- AÏN ABESSA - Situé à 20 km an Nord Ouest de Sétif sur la route de Lafayette, encaissé entre les monts du Mégris et du Matrona. - AÏN BEÏDA - Ville de l’Est algérien située à 26 km à l'est d'Oum-El-Bouaghi et 48 km au nord de Khenchela. Elle se trouve sur les hauts plateaux des Sebkhas (1 000 m d'altitude) et elle est la plus grande ville de cette région. Quatre routes relient la ville de Sedrata, de Guelma au nord, de Khenchela au sud, de Meskiana et Tebessa à l'Est, Oum El Bouaghi et Constantine distante de 128 km. - AÏN-ABID - Agglomération rurale de l’Est algérien, culminant à 847 mètres d'altitude, située à 45 Km au Sud-est de Constantine et à 24 km au Sud-ouest d'Oued-Zénati, son chef-lieu de canton. Le 27 mars 1832 les troupes françaises occupèrent Bône définitivement. Six ans plus tard sa banlieue avait déjà un certain nombre de colons agricoles ; puis progressivement la colonisation s’étendit en direction de Guelma.
En 1863, on s’implanta à SIDI-TAMTAM (nom d’un marabout qui s’est distingué par sa piété). Ce lieu deviendra, en 1869, OUED-ZENATI (issu du nom d’un oued proche) avec un effectif de colons recensés en 1871 à 173 personnes.
AIN-ABID : Centre de population établi en 1874 par la Société Générale Algérienne, érigé en commune de plein exercice par décret du 25 août 1885. Ce bourg agricole dont nous vous comptons l'histoire, est devenu tristement célèbre à la suite des événements tragiques qui eurent lieu le 20août 1955 dans le Nord-constantinois. L’épicentre de la révolte fut la ville de Philippeville et sa région dont notamment El-Hallia où 38 personnes (dont des femmes et des enfants) employées de la mine furent massacrées dans des conditions effroyables. Plusieurs centaines de fellah, endoctrinés et drogués, venus des douars voisins sous la contrainte du FLN, se regroupent pour fomenter une émeute. L’opération suicidaire entraîne une répression de la part de la population européenne. Le bilan fait état de 205 personnes tuées par les insurgés soit 117civils européens tués, 42 musulmans et 47 membres des forces de l’ordre(militaires ou policiers).
Du côté des assaillants, le chiffre est incertain, la version du Gouvernement général fait état de 2 000morts, le FLN en proclame beaucoup plus, comme d'habitude! Les massacres ont éclaté à l'initiative de ZIGHOUT Youcef, responsable du Nord-Constantinois du FLN dans le but de relancer un mouvement qui s'essouffle (depuis novembre 1954) et de contrecarrer les avances faites par Jacques SOUSTELLE, Délégué Général du gouvernement français en Algérie. Il s'agissait, selon le témoignage de Lakhdar BENTOBBAL, ancien adjoint de ZIGHOUT Youcef, recueilli par Yves Courrière, de prévenir le découragement du peuple en creusant un infranchissable fossé de sang entre les Algériens et les Français par des massacres aveugles (Mission accomplie dont un bébé de 5 jours !)
Le 20 août 1955 est une date charnière de la guerre d’Algérie et le vivre ensemble bien compromis ! Nous avons une pensée émue pour toutes les innocentes victimes qui furent massacrées ce jour-là.
- AÏN-FAKROUN - Situé dans l’Est algérien, culminant à 636 mètres d’altitude, AÏN-FAKROUN est situé à 19 Km au Nord-ouest de Canrobert. Les Hauts-Plateaux de la province de Constantine, resserrés par le rapprochement de l’Atlas tellien et de l’Atlas saharien, sont en outre morcelés par quelques petites arêtes montagneuses en une série de cuvettes juxtaposées. Les centres de colonisation jetés au milieu des steppes arides jalonnent comme des oasis les routes qui mènent à la zone bordière de l’Aurès, un peu plus humide, par suite un peu moins fertile. C’est cette zone bordière de l’Aurès qui vit apparaître les premiers colons français : en 1848, ceux de Batna, en 1862 ceux de Fesdis et de Lambèse, en 1869, ceux d’El-Madher, en 1872, ceux de Mac-Mahon, en 1874, ceux de Khenchela. Plus tard l’on fonda, en 1890 Youks-Les-Bains, près de Tébessa que ses phosphates allaient ressusciter.
Sur la route de Constantine à Batna furent créés, en 1884, Aïn-Tagout et Fontaine-Chaude ; non loin de cette route, en 1881, Kercha, en 1883 Pasteur.
Sur la route de Constantine à Tébessa par Aïn-Beïda l’on créa en 1886 AIN-FAKROUN.
AÏN-FAKROUN : Centre de population de la commune mixte d'AÏN-M'LILA créé par arrêté du 7 avril 1881 (expropriation des terrains), installé en 1886, agrandi une dizaine d'années plus tard. Il est érigé en commune par arrêté du 7 janvier 1957.
Une section administrative spécialisée porte le nom de cette commune.
Vous invitent à prendre connaissance de l’Histoire de cette localité, peuplée en 1960 de 14 599 habitants dont 54 européens.
- AÏN MELOUK (OBERNAI) - Localité de l’Est algérien, culminant entre 1197 et 795 mètres d’altitude, située à 40 km à l’Ouest de CONSTANTINE. Centre de colonisation rattaché d'abord à la commune d’OUED-ATHMENIA avant d'être rattachée à celle de CHATEAUDUN-DU-RHUMEL, elle sera un temps renommée OBERNAI avant de redevenir AÏN-MELOUK.
La cruelle défaite de la France, en 1870, entraîne la perte de nos deux belles provinces : L’Alsace et la Lorraine. L’Algérie eut à subir, en conséquence de cette défaite, la plus grave des insurrections, en 1871, par l’élément kabyle. Mais cette dramatique situation a engendré aussi un courant migratoire vers l’Algérie donnant ainsi une nouvelle impulsion de peuplement.
L’ordre revenu il a été opportun d’envisager le reclassement de 125 000 âmes, dont une partie en Algérie, de la population issue d’Alsace et de Lorraine qui refusaient leur intégration au nouveau Reich allemand.
Ainsi apparurent en Algérie des localités à résonance surprenante : ALTKIRCH, BITCHE, BELFORT, COLMAR, EGUISHEIM, HORBOURG, OBERNAI, RIBEAUVILLE, ROBERTSAU ; STRASBOURG, METZ, et ROUFFACH…etc ; en somme ces localités perdues reprenaient vie dans une nouvelle France en Algérie.
En prolongeant de 8 km le chemin d’accès qui devrait être construit sur BOU-MALECK on arrive à AIN-MELOUK, qui se trouve par conséquent à 40 km de Constantine. Cette portion de l’embranchement coûtera 80 000 francs, ce qui, pour l’ensemble du chemin nécessaire à ces deux villages, fait 120 000 francs, pour lesquels il n’y a pas de crédit. On n’arrive à AÏN-MELOUK qu’à cheval ou à mulet.
Ce village n'est encore qu'à l'état de projet, l'emplacement désigné est une éminence de terrain, où se trouve une ferme arabe, et qu'entourent à distance 4, douars indigènes. Au bas, du coteau il y a quelques plantations et une source qui doit fournir l'eau aux habitants. 2 500 hectares ont été attribués à ce centre, et sont destinés à 44 familles, dont 20 alsaciennes et 24 algériennes.
17 familles alsaciennes formant 85 personnes y sont installées et ont reçu leurs concessions (35 et 40, hectares), 9 de ces familles sont logées dans la ferme et y sont on ne peut plus mal ; les huit autres sont sous la tente et y sont, à coup sûr, plus sainement ; mais des tentes ont été données et sont dressées pour les 17 familles, et il est probable que les 8 premières préféreront les habiter aussitôt que la température, deviendra plus douce ; les hommes y couchent déjà...
Je vous invite à découvrir cette localité de l’Est algérien qui en 1960 avait 3 656 habitants dont 18 français ;
- AÏN M’LILA - Dans le Nord-est Algérien, culminant à 771 mètres d’altitude, AÏN-M-LILA est situé au Sud de CONSTANTINE, distant de 43 km et à 23 km de TELERGMA où existe un aéroport régional. La ville de Constantine, principal centre urbain de l’Est algérien, a constitué un enjeu non négligeable. Par deux fois les troupes françaises ont essayé de s’en emparer. En 1836, la tentative des troupes du général CLAUZEL se solda par un échec retentissant. Puis en 1837, la seconde opération commandée par le Général DAMREMONT parvint à s’emparer de la cité, mais au prix de sa vie, grâce à la percée décisive des zouaves du colonel de LAMORICIERE.
Dès lors la région se développa progressivement ; et la colonisation fit naître successivement : AÏN-SMARA, OUED-ATMENIA et AÏN-M’LILA avec 73 colons.
AÏN-M’LILA était un petit hameau routier créé par l'autorité militaire, agrandi en 1873 pour recevoir des colons Alsaciens-Lorrains. Il sera érigé en commune par arrêté du 7 janvier 1957.
Puis devient centre de population de la Commune mixte d'AÏN-M'LILA créé par arrêté du 7 avril 1881 ; installé en 1886, agrandi une dizaine d'années plus tard. Il sera érigé en commune par arrêté du 7 janvier 1957.
- AÏN MOKRA - Dans l’Est algérien, le village d’AÏN-MOKRA, culminant à 20 mètres d’altitude, est situé sur la nationale 44 entre BÔNE et JEMMAPES, à une vingtaine de kilomètre au Sud-ouest de sa préfecture, la ville de BÔNE. C’est en 1832 que les troupes Françaises occupèrent BÔNE définitivement ; six ans plus tard, en 1838, sa banlieue avait déjà un certain nombre de colons agricoles et cela s’étendit progressivement eu égard aux progrès de la pacification.
La plaine de BÔNE est parsemée de marais et de lagunes salées telles que le lac de FETZARA, n’a pas un sol moins arrosé ni moins riche que la plaine d’Alger ; mais les étendues cultivables se trouvant beaucoup plus restreintes, le nombre de colons installés fut beaucoup moins grand.
AÏN-MOKRA était d’abord un caravansérail, puis commune de plein exercice constituée par décret du 10 décembre 1868 ; elle comprend les azels d'AÏN-MOKRA et de FEDJ-MOUSSA.
AÏN-MOKRA est favorisé par le voisinage de l’importante mine de fer et par la richesse de son sol. A partir de 1860, la région fut l'objet de prospections minières intensives. On découvrit les fameux gisements de plomb, de zinc et de cuivre que la société du "MOKTA-EL-HADID", installée à AÏN-MOKRA, s'en était déclarée concessionnaire.
L'exploitation du sous-sol Constantinois attire une main d’œuvre italienne importante. Les sardes arrivent dans les mines d’AÏN-MOKRA vers 1860 et en relation avec cette activité, de nombreux Italiens participent à la construction de la voie ferrée AÏN-MOKRA - BÔNE, d'où le fer est exporté vers l'Europe. Les bourgs proches des mines du Constantinois voient leur population augmenter.
Vous invite à découvrir cette localité, peuplée en 1960 de 3 923 habitants dont 187 européens.
- AÏN REGADA - Localité de l’Est Algérien située à 40 Km de Guelma (au Nord-est) et de 110 km de Bône (au Nord-est). Sous le nom de haute plaine de Guelma l’on peut réunir les différentes régions agricoles fortement accidentées qui arrosent les eaux supérieures de la Medjerda, de la Seybouse, et de leurs affluents. Il y eut là, dès le début de la conquête, quelques centres agricoles créés :
-En 1845 la banlieue de Guelma fut peuplée ; En 1848 l’on fonda Millesimo, Petit, Héliopolis -En 1856 ce fut le tour de Kellermann, Guelaa-Bou-Sba et en 1857, Duvivier ;
-Enfin en 1863, on s’implanta à Sidi-Tamtam (nom d’un marabout qui s’est distingué par sa piété). Ce lieu deviendra, en 1869, Oued-Zénati (issu du nom d’un oued proche) avec un effectif de colons recensés en 1871 à 173 personnes ; ils seront 466 au recensement de 1897.
OUED-ZENATI (ex Sidi-Tamtam) : Centre de population créé en 1863, érigé en commune de plein exercice par décret du 10 décembre 1868. Agrandi en 1874, son territoire est ensuite diminué par la création de la commune de plein exercice de Rénier, par arrêté du 3 février 1896. Elle avait comme annexes cinq localités dont :
-AÏN-REGADA : Onze fermes sont établies en 1873, deux autres l'année suivante. Le village est créé par la Société algérienne en 1875.
