Poèmes 1994-2002


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Politique

Les poèmes

Politique

Des élections, pour quoi faire ?


Messieurs et mesdames, tarte en pion ou machin
De droite ou de gauche, qui jouez les vedettes
Vous, qui tout haut et fort, affirmez que vous êtes
Fervents démocrates et bons républicains.

Comment oseriez-vous ? Nous désigner demain
Un candidat primé en réunion secrète
Alors qu'un ou plusieurs, d'une même étiquette
Pourraient tenter leur chance, au mois de mai prochain.

Si la démocratie, c'est de nous imposer
L'unique candidat, que vous nous proposez
Alors pourquoi mes chers, faire autant de dépenses.

Supprimez aussitôt, les deux tours d'élections
Et nommez des l'instant, sans notre intervention
Votre dauphin choisi, pour gouverner la France


Le 20 Janvier 1995.



Le meilleur candidat



Au nom de qui ? De quoi ? Au nom de quel principe ?
Les ténors d'un parti, s'arrogeraient le droit
De désigner pour nous, au sein de leur équipe
Tel ou tel candidat, qui aurait fait leur choix.

Oui dites nous comment ? Et dites nous pourquoi ?
Jacques ou Édouard, jean-Marie ou Philippe,
Michel, Brice, ou Daniel, qui n'est pas votre type
Devrait se retirer, devant Pierre ou François.

Pourquoi l'un d'eux serait candidat naturel ?
D'où lui viendrait ce titre ? Est- il un don du ciel ?
Qui tout à coup viendrait aider la politique ?

D'ailleurs d'où que vienne, ce titre honorifique
Puisqu'il y a deux tours, le meilleur candidat
Ne sera que celui, que l'électeur voudra.


Le 26 janvier 1995.




Juges ne vous trompés pas de coupable.


Si parfois la police,
Commet quelques erreurs
Pour piéger un voleur
Ou l'un de ces complices.

Doit-on nier d'office,
L'action du malfaiteur
Et traîner en justice,
Le policier fauteur ;

Même si ce dernier,
Mérite en l'occurrence
Sa juste remontrance.

Les méfaits du premier,
N'ont pas moins d'importance
Pour passer sous silence.


Le 5 mars 1995.




Bonne ou pas la loi est la loi.



Si la loi interdit
D'écouter un coupable
En accord de celui
Qu'on rançonne ou accable.

Alors dès aujourd'hui,
Il serait souhaitable,
De remettre aux oublis,
Cette loi regrettable.

Qui fait qu'un policier,
Ne peut plus apprécier
S'il y a vraie menace.

Sans que le justicier,
Le fasse licencier,
Ou tomber en disgrâce.


Le 8 mars 1995.




La force tranquille.



Afin de ne pas perdre à jamais son honneur,
Devant tous ceux pour qui, vous étiez une idole,
N'abusez pas d'autrui, pas même par gloriole,
Pour être le plus fort ou toujours le meilleur.

Mieux vaut être trompé par quelques beaux parleurs
Et mieux vaut être de ceux, que l'on triche ou l'on vole
Plutôt qu'être celui qui renie sa parole ;
Même qu'une fois, pour être le vainqueur.

Si la sérénité et la force tranquille
Sont signe de faiblesse aux yeux des gens débiles,
Malfaisants et méchants qui n'ont ni foi, ni loi.

Une agressivité, oh, combien inutile
Ne fait de son auteur qu'un parfait imbécile
Chahuté à loisir et perdant chaque fois.


Le 11mars 1995.




Les experts du trépas.



R.P.R., P.S., P.C.
Et U.D.F.rassemblés
Sont tout à coup bon ami
Pour mieux gérer le pays.

Le travail pour l'émigré,
L'industrie pour l'étranger
Le français aura pour lui
Le chômage et R.M.I.

Alors F.N. je t'en prie
Ne parle plus de patrie
Et tire toi, sois sympa.

