Mon village natal où je ne suis resté que 6 mois environ. Vivant avec mes grands-parents maternels, au décès de mon grand-père Victor Serrano, nous nous sommes installés à Oran pour pouvoir subvenir à nos besoins, mon père effectuant son stage dans la gendarmerie nationale à Phillipeville.
la première affectation de mon père comme gendarme à cheval le 26 août 1948. Ma rentrée en maternelle et en préparatoire. Souvenirs de plusieurs cérémonies religieuses.
Arrivée le 2 janvier 1952. Mes seuls souvenirs sont mes jeux dans le jardin de la gendarmerie où se trouvait un énorme figuier, jardin mitoyen avec le cimetière arabe. Le salon de coiffure "Charlot" situé dans la rue à droite, en bas de la gendarmerie.
Arrivée le 1er décembre 1954 après l'affreux assassinat de Laurent François où était encore collé sur l'épaisse porte de la gendarmerie un lambeau de son cuir chevelu. Pendant la construction de la nouvelle gendarmerie, en pleine nuit, nous avons subi une attaque des fellaghas qui a duré jusqu'au petit matin. Le dimanche s'était à celui qui arrivait le premier à l'église pour faire "enfant de coeur".
Arrivée le 1er mai 1957 dans un superbe village, proche d'Oran où ma période scolaire en primaire s'achèvera pour reprendre en 1959 au lycée Ardaillon à Oran, en internat.
La famille s'installe en juillet 1959 et c'est dans ce petit village qui comptait 500 habitants environ, que je garde mes meilleurs souvenirs d'adolescent. Les vacances scolaires étaient la seule occasion de mes visites au village.
C'est le 13 mai 1962 que notre terre natale disparait au fur et à mesure que le bâteau s'éloigne du port d'Oran, après la trahison d'un homme. Le 14 mai 1962, l'accueil de la France est très surprenant.