Ces terres fertiles et les sols noirs produisent les meilleurs types de blé du monde. Il est une référence par sa couleur dorée que l'on appelle le blé d’Edahba. Il est connu scientifiquement dans la variété des Bidi et classifié
« 17 ». Il est appelé aussi "Zénati’’.
Vous invite à prendre connaissance de cette localité agricole dont la région a souffert du sanglant mouvement insurrectionnel du 20 août 1955, dans l’Est Algérien. Le bilan global, selon M. Roger VETILLARD auteur d’une très sérieuse étude, fait état de 205 personnes tuées par les insurgés soit 117 civils européens, 42 indigènes et 47 membres des forces de l’ordre (militaires ou policiers). Du côté des assaillants, le chiffre est incertain, la version du Gouvernement général fait état de 2 000 morts, le FLN en proclame 12 000.
73 années plus tard nous aurons, ce jour là, une pensée toute particulière pour les familles concernées.
- AÏN ROUA - A une altitude de 1160 mètres cette localité est située à 33 km au Nord de SETIF, sur la route de BOUGIE (entre Sétif et Souk El Ténine).
- AÏN SEYMOUR - Cette bourgade de l’Est algérien, culminant à 825 mètres d’altitude, est située au Nord-ouest de SOUK-AHRAS qui lui est distant de 12 Kilomètres. AÏN-SEYNOUR est un centre de population de la Commune Mixte de LA-SEFIA, créé par arrêté du 18 juin 1878. Le territoire du centre est réparti entre les communes d'AÏN-SEYNOUR, de LAVERDURE et de REZGOUN par arrêtés du 15 janvier 1957. Une Section Administrative Spécialisée portait le nom de la commune ; créée en 1957.
Plus de quarante familles venues de FRANCE vont créer le village ; elles ont obtenu une concession de terre ; tout est à faire ; défricher, cultiver ; trouver de l'eau ; construire leur maison, école, mairie ; église ; cimetière ; faire de nombreux Kilomètres pour aller se ravitailler ; se soigner...; se prévenir des attaques des indigènes ; des lions : des feux ; des sauterelles ; des sécheresses ; de la neige beaucoup vont renoncer ; décéder de maladie , d’épidémie ; ou partir à la ville pour faire un autre métier…
En 1930, le Guide bleu Algérie-Tunisie précisait :
« AÏN-SEYNOUR : excellente et abondante source d'eau gazeuse froide (120 litres/minute) rappelant celles de BOURBON-L'ARCHAMBAULT et du MONT-DORE. Peu après, on atteint le point culminant (780 m) ; beau panorama, la forêt s'éclaircit et les fermes européennes apparaissent, entourées de prairies et de vignes de plus en plus nombreuses à mesures qu'on approche de SOUK-AHRAS ».
Je vous invite à découvrir cette épopée de nos aïeux grâce aux auteurs précités dans cette INFO et en vous recommandant le site, très documenté, de Monsieur VINCENT http://ainsennour.free.fr, si vous souhaitez en savoir plus
- AÏN SMARA - Dans les hautes plaines de l’Est algérien, la localité d’AÏN SMARA est une zone céréalière située à 15 km au Sud-ouest de Constantine et culminant à 689 mètres d’altitude. - AÏN TAGROUT - Situé à 1 050 mètres d'altitude, à 33 kilomètres de SETIF, a été créé en 1872, la superficie initiale de ce centre était de 2 163 ha 35, le peuplement ne débuta qu'en 1874 et comme le spécifie l' acte de création « comme les terres sont de médiocre qualité on a compensé la qualité par la quantité ». La raison essentielle de la création de ce centre était une raison stratégique, il fallait assurer la sécurité de la route SETIF-BORDJ BOU ARRERIDJ, à mi-chemin de ces deux villes et créer pour cela un centre de peuplement Européens. Au début il y avait 20 familles, dont 7 venues de l’Alsace-Lorraine et ont reçu, pendant près de deux années, l’ assistance du comité WOLWSKI (Louis, François, Michel, Raymond WOLWSKI, Economiste, né en 1810 à Varsovie en Pologne). - AKBOU -Ville de la petite Kabylie située sur la RN 26, entre MAILLOT et EL-KSEUR, à 138 km à l’Est d’ALGER et à 56 km au Sud-ouest de BOUGIE. Centre de population créé en même temps que la commune indigène d'AKBOU par arrêté du 12 avril 1872, pour les Alsaciens-Lorrains ; il est également appelé METZ à l'origine. Son lotissement est en cours en 1874. Il est érigé en commune de plein exercice par décret du 20 mars 1883.
Les premiers pionniers ont reçu des terres de qualité médiocre et des lots d'oliviers dont ils ne connaissaient pas la valeur. Peu préparés aux travaux agricoles et trouvant sur place une petite garnison (...) et des fonctionnaires, ils ont en général abandonné la culture pour se livrer à de petites industries.
Je vous invite à découvrir cette nouvelle localité de notre pays d’alors…
- AMOUCHAS - Petite agglomération, culminant à 775 mètres d’altitude, située sur la Route Nationale n°9, à la limite de la Petite Kabylie, à 26 Km au Nord de SETIF et à 86 Km au Sud-est de BOUGIE. - AMPERE - Ville de l’Est algérien AMPERE, culminant à 960 mètres d’altitude, est une commune du département de SETIF, située à 50 km au Sud de cette préfecture. - ARRIS - Ville de l’Est algérien située dans le massif de l’Aurès et culminant à une altitude de 1 052 mètres. ARRIS est distant de sa préfecture BATNA de 66 kilomètres au Nord-ouest. - BARIKA - BARIKA, située dans la région du HODNA oriental, est distante de son chef lieu départemental BATNA de 85 km, à l’Ouest de cette agglomération. Le HODNA est la région située au Sud des Hauts plateaux dans le centre de l'Algérie. Ayant pour capitale M'SILA, elle est réputée pour son élevage d'ovins et connue pour son chott (lac salé) d'où elle tire son nom.
La ville de BARIKA a de tout temps été appelée « porte du désert » à cause de sa position stratégique reliant le Tell au grand Sahara. BARIKA se trouve sur deux grands axes routiers :
BARIKA est le siège de la Commune mixte du même nom.
BARIKA se trouve sur deux grands axes routiers :
-La Nationale 28 de BATNA qui se prolonge par la rocade du Sud vers BOU SAÂDA et ALGER ;
-La nationale 17 de SETIF à BISKRA.
La pluviométrie pratiquement nulle ne permet pas de production agricole, mais cette région de steppes est un lieu privilégié pour l’élevage des ovins. BARIKA avec son marché aux bestiaux est le lieu de rencontre et de commerce de cette immense région. De grosses transactions commerciales d’ovins, de céréales provenant des régions des Hauts plateaux, des dattes des oasis également un très bel élevage de chevaux de race Arabe et des dromadaires, ces « vaisseaux du désert » appelés ici des chameaux.
Je vous invite à découvrir ce lieu de notre Algérie d’alors, grâce au talent des auteurs : MM. BASSARD et VILLARD. Nous vous souhaitons une bonne lecture du document transmis.
- BARRAL - Culminant à 68 mètres d’altitude, ce village de l’Est Algérien est situé à 30 km au Sud de Bône, à 20 km de l’aéroport des Salines et en périphérie de la localité de Mondovi dont il est distant de 3 km. La ville de Bône, prise le 26 mars 1832 par un stratagème audacieux des Capitaines D’ARMANDY et YUSUF (ou YOUSSOUF), est devenue pour la France un des points les plus importants d’occupation. Cette place protège la côte et les vallées inférieures de l’Algérie orientale, surveille la mer et la frontière de l’Est.
Six ans plus tard, en 1838, la banlieue de Bône est progressivement pacifiée et un certain nombre de colons agricoles s’implantent (671 en 1851). En 1848 Mondovi et BARRAL; ce dernier pour honorer la mémoire du Général Joseph Napoléon Paul de BARRAL, né le 11 juin 1806 à Paris et décédé le 26 mai 1850 à Bougie où il avait été transporté par barque.
Vous invite à découvrir l'Histoire de cette nouvelle localité peuplée en 1960 de 3 056 habitants dont 125 européens.
- BATNA - Culminant à 1 041 mètres la capitale des Aurès, de construction entièrement française, est située dans le Sud-est algérien à 435 km au Sud-est d'ALGER et aussi à 113 km au Sud-ouest de CONSTANTINE. Un camp militaire est fondé par le duc d’Aumale le 12 février 1844.
La ville de NOUVELLE-LAMBESE, ainsi créée par arrêté du 12 septembre 1848, reprend le nom de BATNA par décret du 20 juin 1849.
En effet troupes indigènes qui l’accompagnaient ne comprenant rien au propos de cette autorité royale demandent aux interprètes ce qu’il dit : « N’bet Hena » (nous passons la nuit ici !). Les estafettes partent transmettre l’ordre du duc d’Aumale et les français croient entendre « ‘’BATNA’’ au lieu de N’bet Hena ». Ils en concluent que c’était le nom du lieu du bivouac ; ils le désignent BATNA – se rendant compte de la situation stratégique de ce lieu – et décident de construire un camp militaire fixe afin de contrôler les différents axes routiers, de protéger la route du Tell au Sahara et de dominer les montagnes de l’Aurès.
En 1845, autour du camp s’installent des gens de toutes professions, notamment des vivandiers, marchands de liqueur, boulangers, bouchers, etc… vivant uniquement de leur industrie avec les troupes, mais pas un seul colon se livrant aux travaux de la terre.
Dans le but de favoriser la colonisation et de récompenser en même temps des services rendus, le Gouverneur Général décide à la date du 28 décembre 1846 que des concessions à trois ou quatre hectares seraient offertes aux soldats libérables au 1er janvier 1847. La construction des puits est une des clauses dans les concessions. A la fin de l’année la population civile atteint 200 habitants.
Vous invite à découvrir l’histoire détaillée de la capitale des Aurès tout au long de cette INFO. Elle a pu être réalisée grâce à l’importante documentation et photographies que Monsieur Guy REGAZZACCI a bien voulu nous adresser pour concrétiser ce devoir de mémoire. Nous l’en remercions très chaleureusement.
- BAYARD - Situé dans l’Est algérien, le village de BAYARD est distant de 5 km de son chef-lieu JEMMAPES. JEMMAPES :Colonie agricole créée en vertu du décret du 19 septembre 1848, définitivement constituée par décret présidentiel du 11 février 1851. D'abord nommée Oued FENDECK, elle prend rapidement le nom de JEMMAPES. Elle est érigée en commune de plein exercice par décret du 31 décembre 1856 avec ces trois annexes dont :
BAYARD : D'abord annexe de la colonie agricole de JEMMAPES, le centre de population d'AHMED- BEN- ALI est constitué définitivement par décret du 4 juillet 1855. Il prend le nom de BAYARD par décret du 17 février 1891.
Vous invite à découvrir l'histoire de cette petite localité au nom prestigieux, héros de notre enfance, celui du chevalier BAYARD.
- BEHAGLE - Dans l’Est algérien, culminant à 916 mètres d’altitude, le village de BEHAGLE est situé à 44 kilomètres au Sud-est de SETIF et au Nord d’AMPERE - BELFORT - Située dans l’Est algérien à 24 Km à l’Ouest de Constantine et à 8 km au Sud-Est de Mila. Cette localité culmine à 680 mètres d'altitude mais dominée par le Djebel Lakhal qui atteint 1266 mètres de hauteur. - BERNELLE - BERNELLE est située dans une zone de transition géographique formée par la chaine de l’Atlas, pas loin de Thelmet qui culmine à 1870 mètres. Elle forme un passage entre SETIF à BATNA, capitale des Aurès. Ce village est distant de 22 km de BATNA, 47 d’EL-Madher, et de 12 de CORNEILLE. - BESSOMBOURG - Situé dans le massif forestier de COLLO, en Petite Kabylie, à 573 mètres d’altitude entre mer et montagne au milieu d’une immense forêt de chênes-lièges, BESSOMBOURG est à l’Ouest, distant de 14 km de COLLO et de 86 km de PHILIPPEVILLE. Le village de ZITOUNA, construit après l'insurrection de 1871, est également nommé BESSOMBOURG en l'honneur du fondateur de la Compagnie BESSON, société d'exploitation du liège. Il est érigé en commune par arrêté du 14 janvier 1957 (avec une partie du douar ARB-EL-GOUFI).
Auparavant elle était intégrée au sein de la Commune Mixte d’ATTIA puis à celle de COLLO en 1905.
