Voilà donc le village tracé, alimenté en eau, pourvu d’une gendarmerie, d’une école, prêt à recevoir ses habitants. Certains sont déjà là d’ailleurs, sinon à demeure, au moins faisant le va-et-vient entre leur village d’origine ou la ville et Turenne, en attendant que leur maison soit construite ou que l’école soit ouverte (Mlle Vargas ne sera nommée qu’en octobre 1899). La preuve qu’ils sont là est que des déprédations sont commises au lavoir (conduite d’évacuation obstruée «évidemment par malveillance» par «une boîte de fromage de Mt-Dore», - 2.7.1898) et que l’abreuvoir est jugé mal placé «hors du village, trop exposé à recevoir des bêtes de passage» porteuses du bacille de la morve (4.1.1899).
Source Folle N°7 - Mars 1990
Infrastructures et bâtiments publics