunter le célèbre Bouyouyou, petit train à vapeur, qui venait d’HAMMAM BOU HADJAR.
- LAVAYSSIERE - Localité de l’Ouest algérien culminant à 250 mètres d’altitude ; elle est située à 18 Km au Nord-est de Tlemcen. C’est en 1831, le 4 janvier, que le général Damrémont fait son entrée à Oran. Le Bey d’Oran, Hassan s’étant retiré, les tribus de l’intérieur se précipitent sur les garnisons turques créant une certaine anarchie.
Dès lors Tlemcen fit sa soumission au Maroc ; mais la ville comptait alors deux partis : les Turcs et Les Kouloughlis qui se rangèrent du côté des Français, et les Maures ou Hadars qui bientôt se déclarèrent pour Abd-El-Kader; mais Mustapha Ben Ismaël, qui occupait le Méchouar, remit la ville au maréchal Clauzel en 1836.
Tlemcen occupée par le général Clauzel en 1836 est énergiquement défendue par le général Cavaignac; cependant le traité de la Tafna (20 mai 1837) cède la ville à Abd-El-Kader qui en fait sa capitale.
Tlemcen est investie ensuite par les troupes du Général Bugeaud, fin janvier 1842, et devient définitivement une possession de la France ; aux alentours quatre villages sont créés : Négrier, Saf-Saf, Hennaya et Bréa ; plus tard l’on colonisa, en 1872, Terni, en 1873, Aïn-Fezza, en 1897 enfin Turenne.
Sur la route de Tlemcen à Rachgoun, Montagnac fut créé en 1879 et en 1891 Sidi-Youssef avec 60 colons recensés en 1897.
Vous invitent à prendre connaissance de l’Histoire de cette localité peuplée en 1960 de 3 409 habitants dont 412 européens.
- LE TELAGH - Le Telagh est situé à une cinquantaine de kilomètres au sud de Sidi Bel Abbès et environ cent trente de kilomètres de la mer. Cette cité culmine à 984 mètres d’altitude. - LES ABDELLYS - Localité de l'Ouest Algérien, culminant à 432 mètres d’altitude, située à proximité de PONT-DE-L’ISSER. Dans cette région, dès 1841, le général BUGEAUD avait pris l’initiative de la colonisation, et des fermes militaires avaient été créées. Bientôt, autour de ces fermes, ainsi qu’au tour des postes militaires fondés dans les parties les plus éloignées de la province, des colons arrivèrent, une agglomération se forma, quelques maisons furent construites, en un mot des villages se créèrent…
Sur la route de TLEMCEN à AÏN-TEMOUCHENT fut fondé, en 1869, PONT DE L’ISSER. Le gué, établi sur l’Oued ISSER était le passage obligé de la route ORAN-TLEMCEN. Au mot gué, on a substitué le nom de PONT et ce village de colonisation s’est ainsi appelé PONT-DE-L’ISSER.
LES-ABDELLYS dépendaient initialement de la Commune de PONT-DE-L’ISSER : Depuis 1865, la création d’un centre était en projet, et c’est en 1910 que LES-ABDELLYS deviennent une section de la Commune de PONT-DE-L’ISSER.
En 1846, on avait confisqué13 000 hectares aux OULED-SIDI-ABDELLI à cause de leur participation à la révolte de 1845. Cette création subit un contretemps car le ministère de l’Intérieur avait vendu à une Société une partie de ce territoire, la partie la plus fertile
En 1904, le Gouverneur général se préoccupe du rachat pour assurer la colonisation. L’Etat rachète notamment une ancienne propriété du Général Justin CLINCHANT, qui commanda l’armée de l’Est en 1871, dont on donna le nom à un village des environs de RELIZANE Onésime HAVARD, en tant que président du Syndicat agricole de TLEMCEN, achète des immeubles et les revend à la colonie, sans bénéfice. C’est ainsi qu’en 1906, seulement, le centre est créé sur un des mamelons qui dominent la plaine et la vallée de l’ISSER. Situé à 450 mètres d’altitude, le village est propice à la culture et au peuplement.
On a créé 26 concessions, 20 groupes de fermes et10 groupes industriels. LES-ABDELLYS (1921) : Village de colonisation récemment fondé par l’achat de l’État d’une propriété privée d’environ 2 500 habitants ; centre agricole très prospère. A 500 mètres du village, au Nord, à droite de la route, des sources chaudes (piscine).Pendant les ‘’événements’’ d’Algérie un fait tragique eut lieu dans cette région dans la nuit du 31octobre et 1er novembre 1956. Une compagnie du Groupement de compagnies nomades d’Algérie campe dans une ferme située à proximité du village des ABDELLYS. Suite à une trahison de supplétifs, un commando de l’Armée de Libération Nationale (ALN) a pu surgir en pleine nuit et capturer 44 soldats (20 appelés métropolitains et 24 supplétifs algériens).
L'armée française traque les ravisseurs sans répit pendant plusieurs jours, mais les prisonniers demeurent introuvables. Ils sont déclarés « Morts pour la France » le 25 mars 1963. Il faudra attendre cinquante ans pour connaître la vérité sur ce crime de guerre de l'ALN, qui ne fut pas le seul!
- LES TREMBLES - Ce village s’élève à 491 mètres d’altitude, entre les centres de Oued Imbert et Prudon, à 15 kilomètres au Nord de la capitale régionale de Sidi-Bel-Abbès - LEGRAND - Dans l’Ouest algérien, culminant à 96 mètres d’altitude, notre village est situé à 21 km à l’Est d’ORAN et à 4 km au Sud-est de FLEURUS. Initialement appelé ASSI-BEN-FEREAH cette colonie agricole, créée en vertu du décret du 19 septembre 1848, est définitivement constituée par décret du 11 février 1851. Le centre de population d'ASSI-BEN-FEREAH prend le nom de LEGRAND et est érigé en commune de plein exercice par décret du 27 octobre 1885.
Vous invite à découvrir l’Histoire de cette charmante localité.
- LOURMEL - LOURMEL est située à 42 kilomètres à l'ouest, sud-ouest d'Oran, et à 30 kilomètres au nord, nord-est d'Aïn Témouchent. - L'HILLIL - Localité de l'Ouest Algérien, culminant à 135 mètres d’altitude, située à 20 Km à l’Ouest de Relizane et à 10 km de Clinchant. La régence d’Alger capitula le 5 juillet 1830 et les positions françaises furent alors consolidées par la prise successive des ports dont celui d’Oran le 4 janvier 1831 Au pied des montagnes telliennes une région de colonisation se constitua ; il y avait là toute une série de points stratégiques, dont la valeur agricole, au débouché des rivières dans la plaine, se trouvait accrue par l’importance que prend en Algérie le problème de l’aménagement de l’eau ; nulle part la situation ne se présentait plus favorable pour établir des barrages de retenue, des canaux de dérivation et d’irrigation. Dès 1845, Saint-Denis-du-Sig eut ses colons agricoles, en 1846, Sainte-Barbe-du-Tlélat et en 1857 ce fut Relizane et l’Hillil en 1859.
L’HILLIL : Centre de population créé par arrêté du 8 janvier 1859, agrandi en 1880. Il est érigé en commune de plein exercice par décret du 29 septembre 1885.
Vous invite à découvrir l’Histoire de cette localité, peuplée en 1960 de 17 731 habitants dont 452 européens.
- MAGENTA - Localité du Sud-ouest algérien, culminant à 1 015 mètre d’altitude, MAGENTA est située au Sud de SIDI-BEL-ABBES à 63 km et au Sud-ouest du TELAGH, à 20 km. La banlieue de SIDI-BEL-ABBES fut peuplée en 1849 et progressivement la domination française s’étendit.
En 1879 la région du TELAGH conquise ouvrit la porte des Hauts Plateaux et l’on crée MAGINTA. Ce centre de population installé à l'automne 1869 près d'un camp retranché, au lieu dit EL-HASSAÏBA, est officiellement ouvert par décret du 6 avril 1870 sous le nom de MAGENTA en souvenir de la victoire de NAPOLEON lll en Italie, en 1859.
MAGENTA : Centre de population installé à l'automne 1869 près d'un camp retranché, au lieu dit EL-HASSAÏBA, et officiellement créé par décret du 6 avril 1870 sous le nom de MAGENTA. Il est érigé en commune par arrêté du 27 décembre 1956 (avec le centre d'AÏN-TINDAMINE et une partie du douar MEZAOUROU), dans le département de TIARET.
Vous invite à découvrir l’Histoire de cette localité de la région des Hauts Plateaux.
- MAHROUM - Dans le Sud-ouest algérien, culminant à 1 119 mètres d'altitude, le village de MARHOUM est situé à environ 110 km au Sud-est de SIDI-BEL-ABBES et à 30 km au Sud-ouest de WAGRAM sur la RD 55. Cette commune est le plus ancien village de l’extrême Sud de la région ; caractérisée par un climat semi-aride sec et froid. MAHROUM, signifie en arabe : « Celui qui a été l'objet de la miséricorde de Dieu ».
MAHROUM : Poste militaire, puis centre de la commune indigène de YACOUBIA-AÏN SEFRA, dépendant du cercle d'AÏN SEFRA créé en 1882, érigé en chef-lieu de la Commune Mixte d'AÏN- SEFRA en 1885.
Le nom du lieu-dit MARHOUM, apparu à l'occasion du différend survenu, entre la Compagnie franco-algérienne (C.F.A) de M. DEBROUSSE et le Gouvernement général de l'Algérie sous l'autorité du général CHANZY au sujet de l'interprétation territoriale de la convention du 20 décembre 1873 entre les parties, devait continuer à alimenter la chronique pendant quelques dizaines d'années.
Tous ses centres agricoles, isolés les uns des autres par d’énormes distances, sont beaucoup plus stratégiques que de véritables groupes de colonisation.
Le chemin de fer, destiné au transport des troupes et à l’exportation de l’alfa, reliait depuis 1882 SAÏDA à MECHERIA (179 km) et depuis 1887 MECHERIA à AÏN SEFRA (102 Km).