Vous invite à découvrir l'HISTOIRE de cette commune, capitale du liège
- BIBANS - Les BIBANS, sont une chaîne de montagnes du Nord de l'Algérie qui culminent à 1 845 mètres d'altitude, entre la vallée du fleuve SAHEL-SOUMMAM et les hautes plaines de la MEDJANA dans la « Petite Kabylie ». - BIR KASDALI - Dans l’Est algérien, culminant à 981 mètres d’altitude, cette commune est située à 27 km au Nord-est de BORDJ BOU ARRERIDJ, à environ 33 km a l'Ouest de SETIF et à 3 km, au sud de DAVOUST. La commune est située dans la région des Hauts-Plateaux, entre les monts BIBANS au Nord et la chaîne du HODNA
au Sud, dans un bassin agricole situé à 966 mètres d'altitude moyenne.
- BISKRA - Située au Nord du Sahara, au pied du massif de l'Aurès et des Monts du Zab, BISKRA est surnommée la « reine des ZIBAN ». La ville se situe à 115 km au Sud-ouest de BATNA et à 222 km au Nord de TOUGGOURT. Elle est distante de 400 km de la capitale ALGER, au Nord-ouest. Le 4 mars 1844, Le duc d’AUMALE entra dans BISKRA Turc.
Il y laissa une compagnie de soldats indigènes, commandée par cinq officiers et sous-officiers français. Leur massacre par de misérables fanatiques ne tarda pas être vengé ; une occupation mieux organisée nous rendit définitivement maîtres de BISKRA, le 18 mai suivant, et nous assura peu à peu la domination et la possession du Sahara, dans cette partie Est de l’Algérie. Mais après le massacre de la garnison française, la même année, fut décidée la construction du Fort Saint-Germain et d’une nouvelle ville, en dehors de la palmeraie, à 2 km au nord de l’ancienne agglomération.
La famille BENGANA est ici mise en exergue car elle n’a jamais cessé de nous apporter un total soutien. Son nom « est aujourd’hui inséparable de l’histoire de la conquête et de l’installation française dans le Sud du constantinois ».
La rupture avec le passé était consommée. La constitution de BISKRA en commune de plein exercice, en 1878, et l’arrivée de la voie ferrée, marquèrent l’essor de la ville coloniale.
Je vous laisse découvrir l’Histoire de cette belle agglomération touristique qui fut dans les années 1950, la seule ville de tout le Sahara qui comptait plus de 50 000 habitants.
En remerciant les différents auteurs mentionnés dans cette monographie qui m’ont aidé à la réaliser.
- BISSY - Dans l’Est algérien, la localité de Bissy est située à 21 km au Sud-est de Philippeville. BISSY : Le centre de population de Bou-Fernana, créé par décision du 6 septembre 1871, est progressivement peuplé à partir de cette année, mais l'est surtout en 1881. Il prend le nom de BISSY avant 1892. Il est distrait de la Commune de plein exercice de Saint-Charles par décret du 13 mars 1895 puis rattaché à la Commune mixte de Jemmapes par arrêté du gouverneur général du 30 mars 1895. Il est érigé en commune par arrêté du 14 janvier 1957 (avec le douar Arb Skikda).
Le nom de Bissy pour honorer la mémoire du Colonel Richard De-Regnauld-de Lannoy-De-Bissy.
Vous invite à découvrir l’Histoire de cette localité.
- BIZOT - Dans l’Est algérien, au Nord de Constantine (15 km), cette localité culmine à 555 mètres d’altitude et distante, au Sud, de CONDE-SMENDOU de 14 km. - BLANDAN - Localité de l’Est algérien, située sur la RN 44 entre MORRIS et YUSUF et à 55 km, à l’Est de la ville de BÔNE. Après la prise de BÔNE, le 27 mars 1832, la colonisation progressivement s’étendit et 6 ans plus tard, en 1838, sa banlieue avait déjà un certain nombre de colons agricoles (671 en 1851).
En 1847, on créa le village de PENTHIEVRE, en 1848 ceux de MONDOVI et de BARRAL près de l’oued Seybouse ; en 1851 BUGEAUD et DUZERVILLE ; en 1857 NECHMAYA sur la route de GUELMA. Beaucoup plus tard furent fondés, en 1876, SAINT-JOSEPH ; en 1878 MORRIS et ZERIZER ; en 1881 COMBES.
Puis l’on jalonna la route qui mène de BÔNE à LA-CALLE : en 1884 fut créé BLANDAN ; en 1887 YUSUF et en 1890 LE-TARF.
Le centre de population d'EL-BIAR (les puits), installé en 1883 dans la commune mixte de ZERIZER (future BENI- SALAH), prend le nom de BLANDAN* par décret du 24 octobre 1884. Il est rattaché à la commune mixte de LA-CALLE par arrêté du 26 janvier 1909. Il est érigé en commune par arrêté du 12 janvier 1957.
*Le nom du village pour honorer la mémoire du Sergent Jean Pierre Hippolyte BLANDAN, mort au champ d’honneur le 12 avril 1842 à BOUFARIK : Le 11 avril 1842, alors qu'il conduit un détachement d'une vingtaine d'hommes pour porter le courrier du camp d'ERLON à BOUFARIK à la redoute de BENI-MERED (Camp de BLIDA), sa troupe est attaquée par un groupe de trois cents cavaliers arabes. Refusant de déposer les armes devant cet ennemi supérieur en nombre et bien que grièvement blessé, il exhorte ses soldats à résister, s'écriant : « Courage, mes amis ! Défendez-vous jusqu'à la mort ! ». Les secours, alertés par le bruit de la bataille entendu depuis BOUFARIK, n'y trouveront que cinq fusiliers survivants. Le sergent BLANDAN meurt de ses blessures à l'hôpital de BOUFARIK le 12 avril 1842, à l'âge de 23 ans.
C’est une région forestière propice à la chasse, notamment du sanglier, avec une source thermale de hammam DJABALLAH.
Je vous invite à découvrir l’Histoire de cette localité à vocation agricole avec 5 717 habitants en 1960 et dont l’un, CHADLI Bendjedid, deviendra Président de la République algérienne de 1979 à 1992.
- BLONDEL - Culminant à 1045 mètres d’altitude, en Kabylie, BLONDEL est situé à environ 8 Km au Nord de BORDJ BOU ARRERIDJ, sur la RD 42, en direction de BOUGIE. - BÔNE -A l’extrême Est de l’Algérie, Bône se trouve sur la rive d’un golfe largement ouvert. Les monts de l’Edough la protègent des vents dominants Nord-ouest. La ville est à 90 km, à l’ouest de la frontière tunisienne. Dès l'époque turque, Bône a fonctionné comme port, localisé à 2 km au Nord-est des ruines d'Hippone ; à l'abri des inondations de l'oued Seybouse. Mais elle n'était qu'une toute petite ville. La colonisation française en a fait un grand organisme portuaire et une ville importante surnommée La coquète.
En avril 1832, le capitaine Edouard, Buisson d’Armandy s'installe dans Bône avec ses canonniers. D'Armandy envoie au duc de Rovigo, à Alger, un billet lui expliquant que grâce aux trente marins de la Béarnaise, sous les ordres du Lieutenant de vaisseau Fréart, ils ont pris la citadelle de Bône mais sont face aux 5 000 hommes du bey de Constantine. Ils attendent des renforts. Les premiers jours sont difficiles et les vivres manquent. Enfin, le 8 avril, les renforts arrivent avec le brick La Surprise. Le maréchal Nicolas Jean-de-Dieu Soult, ministre de la Guerre à la tribune de la Chambre affirme « La prise de Bône est le plus beau fait d'armes du siècle ».
Bône (Source Anom) : Ville d'origine médiévale, passée sous administration militaire française du 26 mars 1832 au 17 février 1845. Son territoire est délimité par ordonnance royale du 12 février 1844. Elle est érigée en commune de plein exercice par ordonnance royale du 31 janvier 1848. Sa municipalité est organisée par décret du 8 juillet 1854.
Vous invite à découvrir l’Histoire de cette belle localité peuplée en 1960 de 162 278 habitants dont 48249 européens.
- BORDJ-BOU-ARRERIDJ - La ville de BORDJ-BOU-ARRERIDJ est située sur les hauts plateaux Algériens, à 916 mètres d'altitude ; elle est distante d’ALGER, au Nord-ouest, de 240 Km et de CONSTANTINE, à l’Est, de 190 Km. SETIF, autre grande ville de l’Est algérien, est à 65 km sur la RN 5. - BORDJ R’DIR - La commune de BORDJ-R’DIR est située dans les Hauts plateaux au Sud-est de BORDJ-BOU-ARRERIDJ culminant à 1 090 mètres d'altitude, elle s'étend sur une superficie de 105 km2 occupée en majeure partie par des montagnes assez élevées. Les températures sont basses l'hiver et les précipitations abondantes sous forme de neige et de pluie, notamment pendant les mois de novembre, février et mars. L'été y est très chaud et le thermomètre peut dépasser les 40 degrés. L’altitude moyenne est de plus de 1 000 mètres, la distance de BORDJ-BOU-ARRERIDJ est de 26 km, CHENIA est à 12 km.
En 1839 il n’y a que les ruines d’un fortin turc et celles d’une petite cité romaine. Le village de BORDJ-BOU- ARRERIDJ n'existe pas encore lorsque, fin octobre 1839, le Duc d'Orléans, avec l'armée du général VALEE, décide le bivouac au lieu-dit AÏN-BOU-ARRERIDJ. La colonne est en route pour ALGER et doit franchir le redoutable défilé rocheux des Portes de Fer, propice aux embuscades.
Autour de BORDJ-BOU-ARRERIDJ, la partie occidentale de la plaine fut plus tard colonisée. GALBOIS a été créé en 1853 pour relier SETIF à BORDJ. Vers le Sud, dans une région plus voisine des steppes et des chotts, quelques villages ont été récemment créés : De 1877 datent CHANIA et BLED-IMOUR, de 1881 LECOURBE et BORDJ-R’DIR.
Vous invite à découvrir cette localité de l’Est Algérien grâce à la documentation issue de l’ouvrage de MM. BASSARD et VILLARD que je vous recommande tout particulièrement.
- BORELY LA SAPIE - Culminant à 740 mètres d’altitude, ce village est à 5 Km au Nord de la RN 18 qui descend la vallée de l’Oued HARBIL vers le CHELIF. Il est situé entre MEDEA (25 Km à l’Est) et KHEMIS MILIANA (27 Km vers l’Ouest) et à une centaine de km d’ALGER. - BOUGIE - BOUGIE, en arabe BOUDGEIA, est située à 45 lieues de BÔNE et 30 lieues d’ALGER. - BOU-MALEK - Le village de BOU-MALEK, culminant à 832 mètres d’altitude est une annexe de la commune d’Oued-Athmenia située à 15 km au Nord-est de Chateaudun-du-Rhumel (Constantinois). Après la difficile prise Constantine en 1837, la colonisation s’amplifia dans cette région avec l’apport de nombreux colons. Dès lors, la région se développa progressivement depuis l’année 1854, qui vit naître Aïn-Smara, Aïn-M’Lila et Oued-Athmenia avec 149 colons ; ils seront 165 au recensement de 1897.
Après la Guerre franco-allemande (1870), beaucoup d’Alsaciens-Lorrains vinrent s’établir dans les villages nouvellement créés : EGUISHEIM (Bou-Malek) en 1872, OBERNAI(Aïn-Melouk) en 1874.
Vous invite à découvrir l’Histoire de cette localité de l’Est algérien.
- BUGEAUD - BUGEAUD, sur le massif de l’Edough à 1 000 mètres d’altitude, est situé à 12 km à l’Ouest de BÔNE son chef lieu de département. Son air y est très sain, et on y était à l’abri du paludisme et des fièvres, mais un froid intense y régnait en hiver. L’endroit est réputé aussi pour ses orages violents qui ont tué, à plusieurs reprises, des forestiers. Les descriptions sont élogieuses, on parle d’une « campagne agréable et charmante, variée et diverse, riche, riante, attirante » (O. Niel), et, encore en 1890, « on pouvait se rendre de Bône au pied de l’EDOUGH à travers la campagne par de petits chemins bordés de genêts, coquelicots, bleuets et chardons », et les anciens habitants des lieux en parlaient avec un souvenir émerveillé.
Le nom du village est pour honorer la mémoire du Maréchal BUGEAUD ((1784/1848), ancien Gouverneur d’Algérie (1841/1847). Il avait été réticent au tout début de la conquête d’Algérie ou il déplorait une « possession onéreuse dont la nation serait bien aise d'être débarrassée ». En 1841, il expose qu'il a été l'adversaire de la conquête absolue en raison des moyens humains et financiers qu'elle exigerait, mais qu'il s'y consacrerait désormais tout entier.
