Poèmes 1994-2002


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L'Algérie

Les poèmes

Algérie

Le sidi, l'âne et la fourmi.


1
Chaque jour, bien docile,
Le petit âne gris,
S'en allait à la ville,
Monté d'un gros sidi ;
Suant à grosses gouttes,
Sous l'immense chaleur,
Il partait par les routes,
Transportant le seigneur.
2
Ce dernier sans relâche
De ces pieds remuants,
Accélérait la marche,
De l'âne titubant ;
Et si parfois l'allure
Faiblissait malgré tout,
Aux ordres, aux injures,
Succédaient quelques coups.
3
Et l'âne débonnaire,
Maltraité, fouetté,
Portait le tortionnaire
Sans jamais protester ;
Il allait sans malice,
Plié sous son fardeau,
Acceptant les sévices,
De son maître et bourreau.
4
Un jour dans la savane,
Une fourmi le vit,
Et lui dit " oh ! Bel âne
C'est trop lourd un sidi ;
J'admire ton courage,
Pourtant si tu le veux,
Sans argent et sans gage,
Je t'aiderai un peu. "
5
" Je te sais sans complexe
Quant à pouvoir m'aider,
Je suis un peu perplexe,
Lui répond le baudet ;
J'apprécie tes mérites,
Je connais tes travaux,
Mais tu es trop petite
Pour un maître si gros.
6
Moi qui suis toute en force,
Je suis parfois fourbu,
A porter ce colosse,
Bien gras et bien dodu ;
Je te sais gré ma belle,
Mais tu ne pourras pas
Tu es beaucoup trop frêle,
Pour ces travaux là. "
7
" Je le sais brave bête,
Rétorque la fourmi,
Mais je vois à ta tête,
Que tu n'as rien compris,
Avec mes mandibules,
Je n'ai pas l'ambition
De jouer les hercules,
Ni les super champions.
8
Pourtant même fragile,
Si tu voulais bien,
D'un petit tour facile,
J'allègerai tes reins ;
Et tu pourrais peut être,
Voir suer le burnous,
De ton seigneur et maître,
Ce mangeur de couscous. "
9
Sans autre commentaire,
La fourmi aussitôt
S'active et s'affaire,
Sur le haut du sabot ;
Et comme un acrobate,
Faisant son numéro,
Elle grimpe à la patte,
Pour atteindre le dos.
10
Puis de façon discrète,
Progressant à couvert,
De cachette en cachette,
Se dirigeant au flair,
Elle avance sous l'homme,
Se glissant pas à pas
Pareil à ces fantômes,
Qu'on voit au cinéma.
11
Et là, avec maîtrise,
Lançant tous ses efforts,
Dans l'attaque surprise,
Jamais vu jusque l'alors,
La fourmi de ses pinces,
Porte un coup magistral
Sur les bijoux du prince
Qu'elle trouva sans mal.
12
Poussant un cri farouche
Dans un bon surhumain,
L'homme perdant babouches
Retombe sur le chemin ;
Retirant sa culotte
Pour retrouver l'intrus,
Il implore à voix haute,
Allah, comme un perdu.
13
Mais déjà la coupable,
S'étant aménagé,
Un endroit invisible,
Dessous son protégé ;
Poursuivait en maîtresse,
Sans souci des dangers,
Au frais de la princesse,
Le reste du trajet.
14
Après un tel spectacle,
L'âne s'interrogeait :
" Comment, par quel miracle,
M'a t'elle soulagé "
Et pris de sympathie,
Rempli d'admiration,
Il couvrait son amie,
De considération.
15
C'est alors que coquine,
La petite fourmi
Descendant de l'échine,
Tout doucement lui dit :
" Vois-tu mon cher âne,
Ta force ne vaut rien,
Fait travailler ton crâne
Si tu veux aller loin.
16
Moi je suis minuscule,
Si je n'avais que mes bras,
Je n'aurai nul pécule,
Pour survivre ici bas ;
Et tu sauras aussi,
Qu'un petit tout petit
Peut gagner son argent,
Tout aussi bien qu'un grand. "


1967




L'Algérie de papa


Dans l'Algérie de papa
Nous n'étions pas tous des riches
Mais nous ne rêvassions pas
Devant les terres en friches.