La concession de trois cent mille hectares de terrains à alfa obtenue par la C.F.A. s'étendait en fait sur neuf cent mille hectares, depuis GUETIFA à l'Est du Chott EL- CHERGUI jusqu'à RAS EL- MA, comportant donc six cent mille hectares considérés non exploitables du point de vue alfatier. Cette immense étendue était tout entière située en territoire sous administration militaire, dit territoire de commandement, celui-ci confié, pour la plus grande partie de la concession, à un général de brigade dirigeant la subdivision de MASCARA, elle-même sous l'autorité d'un général commandant la division d'Oran, lequel devait rendre compte, pour les affaires d'administration du territoire, au Gouverneur général " civil " de l'Algérie.
Malgré l’abondance de l’eau et la qualité des terres, MARHOUM n’a pu être peuplé. Les quelques colons qui avaient sollicité des concessions et s’y étaient installés sont partis, abandonnant les maisons qu’ils avaient construites et les terres qu’ils avaient obtenues.
- MALHERBE - Dans l’Ouest algérien, à 490 mètres d’altitude, le village DE-MALHERBE est situé à 13 km au Sud-est de son chef-lieu Aïn-Témouchent sur la route menant à Sidi-Bel-Abbès. Il est également éloigné de la ville d’Oran de 68 km. Cette région, successivement appelée Safar par les Berbères primitifs, Saisum-Flumen par les Romains, le Zeidour par les géographes Arabes du Moyen âge, le Rio-Salado par les Espagnols et le Témouchentois par les Français du 20e siècle, forme une province bien individualisée, entre la région d’Oran et celle de Tlemcen. Elle s’étend au Nord d’une chaîne de djebels dont les sommets atteignent une hauteur moyenne de 500 mètres, comprenant principalement du Sud-est au Sud-ouest, le Tessala et les massifs du Msikkes, d’Arhlal, de Fedeba et de la Skouna. DE-MALHERBE, devenue Commune de Plein Exercice en 1914, dans le département d'Oran et arrondissement d’Aïn-Témouchent, doit son nom à Henry De-Malherbe, Préfet d'Oran, qui venait souvent chasser dans la commune. La magnifique construction de l’édifice municipal nous révèle le niveau d’aisance obtenu de cette commune en un demi-siècle.
Vous invite à découvrir l’Histoire de cette localité de l’Ouest Algérien, peuplée en 1960 de 3 609habitants dont 300 européens.
- MANGIN - Dans l’Ouest algérien, culminant à 111 mètres d’altitude, le village de MANGIN est situé à 14 km au Sud-est d’ORAN - MANSOURAH - Dans l’Ouest algérien MANSOURAH, à 698 mètres d’altitude, est situé au Sud-ouest et en périphérie de la ville de TLEMCEN, à 3 Km. - MARNIA - Dans l’Ouest algérien, culminant à 453 mètres d’altitude, la ville de MARNIA est située à 39 km à l’Ouest de TLEMCEN et à 85 Km de la ville marocaine d’OUJDA. Cette localité proche de la frontière algéro-marocaine, est une création française depuis 1844. BEDEAU, sur les ordres du général LAMORICIERE avait fait construire un poste représenté par une redoute. Il est situé près de ruines romaines et de la Kouba de Lalla MARNIA (nom d’une sainte vénérée).
Sentinelle avancée, à l’entrée du désert d’ANGAD et à 29 km d’OUJDA(Maroc), ce poste rendit d’importants services avec en conclusion la célèbre bataille d’ISLY, en 1844. Elle permit d’aboutir au traité de « Lalla MARNIA » qui fixa la délimitation entre le territoire algérien et le territoire marocain.
MARNIA, longtemps ville militaire, avait en 1954 près de 12 000 habitants ; BEN BELLA y était natif.
Cette cité avait beaucoup d’atouts dont les céréales et aussi la vigne.
- MARTIMPREY - Située dans l’Ouest algérien, la ville de MARTIMPREY, qui culmine à 830 mètres, est séparée de 15 km, au sud ouest, de sa sous préfecture FRENDA. - MASCARA - Dans l’Ouest algérien, à 489 mètres d’altitude, MASCARA est située au Sud-est d’ORAN qui est à 81 Km et à 71 Km au Sud de MOSTAGANEM son chef lieu départemental. - MAZAGRAN - Localité de l'Ouest Algérien, culminant à 129 mètres d’altitude, en périphérie de Mostaganem, située au Sud à 5 km. MAZAGRAN (également orthographiée MAZAGHRAN) fut le lieu en février 1840 d'un célèbre combat qui opposa 123 chasseurs sous les ordres du capitaine LELIEVRE, à plusieurs milliers de soldats Algériens qui tentèrent sans succès d'investir une redoute sommaire.
Une colonne fut élevée sur ce lieu qui commémore ce combat qui fut, à l'époque, popularisé par la presse Française.
En octobre 1839, l’expédition des Portes de Fer est organisée par le gouverneur général Valée et le duc d’Orléans : elle vise à relier par voie terrestre Alger et Constantine (prise en 1837) et à conforter l'emprise française sur le Nord de l'Algérie. Considérée par l'émir Abd-El-Kader comme une violation du traité de La Tafna qu'il avait signé en mai 1837 avec le général Bugeaud, cette expédition aboutit à la reprise de la guerre en novembre, avec notamment l'attaque de la plaine de la Mitidja (20 novembre).
L'armée française est alors placée dans une position défensive, en attendant des renforts pour reprendre l'initiative.
Vous invitent à découvrir l’Histoire de cette localité peuplée en 1960 de 4 281 habitants dont 655 français.
- MAZOUNA - A 432 mètres d’altitude, la ville indigène de MAZOUNA, surnommée capitale du DAHRA, est située à 77 Km au Nord d’INKERMANN et à 40 Km à l’Ouest d’ORLEANSVILLE. Très proche à 6 Km, à l’Ouest, se situe le village de RENAULT, et à l’Est, celui de RABELAIS. - MECHERIA - Dans le Sud-ouest algérien, culminant à 891 mètres d’altitude, MECHERIA est située à 242 km d’Oran et à 186 km de SIDI-BEL-ABBES. La région de MECHERIA est le territoire de la confédération des Hmyanes (14 tributs).
En 1881, un détachement de légionnaires et de chasseurs français s’installe sur les pentes Sud-est du Djebel Antar. Il y campe.
Le pays est âpre, rocailleux, sans eau. Qu’importe, la voie ferrée doit y passer et la montagne est là qui, du haut de ses 1 726 mètres permet de surveiller les environs.
En 1881, le général COLONIEU fonde MECHERIA. De la forteresse d’AÏN-BENKHELIL, bâtie cinq ans auparavant, le général NEGRIER lance ses colonnes contre Cheikh BOUAMAMA. Celui-ci défait, la sécurité commencera à régner dans le pays.
La localité de MECHERIA est créée en 1882, elle devient le lieu de fixation des nomades notamment de la tribu des Hmyanes.
Centre de population créé dans la commune indigène de la YACOUBIA. L'annexe de MECHERIA est transformée en cercle lors du rattachement au territoire d'AÏN-SEFRA par décret du 12 décembre 1905. Érigé en commune par arrêté du 31 mars 1959, dans le département de SAÏDA.
La région de MECHERIA est aussi connue pour l’élevage ovin.
Vous invite à découvrir l’histoire de cette commune qui, en 1960, était peuplée de 12 033 habitants dont 415 européens.
- MEDRISSA - Dans le département de TIARET, située à 1 100 mètres d'altitude elle est distante de 12 km d'AÏN KERMES et à 30 km de FRENDA. - MENDEZ - Dans l’Ouest algérien, culminant à 450 mètres d’altitude, la localité de MENDEZ est située au Sud-ouest de ZEMMORA, séparée d’une quinzaine de 15 kilomètres. - MERCIER LACOMBE - A 38 km de Sid-Bel-Abbès et à une altitude de 550 mètres le village est situé à l’Est du djebel OuladSlimane et au Sud du djebel Guétarnia entre Sidi Bel Abbès Mascara. Des sources abondantes donnaient une eau d’excellente qualité. - MERS-EL-KEBIR - Dans l’Ouest Algérien, cette commune, sur le littoral méditerranéen, est située à 8 km à l'Ouest d’ORAN, sur la route nationale 2 à l'extrémité occidentale de la baie d'Oran qui s'étend de Mers El-Kébir à la pointe Canastel, avec ORAN en son centre. MERS EL KEBIR, signifie « le grand port » en arabe.
En 1842, le Gouverneur Général en Algérie, le Lieutenant Général BUGEAUD demandait à son Directeur de l’intérieur GUYOT d’aller voir la possibilité de construire un entrepôt et des quais dans la région d’Oran et Mers-el-Kébir.
Depuis MERS-EL-KEBIR est devenu le Gibraltar de l’Algérie, dans le golfe d’ORAN, au fond d’une rade sûre pour quinze vaisseaux, à l’entrée du canal qui sépare l’Afrique de l’Espagne. Le mouillage d’ORAN ayant peu de fond, étant très exposé d’ailleurs aux vents du large, les navires mouillent à MERS-EL-KEBIR, qui a été de tout temps, par les caractères nautiques de sa position, un petit centre maritime et commercial d’une grande activité.
Le port de MERS-EL-KEBIR est considéré comme étant le meilleur mouillage de l'Algérie. Pour tenir la Méditerranée, passerelle menacée vers l'Empire africain, nos marins insistent sur l'utilité d'un triangle dont les trois pointes seraient Toulon, Bizerte et une nouvelle base qui pourrait se situer du côté d'Oran. DARLAN choisit MERS-EL-KEBIR.
Prenant le titre d'Amiral de la Flotte en 1937, DARLAN va « créer » MERS-EL-KEBIR et, quelques mois avant la guerre, un décret-loi classe toute la région transformée en camp retranché « comme place de guerre de la première série ». Les travaux sont maintenant chiffrés à 2 200 millions (soit une centaine de milliards).
Malheureusement MERS-EL-KEBIR entrait douloureusement dans l’Histoire, le 3 juillet 1940, avec le désastre que l’on connait… et à nouveau en 1942 lors de l’opération Torch, lorsqu'une partie de l'armée (et donc de la marine) française restée fidèle à Vichy tira sur les forces alliées.
Mais où en sont les travaux de la base ?
Commencés à la veille de la guerre, continués après l'armistice, relancés grâce à une « injection » d'argent américain, au titre « prêt-bail », les travaux de MERS-EL-KEBIR se poursuivirent presque sans interruption. Au lendemain du conflit, une jetée de 2 000 mètres protégeait un plan d'eau de 400 hectares.