Puisque la démocratie
Est cette fois garantie
Par les experts du trépas.


Le 5 février 1997.




Election d'un maire.



Reste un acte sans recours.
Qu'on soit contre où qu'on soit pour
L'élection d'un nouveau maire
Par scrutin majoritaire

Cependant suite aux discours
Les déclarations de guerre
Verbales mais coutumières
Sont diffusées chaque jour.

Car chez nous, les démocrates
Sont légions bien entendu
Pour soutenir leurs élus.

Pourtant souvent on constate
Que beau coup ne le sont plus
Dès qu'un des leurs est battu.


Le 15 février 1997.




Le tapis volant français.



Tout le monde connaît, le récit légendaire
De ces tapis d'orient, qui volaient soit disant
Mais personne n'a vu au cours des millénaires
Voler un seul tapis, sur nos cinq continents.

C'est alors que la France imagina de faire
Pour la première fois, un vrai tapis volant
Que chacun pourrait voir, dans les plus hautes sphères
De Marseille à Paris, jusqu'au gouvernement.

Durant plusieurs années, sur tout le territoire
Sous l'œil admiratif du maître président ;
Ce tapis bien français, volait réellement.

Mais alors qu'il volait, au sommet de la gloire
Allant de vols en vols, de plus en plus fréquents ;
Le tout dernier le mit, hélas, chaos vraiment.


Le 17 Mars 1997.



Le tapis made in France.


Si par vos dimensions ou par vos connaissances
Vous surpassez parfois, les plus grands du pays
Vos pieds seront toujours au niveau des tapis
Dont certains ne sont pas à votre et convenance.

Mais je suis convaincu, qu'un tapis made in France
Même malmené et déjà défraîchi
Pourrait être à vos yeux, d'expert très averti
Un tapis de valeur et de grande importance.

D'ailleurs que vos passions soient d'amour ou de haine
Pour les tapis précieux, vous serez bien content
Qu'un tapis de chez nous vola plus de dix ans.

Et si votre opinion diverge de la mienne
Vous pourrez toutefois, dire aux petits enfants
Le grand père a connu un vrai tapis volant.


Le 20 Mars 1997.




Conseil d' un Président, chef d'Etat.


Mes enfants, soyez francs,
Disait le président,
Prenez-moi pour modèle,
Soyez toujours fidèle.

Dans vos déplacements,
Ne faites pas d'enfant,
A quelques demoiselles,
Jouant les tourterelles.

Mais si votre fatma,
Ne vous a toujours pas
Donner une fillette ;

Trouvez une nana
Qui vous la donnera
De façon très discrète.


Le 6 mars 1997.



Monopôle à titre posthume.



Si cet héros : Charles de Gaulle
N'a pas tué de son vivant,
Ni de ses mains, ni en paroles,
Plus innocents que d'autres grands.

Depuis sa mort, ses idées folles,
D'un monde libre indépendant,
Lui on donné, le monopôle,
D'assassinats, sans précédent.

Et de nos jours, chez dieux le père,
Si Charles voit, de l'au delà,
Ce qui se passe, ici ou là.

Il ne peut que se satisfaire,
Des coups d'états, des attentats,
Suite aux actions, qu'il inspira.


Le 6 octobre 1999.




Donne ce que tu as.



Touchés par des appels
De gens dans la misère,
Nos braves dirigeants,
Se voulant généreux,
Mais restant avant tout,
De piètres gestionnaires.

Font acheter du riz,
Au delà des frontières,
Et l'offrent à grand bruit,
Aux peuples malheureux,
Plutôt qu'offrir nos blés,
Ou nos pommes de terre


Le 30 novembre 1999




L'aide humanitaire.



Alors que nous avions, cher nous, en abondance,
Blés, maïs, haricots et bien d'autres produits,
Des peuples Dépourvus de moyens d'existence,
Se meurent chaque jour, se meurent chaque nuit.