Le village de BUGEAUD est créé par ordonnance du 3 juin 1847 au lieu-dit AÏN-BAROUAGA. Ce village de colonisation disposait d'un territoire de 162 hectares et composé de 24 feux (ou familles, soit environ 150 personnes)
Les travaux de construction du camp provisoire destiné à accueillir les premiers habitants furent commencés peu après.
Les premiers habitants, en 1851, furent des Alsaciens, en majorité, et des Lorrains, bûcherons de profession. Le journal La Seybouse du 30 août 1851 nous rapporte les faits suivants : « Six familles de bûcherons débarquent à BÔNE le 28 août 1851, venant des Vosges pour peupler le village. Deux autres familles sont en route et doivent arriver le 13 septembre pour compléter l’occupation des huit premières maisons construites dans ce village dont les premiers habitants seront au nombre de 35 ». C’étaient ainsi une dizaine de familles, qui étaient installées dans ces premières maisons situées de part et d’autre de la rue qui menait à l’église.
- CANROBERT - Dans l’Est algérien, culminant à 891mètres d’altitude, à 471 km d’ALGER, en plein cœur des hauts plateaux. Le bourg de CANROBERT est situé à 100 km au Sud-est de CONSTANTINE et à 25 km à l’Ouest d’AÏN-BEÏDA. ll est implanté immédiatement aux confins méridionaux de l’atlas tellien. CANROBERT est le pays des hautes terres, perchées entre 800 et 1 000 mètres d’altitude. Celles-ci occupent 80% de sa superficie totale, elles sont cependant interrompues par des dépressions salées.
Après la difficile prise de CONSTANTINE en 1837, l'expansion française se fit en direction du Sud et de l'Est. Après avoir repoussé une première attaque française menée par le général François de NEGRIER en 1838, le verrou d’AÏN-BEÏDA tombe le 23 mars 1848. Deux bordjs seront érigés en 1849 et 1852, qui serviront de résidence à Si ALI-BA Ahmed, puis au capitaine BONVALET appelés successivement à la tête de la confédération des HARACTAS et du cercle militaire d'AÏN-BEÏDA. Initialement caravansérail, le centre de population d'OUM-EL-BOUAGHI prend le nom de CANROBERT par décision du gouverneur général du 13 juillet 1893, officialisée par décret du 28 décembre1915. Peuplé en 1902, il devient le chef-lieu de la commune mixte.
Cette nouvelle appellation pour honorer la mémoire d’un maréchal de France : François Certain CANROBERT (1809-1895). En 1957, à la suppression des communes mixtes, le village de CANROBERT est érigé en Commune de Plein exercice
Vous invite à découvrir l’Histoire de ce village du Constantinois, peuplé, en 1960, de 4 926 habitants dont 127 européens.
- CEREZ - Dans l’Est algérien, sur l’axe Bordj-Bou-Arreridj (au Nord-ouest à 15 Km) –Bordj-R’Dir (au Sud-est à 10km), le village de Cérez culmine à 935 mètres d’altitude. Nom d’origine : BEL-IMOUR : Le territoire de Bel-Imour est situé au pied des montagnes des Ayad dans la partie ouest d’un vaste massif de très bonnes terres appartenant presqu’en totalité aux Ouled-Mokran sur lesquels il a été frappé de séquestre à titre nominatif (suite à la révolte Mokrani de 1871). Dès août 1874 une commission des centres avait envisagé l'installation d'un centre de colonisation, au pied des vastes ruines qui subsistaient en ce lieu.Il s'avère que Bel-Imour présentait un intérêt stratégique lié à ses potentialités. Une vallée presque parallèle à la route actuelle Sétif - Bou-Arréridj qui offre une veine exploitable de beaucoup supérieure à celle qui se trouve le long de la RN 5.
C'est à partir de fin 1878 et début 1879 que les premiers colons arrivent. Leurs origines sont diverses; ils logèrent sous les tentes installées sur les ruines de l'antique Lemeleff.Le centre de population de BEL-IMOUR, créé en 1877-1878 dans la commune mixte de Bordj-Bou-Arreridj (future MAÂDID), prend le nom de CEREZ par décret du 9 avril 1889. Il est érigé en commune par arrêté du 14janvier 1957, avec le centre de GALBOIS et une partie du douar Sidi Embarek.
CEREZ : pour honorer la mémoire du Général de division éponyme. Il est mis à la tête de la division d’Oran et s'y distingue lors de la répression des mouvements insurrectionnels conduits par Mokrani. En juillet1881, il revient en France prendre le commandement de la division de Montpellier. Grand Officier de la légion d'honneur. Il meurt le 4 février 1889.
Vous invite à découvrir l’Histoire de cette localité peuplée en 1960 de 3590 habitants dont 67 européens.
- CHATEAUDUN DU RHUMEL - La ville de CHÂTEAUDUN DU RHUMEL, siège de la Commune Mixte, se trouve à 50 km au Sud-ouest de Constantine En 1873 on devait assurer la sécurité sur l’axe stratégique Alger – Constantine, la Nationale 5 qui traversait la région. Ce fut l’implantation tout au long de cette artère des centres de colonisation qui sécurisaient et permettaient des relais. Tel fut le cas du choix du site de CHÂTEAUDUN.
CHÂTEAUDUN-DU-RHUMEL, ce nom a été donné par Monsieur RIMBERT Jules, colon d'Oued DEKRI, originaire de Châteaudun en Eure et-Loir, sous-préfecture, située dans la Beauce, dont les plaines, de l'une et de l'autre, après les moissons de blé lorsqu'il ne reste plus que des chaumes secs et jaunis sur de vastes étendues peuvent avoir quelques ressemblances…
Je vous invite à découvrir cette localité de l’Est algérien grâce au talent de l’auteur Maurice VILLARS, que je remercie tout particulièrement.
- CHEVREUL - CHEVREUL est situé à 50 km au Nord-est de SETIF sur la route reliant EL EULMA à DJIDJELLI dans la région montagneuse des BABORS. - CLAIRFONTAINE - Dans l’Est algérien, le village de CLAIRFONTAINE est situé à 25 Km au Nord de MORSOTT - CLAUZEL - Village de l’Est algérien, situé à 20 km au Sud-ouest de Guelma. Cette commune se situe entre les quatre montagnes Maouna, Anouna, Debagh et Gueroura . Elle est aussi entourée de trois rivières : Oued Charef, Bouhamdane et Seybouse. - COL-DES-OLIVIERS - Dans l’Est algérien, culminant à 411 mètres d’altitude, le village de COL-DES-OLIVIERS est situé à 9 km au Sud-ouest d’El-Arrouch. L’activité économique de la province orientale ne se concentre pas dans une seule plaine littorale analogue aux plaines d’Alger et d’Oran. Deux autres débouchés s’offrent sur la côte aux produits agricoles de l’intérieur : Philippeville et Bougie, chacun relié par sa vallée aux régions élevées des hautes plaines.
Les environs de Philippeville qui, en 1838, n’étaient qu’un cloaque et un marais infect, trois ans après étaient devenus de riants jardins plantés d’arbres de toutes espèces : une ville nouvelle, peuplée de 5 000 habitants, ornée de belles maisons, de larges et droites rues, de vastes quais, de places, de promenades, d’une physionomie toute européenne, s’était élevée par enchantement.
Sa banlieue, 1841, reçut ses premiers colons agricoles (650 en 1851) et des villages furent crées progressivement eu égard à la pacification obtenue.
En 1844 les villages de Valée, Damrémont, Saint-Antoine et EL-Arrouch ;
En 1847, Saint-Charles et Condé-Smendou puis en 1853 le centre d’El-Kantour.
Le centre de population d'EL-Kantour, créé en 1853, est intégré dans la commune de plein exercice d'El-Arrouch par décret du 22 août 1861. Il est ensuite érigé en commune de plein exercice par arrêté préfectoral du 15 décembre 1870 et prend le nom de COL-DES-OLIVIERS par décret du 26 octobre 1894. Une section administrative spécialisée portait ce nom.
Vous invite à découvrir l’Histoire de cette localité agricole peuplée en 1960 de 5423 habitants dont 63 Européens.
- COLBERT - Culminant à 964 mètres d’altitude, COLBERT est une ville de l’Est algérien, située à 30 kilomètres au sud sud-ouest de la ville de SETIF. - COLIGNY - Localité du Constantinois (Est algérien) située à 13 km au Nord-est de SETIF. - COLLO - ..COLLO, située au Nord-est de l’Algérie, a la particularité d’avoir une partie de son territoire sur une presqu’île. Cette localité est distante de PHILIPPEVILLE de 70 km. ..COLLO, ville d'origine antique, a été prise le 11 avril 1843 par le Général BARAGUEY d'HILLIERS. Il y installa une petite garnison ; depuis, ce centre de population a toujours été occupé militairement compte tenu de l’insécurité locale, protégée par son environnement particulier. Par la suite il est érigé en Commune de Plein Exercice par décret du 5 novembre 1880 (à effet au 1er janvier 1881). ..COLLO est bâtie dans une vallée qui s'ouvre par une plage de sable fin sur une rade étroite limitée à l'Est par la presqu'île d'EL-DJARDA et à l'Ouest par le massif de COLLO. Son port se niche au pied du versant Est de la presqu'île précitée et est protégé des vents de l'Est par une jetée de 130 mètres. La ville construite à l'européenne est divisée en deux parties :
La partie haute, côté Nord et la presqu'île, est en damier cinq longues rues perpendiculaires, quatre en travers ; La seconde partie commence face au port ; de nombreux immeubles y sont édifiés, et se continue par la presqu'île où de nombreuses maisons en amphithéâtre sont construites ; les montagnes toutes verdoyantes donnent une bonne impression.
Le chômage y est absent car toutes les richesses forestières, minérales ainsi que celles associées à la pêche sont rationnellement exploitées. Les forêts de chênes-lièges, les plus vastes de l’Algérie, fournissent plaques d’isolation, bouchons et autres formes pour l’industrie.
La misérable bourgade de 1830 fit place à la charmante petite ville qu’elle est devenue ; sa population était de 6 941 habitants en 1962.
- COMBES - Dans l’Est algérien le village de Combes est distant de 33 km au Sud-est de Bône et à 9 km au Sud-est de Zérizer. En 1838, la banlieue de Bône avait déjà un certain nombre de colons agricoles (671 en 1851). Beaucoup plus tard furent fondés en 1876, Saint-Joseph, en 1878, Morris et Zérizer et en 1881, Combes avec 149 colons. Ils seront 133 au recensement de 1897.
COMBES : Le centre de population de Merdès, créé en 1882-1884 dans la commune mixte de Zérizer (future Béni Salah), prend le nom de Combes par décret du 4 juin 1885. Il est rattaché à la commune mixte de l'Edough par arrêté du 26 janvier 1909 puis érigé en commune par arrêté du 12 janvier 1957.
Son nom pour honorer la mémoire du Colonel COMBES Michel, mortellement blessé lors de l’assaut sur Constantine en 1837.
Vous invite à prendre connaissance de l’Histoire de cette localité, peuplée en 1960 de 3 101 habitants dont 89 européens.
- CONDE-SMENDOU - Dans l’Est algérien et culminant à 542 mètres d’altitude la localité de CONDE-SMENDOU est située au Nord-est de BIZOT distant de 12 km et à 11 km, au Sud, d’EL-ARROUCH. Sous le nom de vallée de PHILIPPEVILLE on peut désigner le couloir que constituent de Philippeville à Constantine les Oueds SAFSAF et KEBIR, prolongés par leurs affluents. Il y a dans cette région quelques-unes des plus riches terres agricoles de l’Algérie ; la colonisation s’y porta dès le début de la conquête.
A la tête d’une expédition partie de BÔNE, le général VALEE prit CONSTANTINE le 13 octobre 1837 ; le 7 octobre 1838 il fondait PHILIPPEVILLE près de l’emplacement de l’ancienne RUSICADA.
Mais la position de notre corps d’occupation de l’Est était singulière, car CONSTANTINE ne pouvait communiquer avec ALGER que par le port de BÔNE.
Le maréchal gouverneur VALEE résolut de faire cesser cette anomalie et d’ouvrir à nos troupes de CONSTANTINE deux trouées de dégagement, une dans la direction d’ALGER, par SETIF et les Portes de Fer ; une autre vers le point le plus rapproché du littoral, qui se trouvait aux ruines de l’ancienne ville romaine de RUSICADA (ou RAS CICCADA : le cap des cigales) à proximité du petit port de STORA.