Mais l'expérience de Bikini, après le drame de Pearl Harbour, démontra qu'une rade ouverte n'était plus suffisante. Il fallait aussi multiplier les installations souterraines. On ne pouvait fortifier tous nos ports de guerre. Il fallait choisir. Deux bases seulement furent retenues : BREST pour l'Atlantique et MERS-EL-KEBIR pour la Méditerranée. C'était prendre une décision grave. Irréversible et irrévocable, croyaient ingénieurs et officiers. Les travaux reprirent en 1951. Ils se poursuivirent sans désemparer jusqu'en 1961, alors même que l'indépendance de l'Algérie avait totalement modifié la conjoncture politique et stratégique.
Je vous invite à découvrir l’Histoire de cette localité qui vous surprendra, peut-être, eu égard au gigantisme des travaux et des sommes considérables dépensées, pour être rétrocédée, en 1968, à l’état algérien….
- MISSERGHIN - MISSERGHIN, situé dans l’Ouest algérien, à 15 Km au Sud-ouest d’ORAN et culmine à une altitude moyenne de 62 mètres. MISSERGHIN, son nom est une déformation du mot berbère M’esghrin ou Mserr’îm qui se traduit par « coins brûlants ». Le commandant de MONTAUBAN, en 1847, a bien décrit le climat : « Pendant l’été, la chaleur brûlante de la journée est tempérée brusquement par la fraicheur humide de la nuit… »
MISSERGHIN, est devenu célèbre, grâce au Père Clément inventeur de la clémentine.
Reconnu dans un premier temps par le lieutenant GOURAUD, l'intérêt stratégique de MISSERGHIN est par la suite confirmé par BUGEAUD. Ainsi, après une décision prise en 1835, le 2e régiment de spahis s'installe en 1837 sur le territoire des Smelas à MISSERGHIN, situé au départ de trois sentiers conduisant à Oran ainsi que sur celui de TLEMCEN
MISSERGHIN se concentre d'abord autour de l'ancienne maison de plaisance construite pas le bey OSMAN. Cette demeure, en ruine, est entourée de bassins d'irrigation alimentés par des sources captées dans le ravin. En outre, le relief, le microclimat, la variété des sols, la faible exploitation de la nappe phréatique ainsi que l'abondance des matériaux de construction, constituent un ensemble de conditions très favorables à la réfection des ruines, puis à la construction d'un fort et de ses annexes
Je laisse le soin à notre Amie Geneviève de TERNANT vous présenter sa région de cœur, avec le talent que nous lui connaissons.
MISSERGHIN, en 1960 avait 4 693 habitants dont mon amie Josette, à qui j’adresse un salut fraternel.
- MOCTA DOUZ - Cette localité de l’Ouest algérien, est située à 8 km au Nord-ouest de PERREGAUX, sur la départementale n°6 pour se rendre SAINT DENIS DU SIG (à 17 km) via JEAN MERMOZ (à 5 km). La rude et vénale tyrannie des Turcs et des Maghzènes avait tué toute activité. A l’arrivée des Français, le pays présentait un aspect lamentable. Nos troupes avançaient à travers une terre inculte, abandonnée, livrée aux pâturages. Les flancs du djébel TOUAKES et une grande partie de la plaine étaient recouverts de palmiers, lentisques et jujubiers. La montagne portait de nombreux thuyas. Les marécages insalubres rendaient dangereux le séjour dans la plaine.
Au milieu de cette désolation, vivait une population clairsemée et misérable, habitant sous la tente ou dans de pauvres gourbis réunis quelquefois en douars, entourés de quelques cultures.
Le hameau européen de MOCTA-DOUZ fut créé en 1862 par Jean Baptiste NOUVION, préfet d'ORAN et confirmé par le décret portant création daté du 28 août 1862. MOCTA-DOUZ se trouve être implanté au centre de la plaine de l’HABRA, à 6 km de BOU HENNI (JEAN MERMOZ). Agrandi en 1878 au milieu de terres irrigables qui ont été vendues aux enchères par l’Etat, et sur lesquelles s’élèvent, aujourd’hui, de nombreuses fermes.
Cet agrandissement a permis de doter le centre de MOCTA-DOUZ : d’une école-chapelle, d’une conduite d’eau, d’un abreuvoir, qui ont donné lieu à une dépense de 44 000 francs à laquelle la commune a contribué pour une somme de 7 000 francs.
Le chiffre des indemnités d’expropriation s’élèvera à la somme de 6 000 francs.
- MOSTAGANEM - Dans l’Ouest algérien la commune de MOSTAGANEM, dominant à 104 mètres d’altitude, sur le bord du plateau côtier, est située à 80 km à l’Est d’ORAN. La région mostaganémoise s'étend du cap CARBON au cap IVI. A l'Est le Djebel DISS près duquel le Chélif, le plus grand fleuve de l'Algérie, se jette dans la mer. A l'Ouest, au loin, la Montagne des Lions ferme la baie.
Ancienne cité romaine et arabe, célèbre par ses trésors, MOSTAGANEM fut occupé par les Français le 23 juillet 1833, et n’a cessé, depuis cette époque, d’être un des points les plus importants de la domination française.
Vous invite à découvrir l’Histoire de l’époque française de cette charmante cité, où fut prononcée, en vain et faussement pour notre malheur, cette phrase célèbre : « Vive l’Algérie française, Vive Mostaganem ».
Cette INFO est dédiée à mon Ami Jean-Marie SCHOETTEL natif de MOSTAGANEM.
- MONTAGNAC - Le territoire de la commune de MONTAGNAC est situé à 28 km au Nord-ouest de TLEMCEN, son chef lieu départemental. - MONTGOLFIER - Village culminant à 654 mètres d'altitude. Il est distant de 35 km de la ville de Tiaret et à 54 km de Relizane(Sud-est). La commune de Montgolfier est reliée respectivement aux RN 23 et RN 91. Elle sert de relais entre les grandes villes de l’Oranie : Tiaret, Oran et Mostaganem via Relizane ou Mascara. C’est en 1905 que fut décidée la création de ce centre qui reçut le vocable de Montgolfier. Son parrain le Gouverneur général Jonnart, marié à la fille du député Aymard, de Lyon, avait ainsi voulu perpétuer un peu plus le nom de famille de sa belle-mère, née de Montgolfier et aussi apparentée à la famille de Montgolfier, industriel et inventeur d’aéronefs (Loire et Ardèche) mais aussi descendants des célèbres aérostiers…
MONTGOLFIER : Le centre de population de La-Rahouia, créé par arrêté du 16 mars 1905, prend le nom de Montgolfier par décision du 22 août 1905. Il est érigé en commune de plein exercice par décret du 23 juin 1914. La commune est rattachée au département de Tiaret en 1956. Vous invite à découvrir l’Histoire de cette agglomération peuplée en 1960 de 5 418 habitants dont 558 européens.
- NAZEREG-FLINOIS - Localité du Sud-ouest algérien, au Nord de SAÏDA son chef lieu, située à 5 Km sur la RN 6, et au Sud de FRANCHETTI distant de 17 Km. - NEGRIER - Dans l’Ouest algérien le village de NEGRIER, culminant à 574 mètres d’altitude, se situe à 6 km, au Nord-est de TLEMCEN, sur l’ancienne route d’ORAN, près de l’Oued SAF-SAF et au pied du Djebel EL HADID (la montagne de fer). - NEDROMA - Capitale du massif des TRARAS, la ville de NEDROMA est située à proximité de la frontière marocaine, et distante de son chef-lieu, TLEMCEN, de 58 km. C'est entre le 9e et le 11ème siècle, qu'une ville nommée FALOUSEN a dû prendre le nom de NEDROMA. Ce nom est celui d'une tribu berbère, fraction de la famille de KOUMYA, de la souche des BENI-FATEN, selon IBN-KHALDOUN.
En 1831, à l'issue des combats livrés sur la TAFNA contre le Maréchal CLAUZEL, ABD-EL-KADER voulut faire de NEDROMA son quartier-général de l'Ouest, mais les habitants refusèrent. Pour les contraindre, l'Émir fit arrêter plusieurs notables de la ville qui s'étaient rendus au marché de MASCARA. NEDROMA accepta alors un gouverneur d'ABD-EL-KADER. Mais lorsque celui-ci eut libéré les otages, la population se souleva et chassa le gouverneur à coups de pierres.
En avril 1836, ABD-EL-KADER vient établir son camp à NEDROMA après les combats contre la colonne d'ARLANGES. En juillet de la même année, après la défaite de la SIKKAK, il revient à NEDROMA, où sont soignés ses blessés ; mais il laisse son camp à AÏN-KEBIRA. Le traité de La Tafna (30 mai 1837) lui reconnait la possession de la ville.
Après la reprise des hostilités, se présente devant NEDROMA une colonne française conduite par le Générai BEDEAU, et accompagnée par la cavalerie des Douairs de Mustapha BEN-SMAIL. La Djemaa offre sa reddition, et BEDEAU s'abstient de faire entrer les troupes dans la ville : c'est le 8 mars 1842.
La ville indigène, siège d'un important marché au milieu du 19ème siècle, devient le chef-lieu de la commune mixte de NEDROMA créée par arrêté gouvernemental du 30 décembre 1880.
Le territoire de la tribu des NEDROMA est délimité par décret du 29 février 1868 et constitué en un seul douar.
Vous invite à découvrir l’Histoire de cette commune de l’Ouest algérien qui en 1960 totalisait 13 374 habitants dont 236 européens.
- NEMOURS - Dans l’Ouest algérien, proche de la frontière marocaine, la ville de NEMOURS est située à 72 km au Nord-ouest de TLEMCEN, son chef lieu départemental. Le 10 septembre 1844, par le traité de Tanger, le Maroc lâche ABD-EL-KADER et entérine le tracé de sa frontière avec l'Algérie. Au moment de l’expédition du Maroc, en 1844, le poste de DJEMAÂ-GHAZOUAT a été occupé le 1er septembre et des colons s'installent près de lui. Un projet d’officialisation de cette colonisation spontanée, en 1845, reste sans suite.
Survient alors l’épisode tragique de la bataille de SIDI-BRAHIM, qui vous sera décrite, où nos vaillants Chasseurs ont écrit une page glorieuse consécutive à leur héroïque résistance.
La ville de NEMOURS est créée par ordonnance royale du 24 décembre 1846, au lieu dit DJEMAÂ-GHAZAOUAT. Elle est érigée en Commune de Plein Exercice par décret du 27 janvier 1869 (avec les OULED-ZIRI et le village de SIDI- AMAR).