Même le petit Fellah
Ne restait pas sur ses miches
Dans l'espoir qu'un jour Allah
Lui sèmerait ses pois chiches.

Il nous fallait travailler
Journellement batailler
Dans l'Algérie de mon père.

Mais possédant, ou sans rien
Jamais le peuple Algérien
N'avait connu la misère.


Le 13 janvier 1995




L'Algérie d'aujourd'hui



Dans l'Algérie d'aujourd'hui
Qui se voudrait attirante,
Sous la menace latente,
Des gens se meurent d'ennui.

Pendant que d'autres sans bruit,
Vont trucider dans leur tente,
Des victimes innocentes
A la faveur de la nuit.

Alors que violence et haine
Sur cette terre Algérienne,
Se sont emparés des cœurs.

Des héros sans honneur
Font de l'Algérie entière
Le plus vaste cimetière.


Le 18 janvier 1995




Notre chez nous



1
Pour le ciel toujours si bleu,
De tes étés sans nuages
Et le soleil radieux
Qui embrasait tes rivages.
Pour tes quartiers merveilleux
De tes villes et tes villages
Où nous vivions si heureux
De travail et de courage.

Tu étais notre chez nous
Que nous aimions plus que tout.
2
Pour tes terrains caillouteux
Et tes régions désertiques
Devenus si généreux
Sous nos efforts méthodiques,
Pour les travaux accomplis
Et ceux qui restaient à faire
Pour les musulmans amis
Et ceux qui nous aimaient guère.

Tu étais terre chérie
Notre France en Algérie
3
Pour tous ceux qu'on a connus
Dans la joie ou dans la peine
Et tous les moments vécus
Quelques fois bien dans la gène,
Pour les tombeaux des aïeux
Dans nos cimetières
Pour les sites religieux
Et tous nos lieux de prières.

Tu étais notre chez nous
Que nous aimions plus que tout
4
Pour tous les bonheurs perdus
De nos belles réussites
Et combien d'espoir déçu
Par l'échec de ta faillite ;
Pour ces nombreux souvenirs
Et tant d'autres plus serviles
Qui ont marqué l'avenir
De leur trace indélébile

Tu étais. Terre chérie,
Notre France en Algérie,
Tu étais notre chez nous
Que nous aimions plus que tout.


22 janvier 1995




Les accord,ou la machine à remonter le temps



En tous temps et en tout lieux, depuis que le monde
Des inventeurs, des chercheurs, des ingénieurs de talents
Et bien d'autres créateurs, dessinateurs ou artistes
Ont essayé vainement, comment remonter le temps.

Jusqu'au jour où un génial, général à l'improviste
Mit au point une machine, appelée accords d'Evian
Et aussitôt l'Algérie, qui se voulait progressiste
Fut propulsée dans le temps à reculons de mille ans

Oui !mais comme l'inventeur de la précieuse machine
N'avait hélas pas prévu, de marche avant j'imagine
Trente quatre années plus tard, emporté par son élan ?

Le pauvre pays sans frein et sans doute sans volant
S'enfonce dans le passé, où les guerres intestines
Sèment la mort à tous vents et propagent la famine.


Le 24 Janvier 1995.




Faire d'une pierre deux coups.



Quel est cet impudent ? Quel est ce journaliste
Qui a osé citer, parmi, les faits divers,
Ces deux petits français, trouvés en plein désert,
Égorgés par amour par de fous islamistes.

Comment a t'il pu être, aussi peu réaliste ?
Pour commettre un instant, ce regrettable impair,
Alors que dans Paris, des skinèdes pervers
Avaient commis un crime, apparemment raciste.

