Jeanne Dortzal


Aller au contenu

Mlle Jeanne-Françoise Thomasset qui signe Jeanne Dortzal, est née à Nemours, petite ville frontière du Maroc, Algérie, le 24 janvier 1878. Un cheik arabe est tombé amoureux d'elle quand elle était tout à fait jeune et parce que ses parents se sont opposés à sa liaison que le cheik s'est fait tuer dans un duel avec le père, officier naval français. Mlle Jeanne Dortzal a été très affectée, car elle était attachée passionnément au cheik. Elle a voulu aller sur le lieu, mais son père a refusé sa permission. Elle et sa mère ont alors quitté le toit paternel et sont venues à Paris. Le père a été terrassé par la paralysie en raison du départ de sa fille et est mort de chagrin. Elle avait traversé l'Espagne, Lyon ; puis à seize ans, elle était venue à Paris,
Une jeune actrice qui fera ses débuts au Théâtre des Variétés, à Paris, l'année prochaine. On lui a Juste décerné le premier prix dans le concours de beauté organisé au Théâtre Olympia, à Paris, par le personnel de Gil Blas. Mlle Jeanne a fait des études au Conservatoire et aussi avec le M. Guillemot de l'Odéon. Elle a déjà figuré comme l'héroïne d'un roman, " L'Heure Bleue ", par M. Pierre Guédy qui s'est illustré avec les photographies de Mlle Jeanne dans des postures variées. Le deuxième prix a été décerné à Mlle Elise de Vere, une fille anglaise de vingt ans, une " chanteuse excentrique ", qui a apparu avec le succès à Berlin, Vienne, Paris. (The New York Times - Illustrated Magazine)



Mlle Thomasset dite Dortzal fut nommée, Officier d'académie. Publié dans le Journal Officiel de la République Française, le 20 janvier 1908. (Source B.N.F.)

A chaque venue à Oran, Jeanne Dortzal ne manquait pas de faire une halte à la Promenade de Létang, si propice à la rêverie. Les vers gravés sur cette pierre, évoquent ces lieux. Mon amie Sydney lors de son dernier passage à Oran, en a rapportée une photo.



" La promenade de Létang le kiosque bleu

Où la musique déferlait c'est mon enfance
Qui se redonne à moi et qui sanglote un peu
Dans les buissons jaloux ou parmi le silence
Une note perdue et qui venait de Dieu
M'ouvrait un paradis celui de mon enfance "

Dans toutes mes recherches sur Jeanne Dortzal, je n'ai trouvé aucuns textes relatant son décès et notifiant sa date exacte. Si, quelqu'un possède ces renseignements, il sera le bienvenu. Contact.

Portrait de Jeanne Dortzal par Gustave Brisgand - 1911

Portrait de Jeanne Dortzal par Paul Nadar

Jeanne Dortzal | Les Muses françaises | Les journaux | Le Gil Blas | Plan du site


Revenir au contenu | Revenir au menu