Cette ville est nommée NEMOURS, en hommage à Louis d'Orléans, duc de Nemours.
Un port a été immédiatement construit en 1846, sous la forme d’un embarcadère en bois, à l’Est de la plage par le Génie militaire. Ce mouillage quoique assez médiocre est cependant très accessible aux navires, dans la belle saison, et sous ce rapport il a été extrêmement utile pour le ravitaillement de l’armée française qui opérait du côté d’OUJDA. Il deviendra par la suite le plus important port de pêche d’Algérie.
En 1960 il y avait 15 211 habitants dont 2 047 européens.
Je vous invite à découvrir cette épopée de nos aïeux grâce aux auteurs précités dans cette INFO.
- NOISY LES BAINS - Noisy-les-Bains est une commune de la région de Mostaganem, située au nord-ouest de l'Algérie. - OGGAZ (MARÉCHAL LECLERC) - Culminant à 68 mètres d’altitude, cette localité de l’Ouest Algérien est située à 14 km à l’Est de Saint-Lucien et à 9km à l’Ouest de Saint-Denis-du-Sig. Le centre de l'OGGAZ, créé en 1876, forme une autre section de la commune mixte de Saint-Denis-Du-Sig, celle de Saint-Lucien. Il est situé sur la ligne du chemin de fer d'Oran à Alger, au 46ème kilomètre d'Oran et à 6 km avant d'arriver au SIG.
C'est dans ce village que le département a, comme essai, fait construire un certain nombre de maisons pour être concédées, à charge de remboursement par annuités, aux colons admis à son peuplement. Sur les 23 maisons édifiées, trois ont été attribuées à des colons du pays et 20 à des immigrants de la métropole, dont 19 provenant du département du Gard.
Chaque colon, avant de prendre possession de sa concession, a déposé à la Banque un dixième de la valeur de la maison, représentant le montant de la première annuité.
Ce village, à vocation agricole, a pris le nom de Maréchal-Leclerc en 1959 pour honorer la mémoire de l’illustre Soldat, mort à la suite d’un accident aérien, non loin de Colomb-Béchar, en 1947.
- ORAN - ORAN viendrait du mot Ouairen signifiant "là où il y a des lions" en langage berbère en référence aux lions de la montagne. Ce nom sera transformé en Ouahrân et Wahran par les Arabes (mais il existe de nombreuses versions). ORAN sera le nom donné par les Espagnols.
Le symbole du lion se retrouvera plus tard dans l'écusson de la ville, ainsi que les sculptures de lions devant la mairie de la ville.
Je vous invite à découvrir l’histoire de cette ville festive d’alors qui été la seule ville d’Algérie où l’élément européens était supérieur en nombre à celui des autochtones.
Le 5 juillet 1962, premier jour de l’indépendance, ORAN a eu le triste privilège de subir un horrible pogrom malgré la présence de 18 000 soldats français encasernés sur ordre (raison d’Etat !). Cette folie meurtrière a entraîné le départ en masse des européens qui croyaient encore pouvoir rester.
L’incitation aux départs par la terreur se définit aussi par l’expression : purification ethnique !
- ORAN 5 juillet 1962 - L’épilogue d’ORAN a été qualifié par le Ministre Jean-Marc TODESCHINI, en avril 2015 « de débordements tragiques », ce qui une nouvelle fois le nie Il faisait partie de ce même gouvernement qui a officiellement consacré le controversé 19 mars 1962 - jour du cessez-le-feu en Algérie - comme journée nationale du souvenir «des victimes civiles et militaires de la guerre d'Algérie». Et pour les victimes de l’après, les plus nombreuses, c’est toujours un silence bien assourdissant malgré quelques velléités de parlementaires bien isolés…
Une doxa, bien hémiplégique, impute à l’OAS l’exclusive responsabilité du pogrom d’ORAN, malgré la présence de milliers de soldats français armés ; qui n’ont pas reçu l’ordre de porter secours aux civils massacrés.
C’est aussi oublier certains faits et dates historiques :
-L’OAS été opérationnelle en Algérie après le putsch, pour une courte durée, c'est-à-dire en fin avril 1961 jusqu’au 28 juin 1962
-Le gouvernement français annonce une trêve unilatérale le 20 mai 1961 et suspend les grandes opérations militaires offensives. Alors exsangue l’ALN de l’intérieur a pu se reconstituer avec la libération de milliers de prisonniers et reprendre de plus belle ses actions meurtrières sans réelle opposition des troupes françaises privées, par ailleurs, d’une partie de leurs unités d’élite dissoutes au lendemain de l’échec du putsch.
-Des négociations entre français et algériens (secrètes puis rendues officielles) eurent lieu du 20 mai au 13 juin 1961 à Evian pour la première et du 20 au 28 juillet 1961 et à Lugrin pour la deuxième. Prévues au départ le 7 avril 1961 à Évian, elles ne commencent que le 20 mai 1961, après un report à la demande des Algériens et surtout le putsch des généraux d’avril 1961.
Le 22 octobre 1961, de Gaulle se prononce pour un référendum qui aboutirait à « l’institution d’un état algérien souverain et indépendant ».
Bien entendu la rébellion, profitant de l’aubaine offerte par le gouvernement français, a continué ses attentats meurtriers et les enlèvements de civils en Algérie avec un objectif pour ce terrorisme silencieux : « incitation aux départs par la terreur » ; surtout dans les villes. Dans le bled il y a peu de colons, la majorité est déjà partie se réfugier dans les villes.
Les Accords d’EVIAN sont signés par les deux parties (Etat français-GPRA) à compter du 19 mars 1962. Ils n’ont jamais étaient respectés par le FLN et ses éléments prétendus incontrôlés…
Dès le congrès de TRIPOLI en mai 1962, des dissensions internes au GPRA, pour la lutte du pouvoir, apparaissent au grand jour ; deux factions s’opposent : Le GPRA et le clan d’OUJDA (Maroc) avec son armée des frontières
Il n’est pas à écarter que le clan d’OUJDA, opposé aux Accords d’Evian, ait volontairement créé l’anarchie meurtrière à Oran.
L’hypothèse de déstabiliser le GPRA, signataires des accords d’Evian, peut être retenue et c’est la thèse de Jean-François PAYA à qui je voudrais rendre hommage eu égard à sa ténacité en qualité de chercheur indépendant. Il est l’auteur de nombreux documents sur le 5 juillet, dont son dernier récapitulatif : « MASSACRE DU 5 JUILLET 1962 A ORAN - ALGÉRIE. ENQUÊTES ET DÉVELOPPEMENTS
Sa thèse consiste à démontrer comment ce crime de guerre (ainsi que d’autres enlèvements et massacres perpétrés durant la même période dans d’autres départements algériens) s’est clairement inscrit dans la stratégie du groupe d’Oujda (Ben Bella-Boumediene) pour s’emparer du pouvoir détenu à Alger, suite aux « accords d’Évian », par le G.P.R.A (Ben Khedda, Mostefaï et le peu qui restait des forces de l’intérieur).
Il en a déduit la responsabilité, peut-être la complicité du pouvoir gaulliste qui, informé des évènements et disposant de 18 000 hommes à Oran même, a laissé se dérouler les massacres, s’exécuter le coup d’État et s’installer pour longtemps à Alger un pouvoir militaro-affairiste.
Un film « ORAN, LE MASSACRE OUBLIÉ » de G-M. BENHAMOU (commandé par FR3 et cofinancé par la région PACA), doit être officiellement présenté et projeté à Nice, en avant première, le 5 juillet 2018 à 16 heures. Sera-t-il objectif sur tous les plans ?
Une pensée toute particulière à l’égard des familles concernées dont nous connaissons l’immense tristesse.
Jean-Claude ROSSO
- OUED-IMBERT - OUED-IMBERT est situé dans l’Ouest algérien, sur la Route Nationale, à environ 23 km au Nord de SIDI- BEL-ABBES et à environ 57 km au Sud de la ville d'ORAN. Le nom officiel d’OUED-IMBERT est lié à la contraction d’Oued AÏN-EL-BERD (rivière de la source glacée).
OUED-IMBERT : Centre de population de la commune des Trembles, créé en 1863, agrandi en 1878, érigé en commune de plein exercice par décret du 15 avril 1886.
Le département d’ORAN a reçu, tout au long de la période de peuplement européen, une nombreuse immigration espagnole composée de pauvres gens, certes, mais travailleurs, habiles aux choses de la terre, payant largement de leurs personnes.
Ainsi est né une agriculture originale combinant en un système rémunérateur de cultures, les céréales, la vigne, les arbres fruitiers, l’élevage et même des plantes industrielles.
Au départ, comprenant 16 foyers, la population de l'OUED-IMBERT était de 122 habitants. Possédant 328 têtes de bestiaux et 79 instruments agricoles ; le nombre de maisons construites était de 17, celui des hectares cultivés de 441, plus 2 hectares plantés en vigne.
Vous invite à découvrir l’Histoire de cette agglomération, peuplée en 1960, de 6 979 habitants dont 617 Européens.
- OUED-TARIA - Dans l’Ouest Algérie, en Oranie, située au sud et 32 km de Mascara sur la RN 6 qui reliait Oran à Colomb-Bechar. - PALIKAO - A 110 km au Sud-est d’Oran, dans l’immense plaine de l’IGHRISS, la ville de PALIKAO se situe à une altitude de 503 mètres et à une vingtaine de Kilomètres à l’est de MASCARA. Initialement le douar se nomme TERNIFINE (ou TERNIF), il est entouré de marécages, de deux petits lacs, de sable, de broussailles. Il se trouve au milieu de la tribu des HACHEM-CHERAGA, berceau de l'émir ABD-EL-KADER.
Dans les périodes de 1861 à 1866 et de 1866 à 1871 la marche de la colonisation fut presque nulle. D'une part, dans la province d'ORAN, par suite de la révolte des OULED-SIDI-CHEIK et des FLITTAS (1864), et par suite de la famine (1867), et, d'autre part, dans toute la Colonie, par suite des idées qui se faisaient jour dans les conseils du gouvernement et qui tendaient à transformer l'Algérie en un royaume arabe.