N'auraient ils pas mieux fait de se taire un moment,
Et venir balancer, très symboliquement,
Comme le Président ; leur muguet dans la seine.

Qui en conjurant les français de leur haine
Glorifiait les charmants et gentils musulmans
D'avoir conduit au ciel, deux " roumis " imprudents.


Le 4 mai 1995.




- Agir et laisser dire ,
- le temps saura détruire,
- Les ragots sans honneur
- de tout accusateur.



Vous ! Médias de tous bords qui avaient tant écrit
D'horreurs sur les colons et leurs amis harkis,
De vos plumes trempées dans un mortel cyanure,
Vous les avez salis, sans commune mesure.

Vous les avez traitées avec un tel mépris,
De nantis de filous et même de bandits,
Alors qu'ils arrivaient meurtris par leurs blessures
Vous preniez du plaisir à les couvrir d'injures.

Mais au fil des années, ces êtres aguerris,
Ont su vous démontrer avec persévérance,
Qu'ils n'avaient rien volé, mais créé et construit ;

Au milieu d'un désert, pour certains qu'un abri,
Qui était devenu, leur petit bout de France,
Qu'ils aimaient et choyés comme un vrai paradis.


Le 5 mars 1999.




Promesse d'un candidat.




Pour prendre le contrôle,
De notre cher pays,
Depuis la métropole,
L'homme avait tous promis.

Il s'appelait De Gaulle,
Nous avons cru en lui,
Et cru en sa parole,
De : " je vous ai compris. "

Mais aussitôt en place,
Ses propos, ses discours
Devinrent des menaces ;

Nanti de sa cuirasse,
Le valeureux pandour,
Ne fut plus qu'un rapace.


Le 2 mai 1999.




Quoi dire.


Vous Pieds-noirs vous colons,
Racontez l'Algérie,
Racontez nous dit-on :
Ce que fut votre vie.

Racontez l'abandon
Par la mère patrie,
Du à la trahison,
D'un régime en folie.

Mais quoi dire de plus
Après tous les mensonges
Des médias reconnus ;

Et qui n'avaient rien vu,
Pas même dans un songe,
Ce que l'on a vécu.


Le 19 juin 1999.




Parole d'un défunt Pied-Noir.



O cher défunt, où que tu sois,
Au Cossovo, en Ethiopie,
En Tchétchénie ou en Bosnie,
Tu n'es qu'un mort, tout comme moi.

Toi, cependant, tu as eu droit
A une vraie tombe, fleurie,
Où tous les tiens, pourront à vie,
Se recueillir, comme, il se doit.

Mais moi Pied Noir, défunt d'Afrique
Je n'ai eu droit, qu'aux lourds marteaux,
Qui ont détruit, vieux mon tombeau ;

Et aux mépris de toute éthique,
On a mis fin à mon repos,
Et à tous vents, jetés mes os.


Le 20 octobre 1999.




Notre pays.


Notre pays était la France,
Mais notre France était ailleurs,
C'était le lieu de la naissance,
De nos aïeux ces bâtisseurs.

C'était l'œuvre et l'espérance,
Bâtie d'efforts et de sueur,
Hélas un jour, sous l'arrogance,
Nous l'avons fuit, à contre cœur.

Un vent violent d'indépendance
Soufflait de loin avec fureur
Sur les braises en effervescence.

D'un feu latent, sous l'influence
Des assassins, des égorgeurs,
Brûlants de haine et de vengeance.


Le 21 octobre 1999.