Autour du camp de l’oued SMENDOU, qui était une véritable cité militaire avec parc de ravitaillement, manutention, entrepôt de vivres, hôpital, etc… vinrent se grouper des cantiniers, des fournisseurs et autres suiveurs et suiveuses d’armées et bientôt un village de baraques et de cahutes se formait.
Neuf ans après la création du Camp de SMENDOU, un décret royal du 9 septembre 1847, décidait qu’il serait créé, aux portes de ce camp un village sous le nom de « CONDE » et 36 concessions, de terrain agricole, furent accordée à des colons.
Les deux noms de Condé et de Smendou devaient rester accolés et n’en formèrent plus qu’un que nous avons conservé. C’est ainsi que naquit CONDE-SMENDOU et devint une commune de plein exercice en 1861.
Ce village a aussi vu naître, en 1921, le futur chef de la Wilaya 2, celle du Nord Constantinois, ZIGHOUD Youcef et qui de plus fut conseiller municipal. Musulman très croyant, le 20 août 1955, il entre dans la mythologie du F.L.N par un coup d'éclat sans précédent dans la rébellion : l'insurrection généralisée de toute une région placée sous ses ordres. C’est lui qui planifia et organisa ces sanglantes journées afin de creuser un sillon de sang entre les communautés et aussi raviver une rébellion atone depuis le début des événements de novembre 1954.
De cette folie meurtrière 117 Européens ont été assassinés (dont un bébé de 5 jours), 47 dans les forces de l'ordre et au moins 41 musulmans. Il y eut aussi une sévère répression qui était aussi le but recherché.
Le 20 août 1955 est donc un tournant de la guerre d’Algérie avec la prise de conscience de ne plus pouvoir revenir en arrière.
Nous avons une pensée émue pour toutes les victimes innocentes issues de ces journées sanglantes.
- CONSTANTINE - Constantine (en arabe : Qacentina) est une métropole du nord-est de l'Algérie, chef-lieu de département elle est également la capitale régionale de l’Est du Pays et la troisième ville la plus importante du pays en termes de population. - CORNEILLE - Culminant à 999 mètres d’altitude, CORNEILLE est situé à 25 km au Nord-ouest de BATNA, à 100 km au Sud-est de SETIF et distant de CONSTANTINE de 155 km. Ksar BELEZMA : Vestiges d'un ancien fort byzantin. Il s'agit du poste d'observation des populations environnantes lors des dynasties musulmanes. La fondation de la ville remonte à l'époque romaine en 127. La ville avait le nom de (LAMASBA) et a été une forteresse militaire, mais a été saccagée par les vandales. Reconstruite par les Byzantins elle devient une zone militaire pour les retraités de l'armée byzantine.
Les Hauts plateaux de cette province, resserrés par le rapprochement de l’Atlas tellien et de l’Atlas saharien sont morcelés par quelques petites arêtes montagneuses en une série de cuvettes juxtaposées. Les centres de colonisation jetés au milieu des steppes arides jalonnent comme des oasis les routes qui mènent à la zone bordière de l’Aurès, un peu plus humide, par suite un peu moins infertile.
C’est cette zone bordière de l’Aurès que vit apparaître les premiers colons français :
-En 1848, ceux de BATNA (486 au recensement de 1851). La ville a vu le jour officiellement sur décret du 12 septembre signé par Napoléon III. De construction entièrement française ; comme dans tout le pays altéré, les Français vont chercher l'eau, la recueillir et la diriger.
-Le centre de population de MEROUANA est projeté en 1882 dans la Commune Mixte de BELEZMA, mais peuplé seulement en 1902-1905. Il prend le nom de CORNEILLE par décision du 21 juillet 1900, confirmée par décret du 28 décembre 1915
Je vous invite à découvrir cette région grâce aux auteurs MM. BASSARD et VILLARD, en les remerciant tout particulièrement. Un ouvrage plus complet, sur les hauts plateaux sétifiens, est à votre disposition, si vous le souhaitez, en utilisant ce lien http://www.piednoir.net/bone/titre_rubrique/algerietheque/resume_livre/resume_villard.html
- DAMREMONT - Dans l’Est algérien, au Sud-est de Philippeville (à 5 kilomètres) le village de DAMREMONT culmine à 50 mètres d’altitude. Sous le nom de vallée de Philippeville on peut désigner le couloir que constitue de Philippeville à Constantine l’oued Safsaf et l’oued El-Kébir, prolongés par leurs affluents. Il y a dans cette région quelques-unes des plus riches terres agricoles de l’Algérie ; la colonisation s’y porta dès le début de la conquête.
Après la difficile prise de Constantine le général Valée fondait Philippeville près de l’emplacement de l’ancienne RUSICADE. En 1841, la banlieue de Philippeville reçut des colons agricoles (650 au recensement de 1851). En 1844 furent créés les villages de Valée, Damrémont et Saint-Antoine.
Le centre de population du village de Damrémont a été créé par arrêté du 26 août 1844 à cinq kilomètres au Sud-est de Philippeville. Ses alignements sont fixés en mai 1854 et il devient une annexe de Philippeville. Son nom rend alors hommage au Gouverneur général de l’Algérie, Charles-Marie Denys de Damrémont, tué devant Constantine le 12 octobre 1837.
Vous invite à prendre connaissance de l’Histoire de cette localité de l’Est algérien.
- DAVOUST - La commune est située dans la région des Hauts-Plateaux, entre les monts BIBAN, au Nord, et la chaîne du HODNA au Sud, dans un bassin agricole situé à 975,53 mètres d'altitude moyenne. Elle se trouve à 27 km au Nord-est de BORDJ BOU ARRERIDJ, à environ 33 km à l'Ouest de SETIF et à environ de 270 km au Sud-est d'ALGER. - DJEMILA - DJEMILA, ou encore Djamila, Ǧamilla en Kabyle, est une cité antique située sur le territoire de la commune éponyme de Djemila, à 50 km au nord-est de la ville de SETIF et à 30 km de SAINT ARNAUD, culminant à 900 m d’altitude. C’est un exemple remarquable d’urbanisme romain adapté à un site montagneux, en bordure des régions de Basse Kabylie et de CONSTANTINE. - DJIDJELLI - DJIDJELLI, est une ville côtière située au Nord-est du pays à environ 314 km à l'Est d'ALGER, à 99 km à l'Est de BOUGIE et à 135 km au Nord de SETIF. DJIDJELLI est la ville la plus arrosée d'Algérie, avec en moyenne 1 180 mm de précipitations par an.
Située sur le littoral, entre BOUGIE à l’Ouest et PHILIPPEVILLE à l’Est, DJIDJELLI jouit d’un emplacement privilégié. Vers l’Est, une très longue plage de près de 60 km jusqu’au Cap BOUGAROUN et à l’Ouest de nombreuses petites plages bordées de rochers, puis la fameuse corniche qui rejoint BOUGIE, tant de sites remarquables qui en font une région très belle et pittoresque.
Lorsque l’on voit la ville de DJIDJELLI, il est difficile de se figurer que son emplacement était, lors de notre arrivée dans ce pays, presque totalement occupé par des marécages. Aussi de nombreux cas de fièvre paludéenne s’étaient déclarés parmi les troupes de la garnison et l’on dut ralentir les travaux d’aménagement et de jardinage pour laisser reposer les hommes.
A notre arrivée, le 13 mai 1839, il ne restait de la fortification de l’ancienne ville du Moyen âge qu’une tour carrée, la muraille génoise qui fermait l’étranglement de la presqu’île et deux retours de chaque côté, d’une trentaine de mètres environ. Ces murs étaient en fort mauvais état et présentaient d’énormes brèches. De l’enceinte romaine, il n’existait que les fondations ou quelques masses informes que la mer n’avait pu atteindre et ronger. DJIDJELLI n’était plus qu’une ville turque, c'est-à-dire une ruine.
- DUQUESNE - Dans l’Est algérien, en petite Kabylie, la commune de DUQUESNE est située à 8 km au Sud-ouest de DJIDJELLI. Les localités de TAHER, STRASBOURG et CHEDDIA sont à sa périphérie. Après la prise d’Alger par nos troupes, le 5 juillet 1830, Si EL Hadj AHMED, dernier bey de Constantine, s’était, de sa propre autorité, donné le titre de Pacha. Lorsque Constantine fut tombée, en 1837, en notre pouvoir, les janissaires abandonnèrent la ville de DJIDJELLI. Elle ne fut plus gouvernée que par le marabout Si Tahar AMOKRAN ; mais l’état d’anarchie subsistait.
La Petite Kabylie fut pénétrée à peu près à la même époque que la Grande Kabylie, dans les années 1857. Avant 1871, DJIDJELLI seule, sur la côte de la Petite Kabylie, avait reçu des colons agricoles.
Après la guerre Franco-allemande de 1870, beaucoup d’Alsaciens-Lorrains vinrent s’établir dans les villages nouvellement créés.
OUED-TLETIN a accueilli en 1872 les premiers Alsaciens-lorrains et en 1875, la ville est alors nommée DUQUESNE pour honorer la mémoire de l'amiral Michel-Ange DUQUESNE-DE-MENNERVILLE.
DUQUESNE : Centre de population de la commune mixte de DUQUESNE, créé au lieu dit GUIDJALI par arrêtés des 10 avril 1872 et 24 février 1874 (expropriation des terrains) pour des Alsaciens-Lorrains. Son peuplement est achevé à la fin de 1877. Il est érigé en commune de plein exercice par décret du 25 février 1879.
La Corniche Kabyle à l'Ouest « Corniche d'or », « Côte de Saphir», ses surnoms attestent la splendeur de cette portion du littoral algérien considérée comme une des plus belles. La route, toutes en boucles et en tunnels, suit la mer et offre de très beaux panoramas sur cette côte rocheuse coupée çà et là de criques de sable. Très sauvage et généralement élevée, cette partie de la côte est adossée au massif de l'EDOUGH dont les vastes forêts de chêne-liège descendent jusqu'au rivage.
Vous invite à découvrir l’Histoire de cette agglomération peuplée en 1960 : de 6 186 habitants dont 40 Européens.
- DUVIVIER - DUVIVIER est petite ville de l'Est algérien, au Sud de MONDOVI, culminant à 155 mètres d’altitude, située à 35 km, à l’Est, de GUELMA, son chef -lieu, à 52 km, au Sud, de la ville de BÔNE et à 48 km, au Nord-ouest, de la ville SOUK-AHRAS. C’est en 1832 que la présence française fut affirmée définitivement par ses troupes à BÔNE ; six ans plus tard, en 1838, sa banlieue avait déjà un certain nombre de colons agricoles (671 en 1851) ; en 1847, on créa le village de PENTHIEVRE, en 1848 ceux de MONDOVI et de BARRAL ; et NECHMEYA sur la route de GUELMA en 1857.
La ville de GUELMA fut fondée par le Général DUVIVIER.
Sous le nom de la haute plaine de GUELMA l’on peut réunir les différentes régions agricoles fortement accidentées qu’arrosent les eaux supérieures de la MEDJERDA, de la SEYBOUSE, et de leurs affluents. Il y eut là, dès le début de la conquête, quelques centres agricoles créés : en 1845, la banlieue de GUELMA fut peuplée ; en 1848, l’on fonda MILLESIMO, PETIT, HELIOPOLIS ; en 1856 KELLERMANN, GUELAA-BOU-SBA ; et en 1857 DUVIVIER avec 97 colons recensés en 1861. Ils seront 306 au recensement de 1897.
Je vous invite à découvrir l’histoire de cette localité, à vocation agricole, de l’Est algérien
- DUZERVILLE - Village de l’Est algérien, avec son annexe EL-HADJAR, situé à 12 Km au Sud de la ville de BÔNE et à égale distance de l’aéroport de Bône-les-Salines. Le Général MONCK D'UZER Louis, originaire de Bagnères (Hautes Pyrénées) fut le premier Commandant de la Subdivision de Bône de 1832 à 1836 et aussi le premier colon de la plaine de BÔNE puisqu’à retraite, un an plus tard, il revint se fixer dans le Pays comme colon.Très juste, son honnêteté foncière d’épanouissait dans la délicatesse : Un Arabe lui avait vendu un terrain qu’il ne croyait bon qu’au pacage. Après examen, D’UZER s’aperçut qu’il était propre à recevoir des plantations ; de lui-même il tripla le prix.
Le Général d'UZER paya lui-même de sa personne et de ses deniers en participant à la reconstitution agricole de la région. Il mourut en 1842, à BÔNE (11 rue Royale), à l’âge de 64 ans, et son nom est associé au nouveau centre DUZER-ville pour honorer sa mémoire.