L'enquête, dont fut chargé, en 1868, M. le comte LE-HON, fit justice de cette utopie dans un rapport qui fut soumis, à cette époque, au gouvernement impérial. Les seuls centres qui aient été créés pendant ces deux périodes sont les suivants : BOUGUIRAT et MOCTA-DOUZ (en 1862) ; LES-TREMBLES et SIDI-KHALED (en 1863) ; OUED-IMBERT (en 1864) et PALIKAO puis INKERMANN (en 1870).
PALIKAO tire son nom de : PALI-KAO d’un village de chine à 17 km au sud de Pékin, où les Français et les Anglais commandés par le général COUSIN-MONTAUBAN battirent l’armée Mandchoue le 21 Septembre 1860.
Le Centre a été créé en 1870 pour 50 foyers et érigé en commune de plein exercice le 5 mars 1880. PALIKAO était également le siège de la commune mixte de CACHEROU.
Région viticole renommée grâce à ses vendanges tardives de septembre qui permettent une bonne vinification. Un siècle après sa naissance PALIKAO était devenue une sous préfecture dotée d’une remarquable infrastructure administrative industrielle et économique.
Je vous invite à découvrir l’Histoire de cette charmante localité de l’ouest algérien grâce aux Auteurs précités dont Monsieur Jean RODA.
- PALISSY - PALISSY est située, dans l’Ouest algérien, sur la route de TLEMCEN à 10 kilomètres au Sud-ouest de SIDI BEL ABBES et au Sud du village de DETRIE, distant de 6 kilomètres. Le 22 avril 1863, un décret signé par Napoléon lll fixe la délimitation et la répartition du territoire de la tribu des OULED BRAHIM qui détient 46 hectares au lieu de 76 ha. Le surplus de 30 ha a été employé à créer et à doter les centres de SIDI-BEL-ABBES, de SIDI-BRAHIM, de SIDI-LAHCEN (également orthographié SIDI LAHSSEN), de SIDI-KHALED.
La haute plaine de SIDI-BEL-ABBES, moins élevée que celle de TLEMCEN, ne fut cependant colonisée qu’un peu plus tard. La banlieue de BEL-ABBES fut peuplée en 1849 ; de 1856 datent PRUDON et SIDI-LAHCEN (DETRIE), de 1858, TENIRA ; de 1863 LES TREMBLES et SIDI-KHALED (PALISSY).
Le village de SIDI KRALET est projeté en 1855 et des colons commencent à s'y installer mais le centre de population est créé par décret du 8 janvier 1863, sous le nom de SIDI KHALED avec 60 feux (ndlr : foyers) et un territoire de 1 994 hectares, y compris deux réserves communales.
SIDI-KHALED est érigé en Commune de Plein Exercice par décret du 30 juin 1891 et prend le nom du célèbre céramiste PALISSY par décret du 31 janvier 1898.
- PARMENTIER - Anciennement AÏN-EL-HADJAR, le village devenu PARMENTIER, culminant à 608 mètres d’altitude, est situé à 22 km au Sud-ouest de SIDI-BEL-ABBES. Cette plaine dominée au Nord par l'imposant massif de Tessalah, (1 061 mètres) est sillonnée par la Mékerra dont le cours prendra le nom de Sig avant de rejoindre la mer. Le village situé dans les contreforts du Tessalah est dominé par le Djebel Touil (824 mètres).
Le centre de population d'AÏN-EL-HADJAR, de la commune mixte de BOUKHANEFIS, prend le nom de PARMENTIER par décret du 20 février 1886. Il est érigé en commune de plein exercice par décret du 9 octobre 1906.
PARMENTIER pour honorer la mémoire du célèbre pharmacien connu pour son action de promotion en faveur de la consommation de la pomme de terre dans l’alimentation humaine.
Vous invite à découvrir l’Histoire de cette localité du département d’Oran, peuplée en 1960 de 3 726 habitants dont 704 européens.
- PERREGAUX - PERREGAUX est située au pied des derniers contreforts du massif montagneux des BENI-CHOUGRANES et à l'entrée de la plaine de l'HABRA. Cette ville est située à 80 km au Sud-est d’ORAN et à 35 km au Nord de MASCARA. En 1830, à l'époque où les troupes françaises débarquent sur les plages de SIDI-FERRUCH, seul un caravansérail marque l'emplacement de la future ville française. Cet ouvrage sert de refuge, la nuit, aux caravanes et voyageurs reliant d'une part les plaines du Nord au grand Sud Saharien, et d'autre part l'Est à l'Ouest.
En 1838, les militaires français établissent près du caravansérail, une redoute qui prendra le nom, à la mémoire du Général PERREGAUX mort de ses blessures au siège de CONSTANTINE.
Le 29 juillet 1858, un décret signé par l'empereur Napoléon III entérinait la création du village de PERREGAUX :
« Art 1er - Il est créé dans la subdivision de MASCARA, à vingt-huit kilomètres au Nord de cette ville, sur la route qui la relie à MOSTAGANEM, au lieu dit Redoute PERREGAUX, un centre de population de cent vingt-huit feux, qui prendra le nom de PERREGAUX ».
PERREGAUX était une régie militairement, rattachée à SAINT-DENIS-DU-SIG jusqu'à son érection en Commune de plein exercice le 30 septembre 1870. Jusqu'à cette date, par décrets impériaux du 1er et du 30 avril 1865, le village formait une section communale avec SAINT-DENIS-DU-SIG.
Cette ville, important nœud ferroviaire, était célèbre eu égard aux égards à la qualité de ses agrumes, dont la fameuse orange de PERREGAUX.
Vous invite à découvrir l’Histoire de cette localité qui en 1960 était peuplée de 31 108 habitants dont 7 353 européens.
- PICARD - Dans l’Ouest algérien, à 156 mètres d’altitude, le village de PICARD, traversé par la RN 11 (ORAN-ALGER), est situé à 18 Km au Nord de LAPASSET. - PONT-de-L’ISSER - Dans l’Ouest algérien, PONT DE L’ISSER est situé au Nord-est de TLEMCEN à environ 32 Km. .Son nom Romain était FLUVIUM ASSARIS.
.Son nom Arabe, Ben SEKRANE (Fils du glaive) nom d’un bandit qui terrorisa la région.
-Ce gué, établi sur l’Oued ISSER était le passage obligé de la route ORAN – TLEMCEN. Au mot gué, on a substitué le nom de PONT et ce village de colonisation s’est appelé PONT-DE-L’ISSER
Dès 1841, le général BUGEAUD avait pris l’initiative de la colonisation, et des fermes militaires avaient été créées. Bientôt, autour de ces fermes, ainsi qu’autour des postes militaires fondés dans les parties les plus éloignées de la province, des colons arrivèrent, une agglomération se forma, quelques maisons furent construites, en un mot des villages se créèrent…
Ainsi la plaine de TLEMCEN, riche et prospère au Moyen âge, reçut ses premiers colons à la même époque que le littoral oranais. En 1842, la banlieue de TLEMCEN se peuplait et l’on a recensé, en 1851, 311 personnes ; en 1849 se créaient NEGRIER et BREA
Puis en 1850 ce fut le tour de SAF- SAF et MANSOURA et en 1851 HENNAYA (devenu plus tard Eugène ETIENNE). Le gué, établi sur l’Oued ISSER était le passage obligé de la route ORAN-TLEMCEN. Au mot gué, on a substitué le nom de PONT et ce village de colonisation s’est ainsi appelé PONT-DE-L’ISSER
Je vous invite à découvrir la monographie de cette localité avec son auteur, Monsieur Jean GRIMAUD, Secrétaire de mairie
- PORT AUX POULES - Localité de l’Ouest algérien située, sur la Route Nationale 11, à 45 Km (à l’Est) d’ORAN et près de l’embouchure de la MACTA. - PORT SAY - Située à la frontière de l'Algérie et du Maroc qui, on le sait, a été uniquement déterminée par un bornage conventionnel. Dans la partie tellienne, où depuis 1848 a été opéré un travail de délimitation sur le terrain, nul fleuve d'importance ne creuse entre les deux pays un fossé infranchissable, nulle haute montagne n'étage ses cimes en barrière insurmontable ou même difficile. - PREVOST-PARADOL - Dans l’Ouest algérien, culminant à 641 mètres, la localité de PREVOST PARADOL est située à 28 km à l'ouest de TIARET - RELIZANE - Culminant entre 50 et 250 mètres d’altitude, la ville de RELIZANE, dans l’Ouest algérien, est située à 59 km au Sud-est de MOSTAGANEM, son chef lieu d’arrondissement. Situé à 120 kilomètres d’Oran, le centre de RELIZANE est implanté autour du bordj (poste fortifié) d’IGHIL-IZANE (La colline brûlée, en arabe) qui se dresse au sommet d’une butte isolée au milieu de la plaine du fleuve Chélif. C’est une plaine aride ; l’endroit est malsain en raison des marécages dont l’origine est la ruine du vieux barrage turc de l’oued Mina, à trois kilomètres du bordj, que les indigènes n’ont jamais entretenu depuis près d’un demi-siècle.
Créée par décret impérial du 27 janvier 1857 sur l’emplacement d’une ancienne redoute (le fortin actuel), sur un territoire initial de 4 000 hectares qui fut par la suite porté à 10 625 hectares, la plaine stérile semée de marais pestilentiels avait fait surnommer RELIZANE la Petite Cayenne.
Que d’efforts et de sang mais les premiers colons persévéreront dans une entraide commune, se faisant ‘’quand il le fallait maçons, forgerons, menuisiers’’. Ils ne reculeront que ‘’devant la maladie et la mort’’. Aussi il ne faut pas s’étonner que très rapidement se fait sentir la nécessité d’un cimetière. Ce fut au lieu-dit Le Caravansérail, sur la collinette touchant à sa droite le barrage actuel.
Vous invite à découvrir l’Histoire de cette localité qui en 1960 était peuplée de 35 349 habitants dont 5 387 européens.
- RENAN - Dans l’Ouest algérien, le village de RENAN, culminant à 127 mètres d’altitude, est situé sur la RN 11, à 9 km au Sud-ouest de la ville d’ARZEW et à 6 km de la localité de SAINT CLOUD, chef lieu de canton. Ce n’est qu’en 1893 que le conseil municipal de SAINT-CLOUD, où MEFSOUKH devenu MEFESSOUR était représenté par son adjoint spécial BORDY Just et son conseiller municipal CHOQUET, émit l’avis de donner au village le nom de RENANVILLE. En 1924 le Centre est érigé en commune de plein exercice. Il s’appelle désormais RENAN, pour honorer l’historien, l’orientaliste et philosophe Ernest RENAN, de l’académie française.