Le soleil est la lune.
(en sabir)



1
Comme dipouis toujours,
Tout seul et sans famille,
Il se mourait d'amour,
Pour lis yeux d'n'bell' fille.
2
Un jour Sidi soleil,
I va trouver Allah,
Pour un petit conseil,
Comment faire la nouba.
3
I loui dit : ô bon roi,
Je voudrai une bon femme,
Qui vent vivre avec moi,
Pour apaiser ma flamme.
4
Allah compréhensif,
Pour lis chos's dilicates,
Loui dit : c'est bon motif,
Qui est la candidate ?
5
Sidi soleil pressé,
Loui répond : j'en ai une,
Ji déjà fiancé,
Avec madam 'la lune.
6
Et ma parol' d'honneur,
Cett' nana est si belle,
Que j'en ai dit vapeurs,
Dès que ji pense à elle.
7
Ji sais, approuve Allah,
Ji connais cett' femelle,
Mais pourtant ji ne crois pas,
Qu'elle est beaucoup fidèle.
8
Aussi ji crois meilleur,
Ti prends pas cett' mouquère,
Qui serai une erreur,
Et la mauvaise affaire.
9
Sidi soleil ! loui dit :
Pas bisoin di blagage,
Jis déjà réfléchi,
Ji la prend en mariage.
10
Et pas content que dieu,
Ait ses paroles féroces,
I part sans dire adieux,
Pour préparer ces noces.
11
Mais après quelques temps,
Tout va mal en ménage,
I va en rouspétant,
Pour dir' son esclavage.
12
Allah loui dit :ji sais ,
Ji connais ta misère,
Ti voudrait divorcer,
Aux tords de ta bergère.
13
Mais crois moi, mon z'ami,
Pour ti faire li divorce,
Ce n'est pas di tout couit,
I faut, dis preuv's en force.
14
Li soleil dit alors :
Dis preuv's, c'est bien facile,
Ji pourrai sans effort,
En avoir plus di mille.
15
Et même si tu veux,
Ji porte en abondance,
Dis témoins très sérieux
Pour tout ce que j'avance.
16
I z'ont vu comme moi,
Comment madam' la lune,
Se fardai li minois
Pour se fair ' rouss' ou brune.
17
D'ailleurs le monde entier,
Ii connaît sis caprices,
Et pourrait témoigner,
Par devant la justice.
18
Quant à moi c'est fini,
Cett' femm' là n'est plus mienne,
Ji vais dès aujourd' Hui,
Répudier cette chienne.
19
Ji n'soui pas un rentier,
Ji pas lis poch's bien pleines,
Pour changer di quartier,
Comme ell' fait, tout's lis s'maines.
20
Et çà n'est rien encor',
Sais tu que la roulure,
Pass' tout's lis nouits dehors,
En quête d'aventure.
21
Et pourtant li bruit court,
Que dis russ's la courtisent,
I z'ont tourné autour,
A dis maintes reprises.
22
Ti sait pas, l'autre matin,
J'ai appris la plus belle,
Deux grands américains,
Passaient la nouit sur elle.
23
Alors que tout's lis fois,
Que moi ji loui propose,
La méchante ell' m'envoie,
Balader sur les roses.
24
Elle mi dit: j'ai pas sommeil,
Mais pourtant la fin'mouche,
Aussitôt mon réveil,
Ell' s'en va à la couche.
25
Et en plus tous les mois,
C'est la même rengaine,
Sans coucher avec moi,
Ji la retrouve pleine.
26
Ji ne soui pas jaloux,
Pourtant dans cette affaire,
Ji crois ji deviens fou,
Pour percer cet mystère.
27
Aussi toi qui sais tout,
I faudra ti m'explique,
Tout à fait entre nous,
Qu'est c' que c'est cet trafic.

28
Tout's façons ji t' préviens,
Qu'ell' que soit ta réponse,
Cett' femm' là ne vaut rien,
C'est pourquoi ji renonce.
29
Car même si j'étais,
Li plus bon des apôtres,
Ji peux pas accepter,
Les rejetons des autres.
30
Epilogue.

Allah bien entendu,
Juge intègre et honnête,
Fut bien sur convaincu,
Par la juste requête.
31
Et puisqu'un mal pareil,
Rongeait la vie commune
Il permis au soleil,
De répudier la lune.