Alors que çà et là, chez nous en permanence,
Nous jetons nos surplus de légumes et fruits,
Nous importions du riz, acheté hors de France,
Payé par les français, pour offrir à autrui.

Et dans tous les journaux, sur la première page,
Paradant en photo, un ministre pédant,
Porte son sac de riz en sauveur éminent.

Mais pas un seul média, ne porte témoignage
Des paysans Français qui dans un même temps,
Endettés jusqu'au cou, dépose leur bilan.


Le 30 novembre 1999.




Le maître de l'arnaque .


1
Il avait autrefois,
Détonné Valéry,
Pour l'offrir en hostie
Point lié à François.
2
Hier l'ami Alain
Et l'assemblée fidèle
Faisait des étincelles
Pour Lionel et les siens.
3
Aujourd'hui ses sur Jean,
Que pèse la menace,
Pour loger à sa place,
Dieu sait quel concurrent.
4
Qui n'a jamais pâti,
De lui par convoitise
Pâtira par bêtise,
Soyez en garanti.
5
Demain se sera vous,
Ses compagnons de route,
Qui recevrez sans doute,
L'un de ces mauvais coups.
6
Tout être supposé
Lui faire un jour de l'ombre
Fera parti du nombre,
Des prochains récusés.
7
Car pour lui, tout ami,
Qui s'élève en sondage,
N'est qu'un mauvais présage,
Qui doit être bannis.
8
Du jour au lendemain
Vous, monsieur, vous madame !
Vous serez au programme,
Des maudits, c'est certain.
9
C'est ainsi tour à tour,
Que le brave ami jacques,
Maître expert en arnaque,
Vous prouvez son amour.


Le 8 mars 2000.




Le grand pasteur.



Chevrettes d'Epinal, n'ayez pas trop de peine,
Votre maître le jura, il vous aime toujours,
Mais comment pourrait-il repousser tout l'amour,
Sincère et passionné de vos sœurs parisiennes.

Sincère et passionné de vos sœurs parisiennes,
N'auraient elles pas droit ? De brouter à leur tour,
Sous l'œil du beau pâtre, au regard de velours,
Comme ceux de vénus, de ses statues anciennes.

D'autre part n'est-il pas, naturel et normal
Qu'un berger veuille avoir le troupeau communal
D'une ville connue et de grande importance

Qui comme Paris donne au maître d'Epinal
L'espoir de détenir le troupeau national
Et ainsi devenir le grand pasteur de France


Le 21 Août 2000.




Un million pour quelques cailloux.


Alors qu 'on ne sait plus, alors qu'on ne sait pas,
Comment alimenter, nos caisses de retraites
Alors qu'inondation, marée noire ou tempête,
Ont causé au pays d'innombrables dégâts.

Alors que les français ruinés, couverts de dettes,
Pleurent depuis des mois, une aide de l'état,
Celui ci plus gourmand, l'impose à tour de bras,
R.D.S.- C.S.G. de taxes, de vignettes.

Par contre chaque jour, nos généreux seigneurs,
La valise à la main, vont apporter ailleurs,
Les chèques colossaux et les bonnes paroles.

Pour avoir en retour, des pays receveurs,
Ici quelques cailloux et là, le grand honneur,
Du doublement du prix du baril de pétrole.


Le 18 juin 2000.




L'étranger.



Toi, l'étranger, qui vient nous voir,
En vacancier ou par devoir,
Venant d'Afrique, ou d'Argentine,
De l'Australie, ou bien de Chine !

Que tu sois blanc, que tu sois noir !
Nous pouvons bien te recevoir,
Quelles que soient tes origines,
Ta religion ou tes racines.

Mais le pays, qui te reçoit,
Courtoisement et t'offre un toit,
A des règles, qui sont les siennes ;

Et te prévient, de bonne foi,
Que le respect est à sa loi,
Et forcement, pas à la tienne.


Le 28 novembre 2000.










































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