Le centre de population de DUZERVILLE est créé par arrêté du 12 février 1845, au lieu dit BOUZAOUSA, mais peuplé seulement à partir de 1851. Le centre de population d'EL-HADJAR est créé par décret du 30 juillet 1851.DUZERVILLE est érigé en commune de plein exercice par décret du 22 août 1861 (avec EL-HADJAR pour annexe). Les deux centres sont ensuite confondus.
Le lieu était à l’origine un gite d’étapes où séjournaient quelques cabaretiers et rouliers, travaillant les uns et les autres pour l’armée : là se trouvait la bifurcation de deux routes BÔNE – MONDOVI et BÔNE – GUELMA. Les colons sont venus plus tard : en 1850 il y avait 9 maisons et 36 habitants avec 9 hectares ensemencés. Beaucoup venaient de MALTE, cette petite île (GOZZO) qui a essaimé. Bons travailleurs, les maltais ont introduit d’excellentes méthodes pour la taille de la vigne et des arbres fruitiers.
Vous invite à découvrir l’Histoire de cette agglomération de la banlieue de BÔNE. En 1960 elle totalisait 13 717 habitants dont 530 européens.
- EL ACHIR - Dans l’Est algérien, proche de la Kabylie, le village d’EL-ACHIR, culminant à 975 mètres d’altitude, est situé sur la RN 5, à l’ouest et à 11 km de Bordj-Bou-Arreridj. L'expédition des Portes de Fer est une opération militaire de l'armée française en octobre 1839, visant à établir une liaison terrestre entre Alger et Constantine, en passant par deux défilés des monts Biban, dits « les Portes de Fer » ; la traversée de ce territoire ne respectant pas les clauses du traité de la Tafna signé en 1837 avec l'émir Abd-El-Kader, celui-ci y voit une violation du traité et déclenche la Guerre sainte contre les Français. S’enclenche ainsi une escalade qui aboutira à l’occupation totale de l’Algérie par la France.
Autour de Bordj-Bou-Arreridj, la partie occidentale de la plaine fut tardivement colonisée. Galbois avait été créé, en 1853, pour relier Sétif à Bordj; en 1874 l’on fonda Medjana puis Blondel et en 1878 EL-ACHIR.
Vous invite à découvrir l’Histoire de cette localité.
- EL ARROUCH - Dans l’Est algérien, culminant à 132 mètres d’altitude, la commune d’EL-ARROUCH est proche de son chef lieu départemental PHILIPPEVILLE situé au Nord et à 30 Kilomètres. Sous le nom de vallée de PHILIPPEVILLE on peut désigner le couloir que constituent de Philippeville à Constantine l’oued SAF-SAF et l’oued EL-KEBIR, prolongés par leurs affluents. Il y a dans cette région quelques unes des plus riches terres agricoles de l’Algérie ; la colonisation s’y porta dès le début de la conquête.
Une colonne mobile sous les ordres du général NEGRIER forte de 1 200 hommes d’Infanterie, de 250 chasseurs ou Spahis et de 300 cavaliers de goum, partit le 7 avril 1838 de CONSTANTINE pour STORA. Elle bivouaqua le soir aux EULMAS, le second jour à EL –ARROUCH. Les premiers détachements militaires s'installèrent à demeure à EL-ARROUCH où quatre bastions, encore visibles à notre époque, assuraient la défense du camp.
En 1841, la banlieue de Philippeville reçut des colons agricoles (650 recensés en 1851) ; en 1844 furent créés les villages de VALEE, DAMREMONT, SAINT-ANTOINE et EL-ARROUCH.
Par deux fois le Gouvernement dû repeupler ce centre de colonisation, les colons ayant été décimés par le choléra et les tremblements de terre.
Lorsque l'on songe à de pareilles calamités, qui ont anéanti toute une population, on ne peut retenir son admiration devant le courage et la ténacité des émigrants, bavarois ou alsaciens, qui relevèrent ces ruines et, après avoir couché dans la glaise du cimetière les êtres les plus chers, ont continué cependant leur labeur quotidien.
Je vous invite à découvrir l’histoire de cette localité grâce aux auteurs cités tout au long de cette monographie.
- EL-KSEUR - EL- KSEUR est située en petite kabylie, à 24 km au sud-ouest de BOUGIE, à 100 km à l'est de TIZI OUZOU et à 116 km au nord-est de BOUIRA. Elle culmine à 85 mètres d’altitude. - EL - OUED - Ville des territoires du Sud à 100 km de la frontière tunisienne, elle est située à 325 km au Sud-ouest de Constantine et à 251 km au Sud-ouest de BATNA. Cette région est aussi appelée SOUF, selon le dialecte employé. « Oued en arabe » et « Souf en berbère » signifient tous deux « fleuve » en français.
Vous invite à découvrir l’Histoire de cette ville aux mille coupoles
- EL - OURICIA - Dans l’Est algérien, culminant à 1 103 mètres d’altitude, EL-OURICIA est au Nord de SETIF à une dizaine kilomètres. Ce chef lieu de canton est situé sur la grande artère Sud-nord qui joint SETIF à BOUGIE par les gorges impressionnantes de KERRATA. Deux colonnes françaises, l'une venant d'ALGER et la seconde de CONSTANTINE, doivent se rencontrer aux Portes de Fer. En raison de fortes pluies, celle d'ALGER reporta son départ ; celle de CONSTANTINE avance jusqu'à SETIF qu'elle atteint le 15 décembre 1838, s'y arrête le temps d'installer une garnison puis prend le chemin du retour sans avoir eu à combattre. Nos soldats n’y découvrent que des ruines considérables, attestant une splendeur passée de cette capitale Maurétanienne.
La région de SETIF était dominée par les grandes familles locales, dont les Ameurs, et gouvernée par les chefs Turcs envoyés par les Beys de CONSTANTINE. Cette organisation laisse SETIF loin des pouvoirs politiques et la marginalise ; il faudra attendre la colonisation française pour assister à une reconstruction et renaissance de la ville, disparue depuis.
Dans la banlieue de SETIF : EL-OURICIA est l'un des deux villages, avec MAHOUAN, où se sont principalement implantés les colons en provenance de la Savoie à partir des années 1850, sous l'égide de la Compagnie genevoise des colonies suisses.
EL-OURICIA : Centre de population créé par la Compagnie genevoise en 1853-1854, l'un des dix villages prévus autour de SETIF par le décret du 26 avril 1853. Il est érigé en commune de plein exercice par décret du 28 mars 1863 avec deux annexes CHABIA et MAHOUAN.
Vers 1850, l’Algérie était en fin de conquête coloniale et en cours d’établissement d’une organisation civile.
Dans cette INFO il sera également présenté l’historique de la Compagnie genevoise.
Année 1960 il y avait 4 028 habitants dont 51 européens.
Je vous invite à découvrir cette épopée de nos aïeux grâce aux auteurs précités dans cette INFO.
- EULMA - Les communes mixtes en Algérie ont été créées en 1875 et ont perduré jusqu’en 1956. En Algérie française, les communes mixtes se trouvaient en zone rurale et se situaient au second niveau de division territoriale après le département, concurremment avec la commune de plein exercice. Cette circonscription de grande taille englobe une population algérienne nombreuse et une population européenne réduite. Apparue dans les territoires sous administration militaire sous le Second Empire, elle fonctionne ensuite en territoire civil sous un statut inchangé.
Elle est dirigée par un Administrateur, fonctionnaire nommé, qui est assisté par une commission municipale avec des conseillers français d'Algérie et des algériens, qui sont d'abord nommés, puis élus. Cette commission n'a pas les compétences d'un conseil municipal, ses délibérations n'étant exécutoires qu'après l'approbation du préfet.
Le but était d’assimiler les douars en commune et ainsi leur permettre d’acquérir une expérience citoyenne.
En 1950, avant leur suppression définitive, elles sont 88 sur tout le territoire, Sahara algérien compris, peuplées de 5,2 millions d’habitants dont 48 000 européens.
Vous invite à prendre connaissance de la Commune Mixte des EULMA qui était située dans les hauts plateaux Sétifiens, à 950 mètres d’altitude, sur la route nationale 5 qui relie SETIF à Constantine. Son siège était SAINT-ARNAUD (Constantinois).
- FEDJ M’ZALA - Cette commune de l’Est algérien est localisée à 31 km à l'ouest de MILA par la D 25 (devenue RN 79). - FESDIS - Dans le Sud-est algérien, cette localité des Aurès, culminant à 960 mètres est située à 10 km au Nord-est de Batna. Rattaché à Batna, FESDIS est officiellement créé en 1862 et érigé en commune autonome le 4 avril 1957.
Batna et sa région faisaient partie de la Numidie et des premiers royaumes indépendants Berbères comme l'atteste le monument Madracen non loin de la ville. A quelques centaines de mètres au Nord-est du futur village Nègre, sans doute sous influence carthaginoise, un des anciens aguellids numides le roi GAÏA, ordonna la construction du temple consacré à la divinité RABETNA.
Cette région occupait alors un territoire de 800 kilomètres carrés, peuplée d’environ 10 000 habitants. La ville de Batna avec ses annexes de Lambèse et Fesdis comptait une population européenne de 1623 civils et une garnison de 1 653 hommes.
Vous invite à découvrir son Histoire
- FOUM TOUB - Localité du Sud-est algérien, culminant à 1 164 mètres d’altitude, FOUM TOUB est situé à 49 Km au Sud-est de BATNA ; non loin de TIMGAD. - FROMENTIN - Au Sud-ouest de Ténès, le village de FROMENTIN, culminant à 465 mètres d’altitude, est situé à égale distance (36 Km) de Ténès et Orléansville. FROMENTIN : La création du centre de Tadjena est déclarée d'utilité publique et les premiers terrains expropriés par arrêté du 16 novembre 1889. Tadjena est nommé Fromentin par décision du Gouverneur général du 19 novembre 1891, officialisée par décret du 28 décembre 1915. Le centre est agrandi en 1906-1907. Il est érigé en commune par arrêté du 4 décembre 1956, dans le département d'Orléansville. Une section administrative spécialisée porte son nom.
Son nom pour honorer la mémoire du célèbre peintre-écrivain Eugène FROMENTIN, dont la renommée fut établie par ses tableaux orientalistes et ses livres sur l’Algérie.
- GALBOIS - Le village de GALBOIS, culminant à 900 mètres d’altitude, est situé à 7 km au Sud-est de Bordj-Bou-Arréridj. Sa région se trouve au milieu d'une plaine vallonnée entre les monts BIBANS au Nord et la chaîne HODNA au Sud. Depuis 1830, la France n’a jamais très bien su ce qu’elle ferait de l’Algérie.
Comme les autres colonies françaises, l’Algérie a toujours subi l’effet des dissentiments politiques et des malheurs de la métropole. Elle devait, en 1870 et 1871, après la chute de l’Empire, subir le contrecoup des impatiences de l’opposition républicaine et de l’ignorance des hommes que les circonstances appelèrent, sans préparation, à la direction souveraine de ses affaires.
En 1871, la plaine de la Médjana fut l'épicentre de la révolte des Mokrani. Les Hachem, partisans fidèles de Mokrani, participèrent avec enthousiasme à cette insurrection, ce qui leur valut d’être frappés d’une très forte amende et du séquestre de leurs terres par arrêtés des 11 janvier et 16 juillet 1872, sans avoir été autorisés à bénéficier de la faculté de rachat accordée aux autres collectivités insurgées. En 1876, la totalité de leur territoire (environ 50 000 hectares) fut réunie définitivement au Domaine de l'État, sauf les biens de quelques familles restées fidèles. Ces territoires furent répartis entre les villages de colonisation.
Créé en 1875 en vue de relier le futur village de Bel-Imour à Bordj-Bou-Arreridj, est en cours de peuplement à la fin de 1877. Il prend le nom de GALBOIS par décret du 24 avril 1889 pour honorer la mémoire du général Nicolas, Marie, Mathurin GALBOIS (1778/1850).
Le village de Galbois fut installé dans de bonnes conditions. Mais de 1876 à 1881, les habitants furent très éprouvés par la sècheresse et de 1885 à 1895, ils eurent à supporter l’invasion des sauterelles. Beaucoup de colons n’ayant pu supporter les pertes occasionnées par ces calamités durent liquider leur situation et partir. Depuis quelques années, ce village reprend et les propriétaires actuels, qui travaillent sérieusement sont dans l’aisance.