Mais dès qu'il passera
Trop près de l'infidèle,
De plein gré il devra
S'éclipsait derrière elle.




Les grands maux n'atteignent pas le petit mal.



Oui ! Des millions de gens,
Ont péri dans des fours,
Et oui !des millions d'autres,
Ont été à leur tour,
Victimes sans raison
Des pires représailles,
Ou jetés en prison,
À l'abri des murailles.

Oui des millions d'humains,
Sont encore et toujours,
Torturés sans pitié,
Ou frappés chaque jour
Et nombreux sont tous ceux,
Fauchés par la mitraille
Qui meurent çà et là,
Sur les champs de bataille

Mais les malheurs d'autrui,
Ne font pas pour autant,
Oublier aux Pieds-Noirs,
L'assassinat d'un père,
L'enlèvement d'un frère,
Ou le viol d'une mère.

Ils peuvent compatir,
Sans faillir un instant,
Mais leur cœur est là bas,
Au petit cimetière,
Qu'ils ont abandonné,
Au delà des frontières.


Le 25 octobre 1999.




Suis-je Pied-Noir ?



Dis-moi mon cher papi ? Moi, qui suis née en France,
Près de vingt et un ans, après l'indépendance,
D'un pays que je n'ai ni connu ni pu voir,
Suis je encor et toujours pied noir sans le savoir ?

Hélas, tu le seras à chaque défaillance,
Pour tous ceux qui voudront démontrer tes carences,
Mais jamais pour vanter ton respect du devoir,
Ou l'honneur hérité de tes aïeux pied noirs.

Ce drôle de surnom, qui est un peu l'alliance,
De ceux qui ont quitté leur pays sans espoir,
Nous, a été donné comme une insulte un soir.

Par des gens sans valeur, indignes de confiance,
Qui pour dénigrer ont fait sans le prévoir,
Le nom du ralliement des français sans terroir.


Le 27 novembre 2000.




Souvenir de kléber.



Je n'ai jamais connu, Kléber, le général,
Mais, j'ai assez connu, là- bas, dès mon jeune age,
Aux environs d'Oran, le merveilleux village,
Qui portait haut ce nom de renom national.

Qui voyait, une fois, Kléber un jour pascal,
Tous ces tableaux vivants, érigés en hommage,
Du Christ ressuscité, gardait à vie l'image,
D'un superbe village et d'un beau festival.

Ce n'était pourtant pas mon village natal,
Pas même d'adoption, mais de nombreux voyages
M'ont permis sûrement, de l'apprécier davantage ;

ET ne pas oublier l'accueil, sans égal,
Que les klébériens, avaient mis en usage
Pour recevoir, tous ceux, comme moi de passage.


Le 10 mars 2001.




L'impossible voyage.



Afin de retrouver, avec, autant d'émoi,
L'ambiance du passé de notre beau village,
J'aurai payé très cher, pour faire ce voyage,
Et vivre une journée avec ceux de chez moi.

J'aurai tant désiré, une dernière fois,
Revoir, même un instant, tous ces anciens visages,
Sans doute burinés, comme le mien, par l'age,
Mais aussi souriants, qu'ils étaient autrefois.

Oh ! Oui, j'aurai aimé faire acte de présence,
Et amicalement, partager le repas,
De cette réunion de pieds noirs d'Hennaya.

Mais hélas l'handicap et l'âge en l'occurrence,
Ne me permettent plus, de par leurs aléas
De sortir de chez moi, depuis quatre ans déjà.


Le 22 Mai 2002.




Acrostiche pour Kléber.



Kléber, petit village, édifié autrefois,
Lorsque l'Algérie française, croyez moi !
Etait une province, autant que la Provence,
Bien sur, ce n'était pas un coin de paradis
Et pourtant, de plein gré, nul ne serait parti
Rechercher, ou fixer, sa propre descendance en France ;


Le 29 mai 2001.





















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