77 colons sont arrivés de 1848 à 1852, mais 12 seulement obtiennent leur titre de concession définitive après avoir défriché et mis en culture leurs lots (20 ares de jardin et 7 hectares de cultures). Il est vrai qu’ils ont à vaincre bien des difficultés : le choléra en 1849, des travaux pénibles de défrichement sur des terres souvent pierreuses couvertes de broussailles.
Je vous invite à découvrir l’histoire du village de RENAN.
- RIO SALADO - Rio Salado est une ville du nord ouest de l'Algérie à 11 km d'Ain Témouchent, 58 km d'Oran, 60 km de Sidi Bel Abbès et 80 km de Tlemcen. - RIVOLI - Dans l’Ouest algérien, au Sud-est de MAZAGRAN (à 4 km), le village de RIVOLI est situé au Sud et à moins de 10 km de MOSTAGANEM, son chef lieu départemental. Entre ARZEW et ORAN, toute une série de centres agricoles furent aussi semés de bonne heure dans la plaine : SAINTE -LEONIE, en 1846. De 1848, datent les centres d’ARCOLE, ASSI-BEN-OKBA, ASSI-BOU-NIF, ASSI-AMEUR, FLEURUS, KLEBER, LEGRAND, MANGIN, RENAN, SAINT-CLOUD, SAINT-LOUIS, VALMY.
D’ARZEW au Chélif, la route fut aussi jalonnée. En 1846, avaient été créés LA-STIDIA et MAZAGRAN ; de 1848 datent DAMESNE, SAINT-LEU, NOISY-LES-BAINS, ABOUKIR, TOUNIN, AÏN-TEDELES, BELLEVUE et RIVOLI.
Les premiers colons sont des Français : La France traversait alors une crise grave qui allait amener, en février 1848, des troubles et l'abdication de LOUIS PHILIPPE et, au mois de juin, les émeutes parisiennes et le gouvernement CAVAIGNAC.
Le 19 septembre 1848 l’Assemblée constituante vote un décret qui ouvre « un crédit de 50 millions de francs au ministère de la Guerre sur les exercices 1848, 1849, 1850 et suivants pour être spécialement appliqués à l’établissement de colonies agricoles dans les provinces d’Algérie ». C’est la première fois qu’une entreprise coloniale officielle, subventionnée, d’une telle ampleur est décidée ; 12 000 colons transportés et installés aux frais de l’État, doivent recevoir en plus d’une concession de terre de deux à dix hectares selon l’importance de leur famille, une maison, des instruments, du bétail, des semences et des rations journalières de vivres pendant trois ans. « A l’expiration de ces trois années, précise le décret, les habitations construites pour eux et les lots qu’ils cultivent deviendront leur propriété. »
Je vous invite à découvrir l’histoire de cette localité, érigée en Commune de Plein Exercice en 1857 avec le nom d’une ville italienne siège d’une victoire remportée par le général BONAPARTE en 1797 sur l’Autriche.
- ROCHAMBEAU - Culminant à 832 mètres d'altitude, et distant de 99 kilomètres d'ORAN et de 6 km du TELAGH, son chef lieu d'Arrondissement, ce village a été créé en Centre de peuplement avant 1878 et intégré à la Commune Mixte du TELAGH ; la superficie initiale de ce centre était de 3 380 hectares. AÏN-EL-HAMMAR (la source de l'âne) prend la dénomination de ROCHAMBEAU le 15 juillet 1897 en hommage à Jean Baptiste Donatien de VIMEUR, comte de ROCHAMBEAU, Maréchal de France (1725/1807). Le village de ROCHAMBEAU était considéré, à notre époque, comme le paradis de l'agriculture. En 1948 il est érigé en Commune de Plein Exercice. En 1958 ce village comptait 3 368 habitants. - SAïDA - Située à 440 km au Sud Ouest d’Alger elle est nichée à 800 mètres d’altitude dans un repli de terrain au pied des premiers contreforts des hauts plateaux du Sud-Oranais, à la source des oueds Oukri et Saida.
- SAINT AIME - Dans l’Ouest algérien, la commune de SAINT-AIME est située, sur la RN 4, entre RELIZANE à son Ouest à 33 kilomètres, et INKERMANN à l’Est dont elle distante de 9 kilomètres. Au pied des montagnes telliennes, une troisième région de colonisation se constitua ; il y avait là toute une série de points stratégiques, dont la valeur agricole, au débouché des rivières dans la plaine, se trouvait accru par l’importance que prend en Algérie le problème de l’aménagement de l’eau. Nulle part la situation ne se présentait plus favorable pour établir des barrages de retenue, des canaux de dérivation et d’irrigation. C'est ainsi que, de 1871 à 1874, douze centres furent créés dont SAINT-AIME ; du prénom d’un bienfaiteur l’archevêque de SION, mort en 630. SAINT AIME créé au débouché en plaine de l’Oued DJDIOUÏA, qui se jette dans le CHELIF à 2 km de là. Le long du cours de la rivière s’ouvrent des grottes dans lesquelles M. l’Ingénieur MILLE a découvert des armes de l’âge de pierre et des débris divers de la civilisation des Troglodytes algériens. A l'époque où fut créé le canton, la population indigène était faible dans cette région. Elle aussi avait eu à souffrir d'épouvantables famines, de fièvres, de maladies endémiques et aussi de pillards. Ces derniers furent détruits par l'armée dans les années qui suivirent la conquête. Cette population, peu à peu, vient s'installer aux abords du village pour bénéficier non seulement de travail mais aussi de soins médicaux et de la possibilité d'envoyer ses enfants à l'école. SAINT AIME, est érigé en Commune de Plein Exercice en 1883 en appartenant au canton d’INKERMANN. - SAINT CLOUD - Dans l’Ouest algérien le village de SAINT-CLOUD est situé au Sud d’ARZEW qui est à 13, 5 kilomètres. La commune de SAINT-CLOUD est située dans la région du TELL, c'est-à-dire dans l’immense plaine qui côtoie la Méditerranée et que bornent au Sud les massifs de l’Atlas tellien. Cette contrée est la plus saine, la plus fertile et la plus peuplée de l’Afrique du Nord .
En 1841, le général BUGEAUD avait pris l’initiative de la colonisation, et des fermes avaient été créées à MISSERGHIN, par les Spahis ; au Camp du Figuier par le 1er bataillon d’infanterie légère, à la SENIA par le 56ème de ligne. Bientôt, autour de ces fermes, ainsi qu’autour des postes militaires fondés dans les parties les plus éloignées de la province, des Colons arrivèrent, une agglomération se forma, quelques maisons furent construites, en un mot, des villages se créèrent…
Entre ARZEW et ORAN, toute une série de centres agricoles furent aussi semés de bonne heure dans la plaine : SAINTE LEONIE, en 1846. De 1848, datent les centres d’ARCOLE, ASSI BEN OKBA, ASSI BOU NIF, ASSI AMEUR, FLEURUS, KLEBER, LEGRAND, MANGIN, RENAN, SAINT-CLOUD, SAINT LOUIS, VALMY.
Un transporteur espagnol, Joseph HUERTAS CAMPILLO fut le premier habitant de ce village dés 1845. Il organisa un service de voitures d’Oran à Mostaganem avec un de ses relais à GOUDIEL, ancien nom arabe de SAINT CLOUD. GOUDIEL signifiait : prairie, pâturage car grâce au ruisseau qui coulait à cet endroit, la fraîcheur et la végétation du lieu rendait propice une halte de bergers. Il se lança dans le commerce d’alimentation et établit, en ce point, une gargote pour militaires. Un artisan – compagnon de passage – peindra sur la façade de la boutique, l’enseigne « A la ville de SAINT-CLOUD », souvenir d’un tour de France de sa jeunesse.
Notre village est issu des 39 colonies agricoles constituées en vertu du décret de l'Assemblée Nationale française du 19 septembre 1848. Il est constitué sur un territoire de 4 686 hectares sous le nom de SAINT-CLOUD. C'est là que furent installés les arrivants du premier convoi de colons de novembre 1848.
Ce centre de population, issu d’une ordonnance royale du 4 décembre 1846, puis colonie agricole créée en vertu du décret du 19 septembre 1848, définitivement constituée par décret présidentiel du 11 février 1851. SAINT-CLOUD est érigée en Commune de plein exercice par décret du 31 décembre 1856.
Je vous invite à découvrir l’Histoire de cette belle réalisation française de l’Ouest algérien tout au long de cette INFO…
- SAINT DENIS DU SIG - Situé dans le Sahel Algérien, à une altitude de 60 mètres, SAINT-DENIS-DU-SIG (appelé aussi par commodité de langage SIG) jouissait d'un climat marin, d'une très grande douceur en hiver, bien qu'en été la chaleur y sévissait avec intensité. Le SIG existait déjà à l'époque romaine sous le nom de TASACORRA, du berbère tara (défilé) et corna (Mékerra): défilé de la MEKERRA.
Les quarante dernières années de domination ottomane virent le comble de l’anarchie et de la misère
La rude et vénale tyrannie des Turcs et des Maghzènes avait tué toute activité. A l’arrivée des Français, le pays présentait un aspect lamentable
Les tribus du SIG furent les fidèles soutiens d’ABD-EL-KADER. Elles se rallièrent à lui après l’échec de l’agha MUSTAPHA ben Ismaël dans la lutte pour le partage de l’héritage turc. PELISSIER de REYNAUD en donne la situation (Annales algériennes) et cite parmi elles Les GHARRABAS, au Sud de la Sebkra d’ARZEW, partie sur les collines, partie dans la plaine du SIG. C’est aujourd’hui la seule tribu de la commune.
Lorsque la sécurité fut totale, les voies de communication ouvertes, l’irrigation assurée par le barrage, la création de SAINT-DENIS-DU-SIG a été prescrite par un décret du 20 juin 1845. En témoignage de l’intérêt qu’il portait à la colonisation, LOUIS-PHILIPPE donnait souvent aux nouveaux villages algériens le nom des membres de sa famille ou des résidences royales. SAINT-DENIS fut choisi pour notre centre. On y accola celui de la rivière du SIG. L’origine du mot SIG laisse place à diverses hypothèses.
