Poèmes 1994-2002


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Hôpitaux

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L'infirmière.



Le chirurgien est important,
Le médecin l'est tout autant,
Mais que serait, sans l'infirmière ?
La qualité hospitalière !

Que deviendrait cet impotent ?
Celui d'un jour, ou de vingt ans
Sans ces douces mains auxiliaires,
Si dévouées, tant familières,

Toutes ces mains, qui ont pourtant,
Joint aux douleurs de mes blessures,
Le mal cuisant de leurs piqûres.

Mais réuni en même temps,
A réchauffer souvent les miennes,
D'une immense chaleur humaine.


Cabestany le 15 août 1995.



Merci et ô revoir
(au personnel de saint Roch)


1
Si je disais, tout est rose,
Chez les soignants de Saint-Roch,
Vous auriez bien sur, un choc,
D'un tel aveu, je suppose.
2
Mais aux rares exceptions,
Qui sont là, en parasites,
Je leur dis quittez bien vite,
Cette noble profession.
3
Aux autres Ô! Combiens affables,
Dévoués et humains,
Je leur dédie ces quatrains,
Que je voudrai plus aimables.
4
Sur le genre masculin,
Des attributions en sommes,
Pas plus destiné aux hommes,
Qu'au beau sexe féminin.
5
Ne portez pas d'anathème,
Je le fais de bonne foi,
Pour ne pas citer deux fois
Des fonctions qui sont les mêmes.
6
Il n'appartiendra qu'à vous,
Mesdames, Mesdemoiselles,
De prendre chacune d'elles,
Pour la mettre à votre goût.
7
Que vous soyez, homme ou femme,
Jeune ou vieux, petits ou grands,
Côtoyant l'être souffrant,
Sa déchéance et son drame.
8
Que vous soyez médecin,
Chirurgien, grand spécialiste,
Radiologue, anesthésiste,
Carabin, laborantin.
9
Que vous soyez à la tête,
Du service général,
Ou dans un emploi banal,
Et sans aucune étiquette.
10
Que vous soyez infirmier,
Diplômé, aide ou stagiaire,
Kiné, ou même auxiliaire,
Ambulancier, brancardier.
11
Qu'elle que soit l'importance,
De vos titres infinis,
Je vous dis à tous " Merci ",
Pour votre aimable assistance.
12
Merci de m'avoir donné,
Le courage et L'espérance
Qui m'avaient, sous la souffrance,
Tant de fois, abandonné.
13
Mais si vos soins énergiques,
Justifient mon ô revoir,
J'aimerai mieux vous revoir,
Ailleurs qu'en cette clinique.
14
Alors, disant, " à bientôt ",
Et en d'autres circonstances,
Heureuses de préférence,
Qui sait? Chez moi, près d'un pot?


Casbetany le14 août 1995.




Le sourire d'une infirmière



Pour le malade alité,
L'infirmière représente,
De par ses mains compétentes,
L'espoir de vitalité.

Mais si en plus elle était
Un tantinet souriant,
Tout à coup, cette soignante,
Deviendrait son ciel d'été.

Qui élargirait peut être,
Celui vu par la fenêtre,
De sa chambre aux volets clos.

Et laisserait apparaître
Des étoiles de bien être
Dans la nuit de son cœur gros.


Cerbère le 19 août 1995











































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