« Galbois les roses », desservi par le service des cars PINEL, par une gare des chemins de fer, le centre a son agence postale, le Café TROUILLAS fait également dépôt de pain-épicerie, la proximité de Bordj-Bou-Arreridj est un avantage important. L’abondance des eaux permet la création de jardins verdoyants dans lesquels s’abritent de coquettes villas, ce petit centre, devient un bouquet de verdure et de fleurs qui lui valut le nom flatteur de "Galbois les roses"
Vous invite à découvrir l'Histoire de cette agglomération.
- GALLIENI - Dans l’Est algérien, à 163 mètres d’altitude, ce village est situé à 17 km au Sud de GASTU, sur la route de GUELMA à PHILIPPEVILLE par JEMMAPES. - GASTONVILLE - Dans l’Est algérien cette localité est située au Sud de PHILIPPEVILLE qui lui est distante de 25 kilomètres. - GOUNOD - Dans l’Est algérien, culminant à 893 mètres d’altitude, le village de GOUNOD est situé à 35 Km au Sud de GUELMA et à 17 Km, à l’Est, de la localité de RENIER. - GUELLAL - Ce centre de peuplement, culminant à 911 mètres d’altitude, est situé sur la RN 28, à 14 Km au Nord de COLBERT et à 19 km au Sud de SETIF. TIXTER se situant à son Ouest. - GUELMA - Dans l’Est algérien, la ville de GUELMA est située à 60 km au Sud-ouest de BÔNE, son chef lieu départemental. Elle est aussi distante de 150 km de la frontière tunisienne. D’abord connu sous le nom de MALAKA, site punique important, puis nommé CALAMA, centre qui existait déjà avant la conquête romaine l’endroit était réputé pour sa position stratégique, ses ressources agricoles et thermales. Saint AUGUSTIN et DONATUS évoquent la prospérité de cette cité et, de cette période florissante subsiste un théâtre de 5 000 places construit au 2ème siècle après Jésus Christ et une forteresse Byzantine.
Les ruines de GUELMA furent découvertes le 15 novembre 1836 et l’enceinte de l’ancienne citadelle permit au Maréchal CLAUZEL d’établir, contre une tribu d’arabes, un poste militaire. Elles furent occupées définitivement le 12 décembre 1836. Aussi, décide-t-il d’établir deux années plus tard un camp permanent. C’est ce camp qui sera la base de la ville actuelle qui sera fondée par le général DUVIVIER, à proximité des ruines antiques sur lesquelles tentes et gourbis sont érigés, formant ainsi le nouveau GUELMA.
En 1837, un camp est établi par le Colonel DUVIVIER dans une ancienne enceinte romaine, près duquel des colons s’installent. Sous l'impulsion française la ville commence à renaître de ses ruines et en 1843 apparaît le premier plan d'urbanisme. L'armée recense 200 colons en 1844.
Avec l'arrivée des chalands de 1848 des ouvriers spécialisés s'activent pour construire une ville mais en 1849, l'année du choléra, il meurt plus de colons que de nouveaux arrivants. L'organisation militaire cède la place à l'administration civile et GUELMA devient une Commune de plein Exercice par décret du 17 juin 1854.
Nous vous invitons à découvrir l’histoire cette commune, devenue Sous-préfecture et qui faisait partie du département de BÔNE ; grâce aux auteurs et aux sites précités, détaillée tout au long de cette monographie.
- GUERGOUR La région - La région montagneuse qui s’étend à l’Est de la SOUMMAM et que traverse la basse vallée du BOU-SELLAM, porte communément le nom de GUERGOUR. Elle est délimitée à l’Ouest par la vallée de la SOUMMAM, à l’Est par la vallée de l’oued AGRIOUN, au Nord par les montagnes de la région d’OUED AMIZOUR qui la séparent de la mer, au Sud par les montagnes au pied desquelles se trouve LAFAYETTE et que le BOU-SELLAM, franchit par les gorges étroites et pittoresques du HAMMAM-GUERGOUR. - HAMMAM MESKOUTINE - Site du Nord-est algérien, Hammam Meskoutine (Bain des damnés), culminant à 312 mètres, situé à 15 km à l’ouest de la ville de Guelma. C’est une des nombreuses stations thermales de cette région. Hammam-Meskoutine : Concession accordée au docteur Moreau par décrets du 8 septembre et du 12 octobre 1858 pour l'exploitation d'une partie des eaux minérales et la construction d'un établissement thermal.
Après de longs siècles de Barbarie et d’un oubli presque absolu, la conquête française rend successivement aux richesses du sol de l’Algérie l’antique valeur qu’elles avaient sous la domination Romaine. L’emploi médical des eaux thermales d’Hammam Meskoutine en présente un exemple frappant. Des restes de murailles, d’énormes blocs de pierres taillées, des débris de colonnes, de chapiteaux, de portiques, de vastes et nombreuses piscines révèlent encore aujourd’hui la splendeur de cet établissement Romain.
Vous invitent à découvrir l’Histoire de cette localité de l’Est algérien
- HELIOPOLIS - Dans l’Est algérien, au Nord-est de GUELMA (à 5 kilomètres), le village de HELIOPOLIS culmine à 224 mètres d’altitude. Ancienne bourgade romaine, elle tire son nom de sa fameuse piscine romaine de forme circulaire qui reflète le soleil, d'où le nom HELIOPOLIS (ville du Soleil). HELIOPOLIS ! Ce nom résonne aussi comme un bruit de fanfare guerrière, car il fut destiné, ironique flatterie d'alors, au moment de la fondation du village en 1848, à rappeler au neveu cette merveilleuse épopée de la campagne de l'oncle en Egypte où, près du temple d'Héliopolis, KLEBER, dans tout l'éclat de sa naissante gloire, décimait, vers l'an 1800, un corps entier de Mamelucks.
Cette colonie agricole est définitivement constituée par décret présidentiel du 11 février 1851. Ses alignements sont fixés par arrêté du 8 mai 1854. Elle est érigée en Commune de Plein Exercice par décret du 10 décembre 1868.
Vous invite à découvrir cette locale rurale de l’Est algérien.
- HERBILLON - Au Nord-est-nord algérien, la presqu’île d’HERBILLON est située à 70 km à l’Ouest de Bône. Depuis le cap de Garde jusqu’au cap de Fer la côte déroule une longue série de falaises couronnées par les pentes rapides du massif de l’EDOUGH. Quelques accidents se détachent sur ce cordon abrupte et fixent notre attention ; Tantôt ce sont des petites plages défendues par des roches détachées ; une de ces baies, plus profonde que les autres, forme le petit port d’HERBILLON. Là se trouvent, à demi cachées dans un massif d’oliviers sauvages, les ruines d’une ville Romaine appelée jadis TACATUA. Tantôt ce sont des rochers de formes bizarres et fantastiques, tel celui du rocher du lion de BÔNE. Il existe aussi dans ces parages une énorme voile latine complètement noire que des marins indigènes dénommaient la voile noire.
Cette perle du littoral, créé en 1869, semble sommeiller au creux d'une baie profonde. La population vit à son propre rythme derrière les murs naturels que forme le massif de l'EDOUGH. Cette charmante localité fut tour à tour nommée TACATUA dans l'antiquité, TAKOUCHE par les conquérants Arabes, et HERBILLON par les Français.
Des Bretons ont créé HERBILLON mais les familles ne réussirent pas à s’acclimater et il fallut les rapatrier. Puis vinrent ceux issus des Pyrénées Orientales, des Hautes Alpes, de la Drôme et du Gard.
Le village a pris le nom d’un officier général, (Emile) HERBILLON, qui a participé à la conquête de l’Algérie, pour honorer sa mémoire et ses excellents services rendus.
Ce petit village, satellite de la ville de Bône, bâti en gradin, a conservé son cachet d'antan : la corniche, le petit port, la jetée, les barques et les filets de pêche sur le sable, les forêts d'eucalyptus, de pinèdes et de chênes, les fleurs de champs parfumées, la "fontaine romaines" (aujourd'hui disparue), la blanche coupole qui veille sur le cimetière, les criques de galets, les centres de colonies de vacances, les fameuses soupes de poissons "Chez Lolo" (Charles ZURLI) qui a fait la fierté du village (restaurateur pied-noir et enfant du pays aujourd'hui disparu et enterré au cimetière Européen du village), tels sont les ingrédients qui singularisent le charme d’HERBILLON pour tous les anciens.
- JEAN-RIGAL - Localité de l’Est algérien, le village de JEAN-RIGAL, à 876 mètres d’altitude, est situé à 14 Km au Nord d’Aïn-Beïda, son chef-lieu. BERRICHE, centre de colonisation de la Commune Mixte d’Oum-El-Bouaghi a été créé par expropriation d’utilité publique dans le douar El-Ousserah par arrêté du Gouverneur général du 18 octobre 1912. Il a pris le nom de JEAN-RIGAL par arrêté gouvernemental du 9 octobre 1942 pour honorer la mémoire de l’Administrateur Jean RIGAL qui avait été administrateur de la commune mixte et fondateur de la ville d’Arris.
- JEAN SADELER - Dans l’Est algérien, cette localité est située à 14 km, au Sud-ouest, de GUELMA. - JEMMAPES - Situé dans l’Est algérien, au Sud-est de PHILIPPEVILLE (à 40 kilomètres) et au Sud-ouest de BÔNE (à 69 km), le village de JEMMAPES culmine à 224 mètres d’altitude. Après une traversée éprouvante les néo-colons, issus du 10ème convois, arrivent au village au nom de FENDECK. Cette colonie agricole, s'étend sur 2 850 hectares de terre du pays des BENI-MEHANNA, dans la vallée de l'Oued FENDECK en vue de recevoir 120 familles. Beaucoup vont mourir et le Gouvernement comble les vides ; les parisiens sont remplacés par des paysans du Sud-ouest de la France, mais une épidémie de choléra, cette même année, fait 124 victimes. En 1852, une autre épidémie achève le désastre…
Prenant le nom de JEMMAPES, issu de la victoire de nos révolutionnaires sur les Autrichiens en 1792, notre village est érigé en Commune de plein exercice en 1856.
Nous vous invitons à découvrir l’HISTOIRE de cette localité, grâce aux auteurs et aux sites précités, détaillée tout au long de cette monographie.
- KELLERMANN - Dans l’Est algérien, le village de KELLERMANN (à 228 mètres d'altitude) est situé à 6 km au Nord-ouest de GUELMA, son chef-lieu départemental. Dans la haute plaine de GUELMA il y eut là, dès le début de la conquête, quelques centres agricoles créés. En 1845 la banlieue de GUELMA fut peuplée (173 habitants en 1851) ; en 1848, l’on fonda MILLESIMO, PETIT, HELIOPOLIS et en 1856 KELLERMANN. Ce village est une commune rurale à vocation agricole.
Ce centre de population d'OUED-TOUTA, peuplé en 1854 par des émigrants allemands, est rattaché à la commune de GUELMA par décret du 31 décembre 1856. Il prend le nom de KELLERMANN par décret du 8 juillet 1886 et est érigé en commune de plein exercice par décret du 12 juillet suivant.
KELLERMANN (1770/1835) pour honorer la mémoire du général comte de Valmy.
Vous invite à prendre connaissance de cette petite localité, peuplée en 1960 de 4 745 habitants dont 21 européens.
- KERRATA - Commune située au pied du massif des BABORS dont le sommet culmine à 2 400 mètres, à l’entrée des gorges éponymes. La ville est située à 300 km d’ALGER, à 58 km au Sud-est de BOUGIE et à 50 km au Nord-ouest de SETIF La Petite Kabylie fut pénétrée par la colonisation à peu près à la même époque que la Grande Kabylie, dans les années qui suivirent les graves émeutes de 1871. Avant cette date seule DJIDJELLI, sur la côte, avait reçu des colons agricoles en 1851. Après 1871 les montagnes furent percées de routes colonisatrices.
Sur les routes qui mènent de SETIF à BOUGIE l’on fixa, en 1872, AÏN-ABESSA et AÏN-ROUA. En 1878 ce fut la région d’AMOUCHA, de TIZI-N’BECHAR et KERRATA.
Pour relier BOUGIE à SETIF, le génie militaire français emprunta les gorges de KERRATA, les plus profondes et sauvages de toute l’Algérie, appelées le CHABET-EL-AKRA (ou Ravin du bout du monde), à travers lesquelles l’oued AGRIOUN se fraie un chemin; de gigantesques travaux furent alors réalisés. KERRATA fut créé dans la commune mixte de TAKITOUNT par décision du gouverneur général du 5 février 1877 et peuplé avec difficulté. Un centre à vocation industrielle et commerçante se développe dans les années 1880. Il est érigé en commune de plein exercice par arrêté préfectoral du 15 janvier 1949.