Je vous laisse découvrir cette belle réalisation française grâce à l’auteur Philippe GUICHARD – (Extrait de sa monographie du SIG).
Les saint-simoniens ont toujours contesté le projet d'assimilation de l'Algérie à la France. Conscients de la réalité culturelle et historique du pays, ils plaident pour une colonisation associant Européens et Algériens. L'apport des saint-simoniens à la colonisation algérienne n'est pas que théorique. Leur doctrine économique et sociale les entraîne dans des entreprises diverses et novatrices. Ils prennent part aux explorations scientifiques et minières de l'Algérie,
En un mot, il voulait faire bénéficier les musulmans d’Algérie des « bienfaits » de la France pour qu’ils puissent devenir des citoyens, sans avoir à renier leur religion et leur statut personnel.
Parmi ces écoles, le fouriérisme avait surtout conquis les classes bourgeoises et, en première ligne, ceux qui étaient le moins en contact avec les réalités de la vie: les intellectuels, les officiers, les marins. Il n'est donc pas surprenant qu'un groupe, composé surtout d'officiers d'artillerie et de marine, ait eu l’idée de profiter de la conquête algérienne pour essayer d'y mettre en pratique les idées du jour.
C'est ainsi que le 31 décembre 1845 fut créée, sous la dénomination d'«UNION AGRICOLE D'AFRIQUE», une société civile «basée sur l'unité indivise de la propriété et sur l'association du capital et du travail» laquelle société avait pour premier objet de demander la concession d'un terrain en Algérie pour y appliquer les idées fouriéristes. (D’inspiration phalanstérienne les fouriéristes se distinguent des saint-simoniens par leur hostilité à toute ingérence de l’Etat...)
Je vous invite à découvrir cette tranche d’histoire qui complète la monographie de SAINT-DENIS-DU-SIG.
- SAINT LEU - SAINT-LEU, culminant à 41 mètres d’altitude, distant d’Oran, au Sud-ouest, de 37 kilomètres et d’ARZEW, au Nord, de 9 kilomètres. ARZEW est occupée en 1833, par les Français, sous les ordres du général DESMICHELS. Le traité du 26 février 1834 entre DESMICHELS et ABD-EL-KADER, conserve la ville aux Français (ARZEW y est mentionné en arabe ARZIOU et en français ARZOWE). Ils appelèrent la ville antique le Vieil Arzeu, puis SAINT-LEU lorsque le centre de population se forma à l’Ouest près des ruines de la cité romaine, à partir de 1846.
Ce centre est compris parmi les colonies agricoles aménagées en 1848 dans le cadre du décret de l'assemblée nationale du 19 septembre 1848.
SAINT-LEU est définitivement constitué par décret présidentiel du 11 février 1851, et érigée en commune de plein exercice par arrêté du 5 avril 1879. Il avait trois annexes : DAMESME, LA-MACTA, SAINTE-ADELAIDE.
Vous invite à découvrir l’histoire de cette nouvelle localité.
- SAINT LOUIS - Village de l’Ouest algérien situé à 27 kilomètre, à l’Est, d’ORAN sur la route qui, passant par ASSI AMEUR, mène à SAINT DENIS DU SIG. - SAINT LUCIEN - Dans l’Ouest algérien le village de SAINT-LUCIEN est situé à 32 km au Sud-est d'ORAN. - SAINT MAUR - Localité située dans l’Ouest algérien à 39 Km, au Sud-ouest, d’ORAN et à 30 km d’HAMMAM-BOU-HADJAR. - SEBDOU - Culminant à 909 mètres d’altitude la ville de SEBDOU est située à 38 km au Sud, de son chef lieu, TLEMCEN. - SIDI-BEL-ABBÈS - Dans l’Ouest algérien, située sur la MEKERRA, au milieu d’une vaste plaine comprise entre le Djebel de TESSALA et les monts de DAYA, la ville de SIDI-BEL-ABBES culmine à 470 mètres d’altitude. Elle est distante d’Oran, son chef lieu de région située au Nord, de 82 kilomètres. Avant les Français, les Berbères, les Arabes, les Espagnols et les Turcs ont dominé la région. Dès le 10 novembre 1835, le maréchal Bertrand CLAUZEL (1772/1842) se lance à partir d’ORAN dans une grande expédition visant la prise de MASCARA. Dans son trajet vers la capitale de l’Emir ABD-EL-KADER, il établit plusieurs relais fortifiés à des endroits stratégiques dont un sur le plateau de SIDI-BEL-ABBES et ce, afin de surveiller voire de contrôler les indigènes des régions entre MASCARA et TLEMCEN ou encore entre ORAN et les hauts plateaux…
Cette ville est une création française et NAPOLEON lll au cours de sa visite en 1865 s’est exclamé « Mais c’est un petit Paris ».
Je vous invite à découvrir cette belle cité qui abritait aussi la caserne VIENOT, siège du 1er régiment étranger. La Légion étrangère était présente à SIDI-BEL-ABBES depuis 1842.
- SLISSEN - Dans l’Ouest algérien, culminant à 823 mètres d’altitude, le village de SLISSEN avec à son Nord celui de CHANZY, est à 13 Km. La ville de SIDI BEL ABBES, au Nord, est distante de 43 Km. LE TELAGH, chef lieu de commune mixte est à 17 Km à l’Est. - TASSIN - Culminant à 634 mètre d’altitude, dans l’Ouest algérien, le village de TASSIN, sur la RN 7 entre TLEMCEN et SIDI-BEL-ABBES (29 km au Nord-est), est situé à 9 Km au Nord de DESCARTES et à 9 Km à l’Ouest de LAMTAR. - TENIRA - Dans l’Ouest algérien, culminant à 613 mètres d’altitude, le village de TENIRA est situé sur la départementale 78 distant de BOUKANEFIS, à son Ouest, de 18 kilomètres, et au Sud-est de SIDI-BEL-ABBES, à 22 km, son chef lieu d’arrondissement. Ce lieu a connu le passage de plusieurs civilisations telles que les Romains, les Turcs et les Français.
Cette position naturelle privilégiée n'a pas échappé aux stratèges : déjà au temps de l'occupation romaine, les cavaliers parthes de Septime SEVERE et de Marc AURELE ont installé sur le TESSALA des postes de guet pour prévenir les incursions des pillards.
Mais dans la vallée, on est sage : à l'image des berbères, premiers habitants connus, on cultive les céréales et on s'adonne au jardinage (alimentaire). Les dernières querelles, dont on se transmet le récit, remontent au 18ème siècle. Elles ont opposé les tribus des AMAMAS et des OULED-BRAHIM au sujet d'un saint marabout nommé SIDI- BEL-ABBES.
Après la prise d'Oran, le 4 janvier 1831, la première expédition importante dans la vallée de la MEKERRA, territoire des BENI-AMEUR, se situe en 1835 avec le Maréchal CLAUZEL en personne. L'expédition partie d'Oran le 10 novembre sera à MASCARA le 5 décembre et, sur cette route, CLAUZEL fait établir des relais fortifiés aux endroits stratégiques notamment sur le plateau de SIDI-BEL-ABBES. De là, il est possible de contrôler les déplacements des tribus entre Mascara et Tlemcen et entre Oran et les Hauts Plateaux. Ce gîte d'étape sera construit sur la rive droite de la MEKERRA, face au mausolée de Sidi Bel Abbés.
La haute plaine de SIDI-BEL-ABBES fut colonisée à partir de 1849. Dès cette année la banlieue de BEL -ABBES fut progressivement peuplée et l’on dénombrait 240 français. En 1856 les villages de PRUDON et SIDI L’HASSEN furent créés et en 1858 ce fut le tour de TENIRA.
La création de la ville remonte à 1858, quand les Français décidèrent de fonder un village dans cette région.
Le 29 juillet 1858, un décret signé par l'empereur Napoléon III entérine la création du village.
- THIERSVILLE - THIERSVILLE, village de France, est situé au Sud de MASCARA, à environ 18 km. ATTIA est le nom de l'ancien village, situé jadis dans la grande plaine d'EGHRISS. Il était peuplé par les HACHEM depuis le 15ème siècle ; ils étaient les descendants directs des conquérants arabes du 11ème siècle.
Avant 1830, à ATTIA même, il y eut un grand combat des HACHEM contre le Bey d'ORAN, dont l'autorité s'étendait jusqu'à MASCARA. Le Bey subit une honteuse défaite. Son ambition reçut le châtiment qu'elle méritait. Les Indigènes, enfants du pays, écrasèrent l'étranger.
FROHA SUPÉRIEUR : Le pays de FROHA du nom de l'oued qui le traverse avant de se perdre dans le sol de la plaine d'EGHRISS, se trouvait primitivement à l'ouest de TIZI.
L'endroit appelé THIERSVILLE, l'ancien ATTIA reçut le nom de FROHA Supérieur toujours à cause de la rivière de ce nom qui passe à 700 mètres du village où elle est traversée par la route de MATEMORE.
Le village de FROHA fut fondé en 1874, mais FROHA Supérieur est bien plus ancien, puisqu'il perdit son nom en 1878 pour prendre celui de THIERSVILLE.
Ce village a été marqué par l’assassinat, avec son épouse qui était institutrice, de son maire Monsieur Félix VALLAT, en 1958 par le FLN. Son empreinte et sa personnalité ont profondément transformé ce village dont le complément « village de France » a été de sa volonté. Avec eux, ils ont assassiné le rêve d'une Algérie autonome et fraternelle, multiculturelle et tolérante, liée étroitement à la France : l'Algérie dont rêvait Albert CAMUS
- TIARET - La ville de Tiaret est située à plus de 1 080 m d’altitude sur le mont du Gezoul qui fait partie de la chaine de l’Atlas tellien, boisé principalement par des variétés de cyprès et pin d’Alep. Tiaret est un chef lieu de département depuis 1956. - TINDOUF - TINDOUF est une commune de l’extrême Sud-ouest algérien, très proche de la frontière marocaine dont il existe, encore, un lourd contentieux territorial. C’est un chef-lieu situé à 1 460 km au sud-ouest d'Alger. - TIRMAN - TIRMAN, village de l’Ouest algérien, culminant à 755 mètres d’altitude, est situé sur la route nationale 13, entre SIDI-BEL-ABBES (à 35 Km, au Sud-ouest) et LE TELAGH (à 11 km au Sud). TIRMAN en hommage à Louis TIRMAN, homme politique français, Gouverneur Général de l'Algérie de 1881-1892.
Initialement appelé OUED TIRALIMET (nom berbère : roseaux) sur la route de DHAYA est inscrit au programme de colonisation de 1881 avec 20 lots de cultures et 10 industriels. Ce centre qui se trouve à la limite des territoires civil et militaire, est situé dans un pays salubre, où l’eau est suffisante, et les terres légères, mais d’assez bonne qualité
En 1879, on n’y rencontrait qu’une maison et deux européens.
En 1960, il y avait 2 913 habitants dont 260 européens.
- TIZI - Dans l’Ouest algérien, le village de TIZI, culminant à 453 mètres d’altitude, se situe à environ 80 km au Sud-est d'Oran et à 11 km au Sud-ouest de MASCARA par la RN 7. THIZI en langue berbère signifie « le col » mais sa véritable orthographe serait TIZI.
Les hautes plaines d’Oranie dont celle de MASCARA, qui avait été le centre de la résistance arabe, fut cultivée dès 1841 ; mais la véritable colonisation avec son exploitation agricole ne commença qu’après 1870. Cette année là fut créé PALIKAO, puis vinrent, en 1873, FEKAN, TRARIA et FRANCHETTI, en 1874, FROHA, en 1875, MAOUSSA, en 1878, AÏN FARES, THIERSVILLE, CHARRIER et en 1879 MATEMORE ET TIZI.
C'est la construction du chemin de fer d'ARZEW à SAÏDA qui a été la cause déterminante de la création de TIZI. Sans cette circonstance, le projet serait peut-être resté enseveli dans les cartons de l'Administration et n'aurait jamais vu le jour.
Le village avait été imaginé, au départ, au col de l'AÏN-THIZY, là où existait la ferme LOUP en 1962. Il a donc été installé dans la plaine d'EGHRIS qu'empruntait la voie ferrée unique à écartement étroit (1 mètre) reliant ORAN à COLOMB-BECHAR et KENADSA.
La création du centre de TIZI s'est faite après de nombreuses démarches, par décret du Gouverneur Général en date du 25 Septembre 1879, et après une nette "résistance" des habitants de MASCARA.
Les terres sont presque entièrement défrichées et très propres à la culture de la vigne et des céréales. Par sa situation, ce centre sera à la fois agricole et commercial. Il existe déjà sur ce point et aux environs un certain nombre de propriétés appartenant à des Européens. Son territoire aura une contenance de 1 850 hectares, qui sera divisée en 30 lots de village, 3 lots de fermes ainsi que 30 lots réservés à des industriels ou pour des besoins ultérieurs.
Nos aïeux n'ont pas dû avoir la vie simple pour CREER, METTRE EN VALEUR, SUBIR les conditions climatiques et les maladies ; certains métropolitains auraient sans doute une autre opinion des COLONS en prenant connaissance des conditions dans lesquelles tout cela a été fait, y compris les "expropriations" des autochtones , au sujet desquelles il existe quelques documents précis, parfois succulents, sur les tractations avec l'administration, les marchandages pour des "pâturages" dont il était parfois délicat de savoir à qui ils appartenaient vraiment.
TIZI était un petit village et sa population s'évaluait à environ 400 habitants.
- TLEMCEN - Dans l’Ouest algérien, culminant à 715 mètres d’altitude, la ville de TLEMCEN est distante d’ORAN, au Nord-est, de 109 km et de 80 km de la ville marocaine d’OUJDA. Ancienne capitale du Maghreb central, la ville mêle influences berbère, arabe, hispano-mauresque, ottomane et occidentale. De cette mosaïque d’influences, la ville tire le titre de capitale de l’art andalou en Algérie. Selon l’auteur Dominique MATAILLET, divers titres sont attribués à la ville dont « la perle du Maghreb », « la Grenade africaine » et « la Médine de l’Occident ».
L’influence andalouse, à TLEMCEN, remonte au 15e siècle, lorsque la reconquête dirigée et achevée par les rois catholiques fit refluer sur l’Afrique du Nord les Moros qui sont à l’origine de ces communautés andalouses que l’on retrouve de FES à BIZERTE et qui ont gardé, avec les clés de leurs maisons abandonnées à GRENADE ou à MALAGA, leur folklore musical et poétique. Avec les premières années du 16e siècle, la décadence de TLEMCEN commença. La conquête d’ORAN par les Espagnols (1509) découronne la royauté Zianite… elle se fait l’humble vassale du lion de Castille. D’un autre côté, une nouvelle puissance se lève à l’Orient.
A partir de 1553 TLEMCEN, annexée aux Etats de l’Odjak, devient le siège d’un aghalik. Le gouvernement essentiellement militaire des Turcs détruisait, mais n’édifiait pas. TLEMCEN va s’affaiblir de plus en plus… Les Turcs ont donné un élément ethnique, les Kouloughlis, dont l’administration ne fut heureuse. TLEMCEN reconnut même la suprématie du sultan du Maroc 1830-1833.
Quand en 1830, l’armée française débarque en régence turque, Dey et Beys ne gouvernent plus le pays et TLEMCEN se soumet au sultan du Maroc. Cette suzeraineté s’exerce jusqu’en 1833. A ce moment l’émir ABD-EL-KADER reconnaît cette suzeraineté et rétablit avec le concours des Hadars (ou Maures) une certaine autorité dans la ville.
Le général BUGEAUD, après avoir battu ABD-EL-KADER à la SIKKAK, le 6 juillet 1836, ravitailla TLEMCEN qui fut également approvisionnée au mois de novembre suivant par le général de LETANG ; or, à cette dernière époque, la garnison ne mangeait plus que des demis-rations d’orge. ABD-EL-KADER, mis en possession de TLEMCEN par le traité de la TAFNA du 20 mai 1837, en fit sa capitale ; il cherche vainement à restaurer à son profit l’empire des anciens émirs ; mais le 30 janvier 1842, TLEMCEN est définitivement occupée par l’intervention du général BUGEAUD. Il installe une forte garnison qu’il confie au général BEDEAU. Ce dernier a mission de pacifier et d’administrer cette région de l’Ouest. Vrai soldat, vertueux même, a-t-on dit, car soucieux de faire observer la morale de ses soldats, il fait régner l’ordre, organise la cité et reconstruit la ville qui n’a que 5 000 habitants.
TLEMCEN devient également une Sous-préfecture. Les trois fonctions de Commissaire, de maire et de sous-préfet seront assumées successivement par le même personnage, Charles BROSSELARD, qui a rendu à l’Histoire de TLEMCEN d’éminents services par ses découvertes archéologiques et autres sur la ville. Il sera par la suite nommé Préfet d’ORAN.
Nous vous invitons à découvrir l’HISTOIRE de cette agglomération, grâce aux auteurs et aux sites précités, détaillée tout au long de cette monographie.
- TOUNIN - Culminant à 183 mètres d’altitude et dans l’ouest algérien, le village de TOUNIN (prononcez « tounine ») est situé à 9 kilomètres au nordest de MOSTAGANEM et à 12 km à l’ouest d’AÏN-TEDELES. - TREZEL - Capitale du Djebel NADOR, pays du mouton, TREZEL qui culmine à une altitude de 1200 mètres est située à 280 km au Sud d’ORAN et distante de la ville de TIARET, au Sud-est, de 27 km. - TROIS MARABOUTS - Dans l’Ouest algérien ce village est situé à 4 km d’AÏN-TEMOUCHENT, à 72 Km d’ORAN et à 200 km de la frontière marocaine (OUJDA). - TRUMELET - Dans l’Ouest algérien, culminant à 972 mètres d’altitude, le village de TRUMELET est situé à 14 km à l’Est de TIARET et à 30 km à l’Ouest de BURDEAU. - TURENNE - Dans l’Ouest Algérien se situe TURENNE au bord de la route Nationale 7 entre TLEMCEN et MARNIA. - TURGOT - Dans l’Ouest algérien le village de TURGOT, culminant à 34 mètres d’altitude, est proche de RIO SALADO (8 Km) et peu éloigné de son chef-lieu AIN-TEMOUCHENT (15 km). - UZES LE DUC - Culminant à 255 mètre d’altitude, cette commune de l’Ouest algérien, à 50 km à l’Est de MASCARA, est située au centre de deux petites localités : DOMBASLE à 23 Km au Sud-ouest. ; HENRI HUC à 24 Km au Nord-est - VALMY - Village de l’Ouest algérien situé à 12 km au Sud-est d’ORAN - VIALAR - La ville de VIALAR, culminant à une altitude de 889 mètres, est située à 210 km au Sud-ouest d'ALGER, au niveau de la partie septentrionale du plateau du SERSOU, et au Nord-est de TIARET, à 60 kilomètres, sur la RN 14. - ZEMMORA - Dans l’Ouest algérien la ville est située à 20 km à l'est de Relizane, à 150 km à l'est d'Oran et à 280 km à l'ouest d'Alger. Elle est aux portes des montagnes de la chaîne du Dahra qui s'étendent vers Mostaganem, au nord des monts de Mascara et de la chaîne de l'Ouarsenis. Au pied des montagnes telliennes, une troisième région de colonisation se constitua ; il y avait là toute une série de points stratégiques, dont la valeur agricole, au débouché des rivières dans la plaine, se trouvait accru par l’importance que prend en Algérie le problème de l’aménagement de l’eau ; nulle part la situation ne se présentait plus favorable pour établir des barrages de retenue, des canaux de dérivation et d’irrigation.
Dès 1845, Saint-Denis-Du-Sig eut ses colons agricoles, en 1846, Sainte-Barbe-Du-Tlélat ; en 1857, fut colonisé Relizane; en 1858, Perrégaux, en 1859, L’Hillil, en 1862, Mocta-Douz et Bouguirat et en 1864 ce fut Zemmora avec la présence recensée en 1871 de 158 colons. Ils seront, en 1897, au nombre de 519.
ZEMMORA devient le siège de la Commune mixte éponyme. La commune mixte de Zemmora (créée en territoire militaire par arrêté du 6 novembre 1868) et la commune indigène des Flittas (créée par arrêté du 13 novembre 1874) sont réunies en une seule commune mixte, qui porte le nom de Zemmora, par arrêté du 6 mars 1877.
Vous invite à découvrir l’Histoire de cette localité, peuplée en 1960 de 4 945 habitants dont 369 européens.