Vous invite à découvrir l’Histoire de cette commune, peuplée en 1960 de 13 758 habitants dont 324 européens ;
- KHENCHELA - Culminant à 1 120 mètres d’altitude, la ville de KHENCHELA, dans le Sud-est algérien, est située à 48 Km au Sud-ouest d’AÏN-BEÏDA La ville de KHENCHELA est construite au pied des contreforts du massif de l'AURES, elle est dominée à l'Ouest par le mont Ras SARDHOUN à 1263 mètres. A l'Est, elle est bordée par l'Oued BAGHAÏ.
KHENCHELA est le nom de la fille de la reine DIHYA (KAHENA). KHENCHELA est dite aussi Khenshala ou Hansala selon les documents. Khen ou Hen signifie colombe, oiseau ou poule,et Chela, Shala ou Sala signifie la paix. KHENCHELA signifie la messagère de la paix.
S’il existe un territoire hostile c’est bien celui des Chaouia.
Chaouia vient de l’arabe cha, brebis. C’est un terme un peu méprisant, appliqué par les chameliers sahariens à des gens qui sont réduits à des occupations sans grandeur, l’élevage des moutons et des chèvres, et qui sont exclus du vrai nomadisme.
KHENCHELA : Centre de population existant en 1874, officiellement créé par arrêté du 28 février 1876, chef-lieu de la commune mixte du même nom. Il est érigé en commune de plein exercice par décret du 20 mars 1911.
La commune est rattachée au département de BATNA en 1956.
Nous vous invitons à découvrir l’HISTOIRE de cette localité, grâce aux auteurs et aux sites précités, détaillée tout au long de cette monographie.
- KHROUB - Situé dans l’Est Algérien à 16 km au Sud-est de son chef lieu départemental Constantine, LE-KHROUB est également connu par son site archéologique abritant le tombeau du roi MASSINISSA. La région du KHROUB qui un secteur de collines et de versants, qui forment une sorte de ceinture autour de la ville de CONSTANTINE et qui représente une forme de transition avec les hautes plaines était constituée anciennement de terres beylik. Ces terres étaient fertiles pour l’agriculture céréalière. A la tête d’une expédition partie de BÔNE, le général VALEE prit CONSTANTINE le 13 octobre 1837. La colonisation locale se développa progressivement et par étapes. En 1854 elle vit naître AÏN-SMARA, OUED-ATMENIA et AÏN-M’LILA ; en 1859 ce fut le tour du KHROUB avec l’installation de 264 colons.
En dépit de quelques reliques qui remontent à des époques lointaines, la création du centre du KHROUB tel qu’il est connu, revient indéniablement à l’époque française. Sa position stratégique de transit entre les régions Nord et celles du Sud avec son potentiel agricole ont suscité l’intérêt des colons qui l’ont érigé en chef lieu de commune.
- LA BARBINAIS - Dans l’Est algérien, LA BARBINAIS est située à 22 Km à l’Est de BORDJ BOU ARRERIDJ et au Sud-est de PAUL DOUMER. - LA CALLE - La Calle est située à 77 kilomètres de Bône et proche de la frontière tunisienne. - LA CALLE - Dans l’Est algérien, à proximité de la frontière Algéro-tunisienne (20 km), le village de LA CALLE est situé 86 km, à l’Est de BÔNE (Edition 2016)
- LA MESKIANA - Dans l’Est algérien à 836 mètres d’altitude, le village de LA MESKIANA est situé sur la RN 10, entre AÏN BEÏDA (31 Km au Nord-ouest) et TEBESSA (48 km au Sud-est). - LAFAYETTE - Le village de LAFAYETTE est situé à 45 km au Nord-ouest de SETIF. C’est le chef lieu de la commune mixte du GUERGOUR. 95 Km les séparent du port de BOUGIE. - LA RÉUNION - Culminant à 99 mètres d’altitude, LA-REUNION est située à 20 km au Sud-ouest de BOUGIE et à 11 km d’EL-KSEUR. La commune est traversée par un cours d'eau prenant sa source sur les hauteurs de TOUDJA, Oued Sahel est un affluent qui rejoint la Soummam. Les Français, appelés par une partie de la population, odieusement pillée et rançonnée par les Kabyles, s’emparèrent de BOUGIE en 1833. C’est le 29 septembre que le général TREZEL, avec deux bataillons du 39ème de Ligne, deux compagnies du Génie et deux batteries d’Artillerie amenés par l’escadre sous les ordres du capitaine de vaisseau PARCEVAL, occupa la ville après de durs combats.
Le développement de BOUGIE et de la région, au point de vue de la colonisation, demeura stationnaire jusqu’à la terrible insurrection de 1871 embrasant une grande partie de l’Est algérien ; la répression fut suivie du séquestre de partie du territoire des tribus révoltées et délivrées à la colonisation. A cela s’ajoute le désastre de 1870 où la France vaincue, en Europe, se trouve amputée de l’Alsace-lorraine.
Le traité de Francfort autorise les habitants concernés à choisir leur nationalité avant le 1er octobre 1873.
100.000 hectares de bonnes terres sont proposés aux nouveaux colons émigrant en Algérie. Celles-ci proviennent en grande partie de séquestres des tribus révoltées de Kabylie en 1871. Un millier d’Alsaciens notamment embarquent pour l’Algérie, leur nombre augmentera progressivement.
C’est ainsi que vit le jour le village de LA-REUNION, créé par arrêté du 13 avril 1872. Il sera presque entièrement peuplé à la fin de 1877.
Avant de devenir une commune autonome ce Centre faisait partie de la Commune Mixte de la SOUMMAM
Je vous invite à découvrir l’histoire de ce village de notre Algérie d’alors.
- LANNOY - Dans l’Est algérien le village de LANNOY, est situé à 7 kilomètre au Nord-est de JEMMAPES. - LA ROBERTSAU - Dans l’Est algérien, au Sud de JEMMAPES (à 8 kilomètres), le village de LA-ROBERTSAU culmine à 157 mètres d’altitude. Le centre de population de SOUK-ES-SEBT (ou Souk El Sebt) est délimité par arrêté du 2 avril 1872. Il est en cours d'installation et nommé LA-ROBERTSAU en 1874 ; son peuplement est terminé en 1876. Il reçoit notamment des colons alsaciens et lorrains. Il est érigé en commune par arrêté du 14 janvier 1957.
Après la défaite française de 1870, l’Alsace et une partie de la Lorraine sont annexées à l’Empire allemand. En vertu du traité de Francfort leurs habitants ont la possibilité d'opter pour la nationalité française en quittant le pays avant le 1er octobre 1872. Parmi les partants, un certain nombre choisissent de s'établir en Algérie terre de colonisation relativement récente.
Ce coquet village, situé sur l'éperon constitué par le confluent de l'oued Fendeck et de l'oued Ouldja, doit sa vitalité à l'énergie de quelques colons descendants des premiers immigrants. Les vignobles de LA-ROBERTSAU produisent un vin excellent ; l'eau de vie de marc extraite des résidus de la vinification peut faire concurrence à celle de JEMMAPES. L'olivier pousse naturellement, et de nombreuses olivettes ont été constituées en greffant les sauvageons. Aussi, existe-t-il deux huileries qui, pendant les années d'abondance, produisent une huile très estimée.
Vous invite à découvrir l’Histoire de cette localité qui en 1960 était peuplée de 5 538 habitants dont 85 européens.
- LAVOISIER - Culminant à 910 mètres d’altitude, le village de LAVOISIER est situé au Sud-ouest de la grande ville de SETIF et distante de BORDJ BOU ARRERID, de 28 km et aussi à 4 km au Sud de LA BARBINAIS son chef lieu communal. Cette localité de l’Est algérien, a été créée officiellement en 1895 et gérée administrativement par la Commune Mixte des MAADID. Le centre de peuplement Européen proposé, situé sur une petite éminence appelée, COUDIAT EL ADJOUDJ, au lieu dit AÏN BÏATA, fut bien avant sa création, doté du nom de LAVOISIER. Son nom, LAVOISIER, est celui du célèbre chimiste, philosophe et économiste que tous les écoliers de France ont appris à connaître. Le centre de population de BIR AÏSSA, créé en 1882 dans la commune mixte des MAADID, prend le nom de LA BARBINAIS par décision du gouverneur général du 27 septembre 1897. Il est installé en 1898 et sa dénomination est confirmée par décret du 28 décembre 1915. Le centre est érigé en commune par arrêté du 14 janvier 1957 (avec le centre de LAVOISIER et une partie du douar Sidi EMBAREK).
- LE KOUIF - Dans le Sud-est algérien, à proximité de la frontière tunisienne, culminant à 1089 mètres d’altitude, la ville minière du KOUIF est située au Nord-est de Tébessa, distant de 21 kilomètres. Les hauts plateaux de la province de Constantine, resserrés par le rapprochement de l’Atlas tellien et de l’Atlas Saharien, sont en outre morcelés par quelques petites arêtes montagneuses en une série de cuvettes juxtaposées. Les centres de colonisation jetés au milieu des steppes arides jalonnent comme des oasis les routes qui mènent à la zone bordière de l’Aurès, un peu plus humides, par suite un peu moins infertile.
C’est cette zone bordière de l’Aurès qui vit apparaître les premiers colons français : ceux de Batna, en 1851, en 1862, ceux de Fesdis et de Lambèse ; en 1869, ceux d’El-Madher ; en 1872, ceux de Mac-Mahon ; en 1874, ceux de Khenchela. Plus tard, en 1890 l’on fonda Youks-Les-Bains près de Tébessa que ses phosphates allaient ressusciter. Sur la route de Souk-Ahras à Tébessa furent peuplés en 1896, Clairfontaine et Morsott. Enfin Le-Kouif, en 1905.
LE-KOUIF : Centre minier créé par arrêté du 27 septembre 1905 dans le douar éponyme de la Commune mixte de Morsott constituée par arrêté du 15 janvier 1957 (concession minière du Kouif et partie du douar Gouraye).
Vous invitent à découvrir l’Histoire de cette localité peuplée en 1960 de 6 821 habitants dont 582 européens.
- LE TARF - Dans l’Est algérien, à 35 Km de la frontière tunisienne, le village de LE TARF est situé, sur la Route Nationale 44 entre BLANDAN et YUSUF, à 15 km à l’Est de BLANDAN, à 23 km au Sud-ouest de LA CALLE et à 65 Km de BÔNE. Cette localité de l’Est algérien, a été créée officiellement en 1890 et gérée administrativement par la Commune Mixte de LA CALLE. Son nom, LE TARF, traduit de l’arabe EL TARF, signifie « Pointe » « Extrémité » ; lié à sa position à l’extrémité orientale de cette partie de l’Algérie, ou bien au promontoire montagneux qui s’avance dans la plaine et sur lequel est installée la smala dont le nom lui est resté. En effet longtemps il n’y eut qu’une smala de Spahis dans le voisinage du nouveau centre, à environ 4 500 mètres, sur les pentes du Djebel TARF, petite montagne dont les ramifications peu élevées viennent mourir en pente douce dans la plaine, que traverse l’Oued KEBIR en décrivant autour du village européen un vaste arc de cercle dont LE TARF occuperait à peu près le centre. Les Spahis sont des cavaliers indigènes dont la présence s’explique par la préoccupation de sécurité eu égard à la proximité de la frontière tunisienne, espace de tensions et d’insurrections latentes jusqu’à la signature du traité du BARDO en 1881. Mais si le Centre du TARF est officiellement créé tardivement 1890, les premiers projets de création renvoient à 1849, en dehors du cadre de la commune mixte. On peut donc considérer que dans sa configuration finale, le centre est achevé au terme d’un processus qui aura duré un demi-siècle.
- LECOURBE - Culminant à 810 mètres d’altitude ce village des Hauts Plateaux sétifiens est situé à 14 Km au Sud-ouest de BORDJ BOU ARRERIDJ, à 46 Km de M’SILA, à 10 Km de GALBOIS et a 75 Km de SETIF. - LUCET - Le village de LUCET, est situé dans constantinois entre FEDJ-M’ZALA et MILA, à 30 km à l’Ouest. Sur un plateau dont l’altitude maximale est de 988 mètres cette localité est distante de 51 km de son chef lieu du département la ville de CONSTANTINE, au Sud-est. - M’SILA - A l’extrême Sud-ouest des Hauts Plateaux et au Sud de la dépression du Chott EL HODNA et le pays du BOU SAADA, la ville de M’SILA, culminant à 469 mètres d’altitude, est située au Sud de BORDJ BOU ARRERIDJ à 60 km et à 136 km de SETIF. - MAC MAHON - Le territoire de la commune de MAC-MAHON est situé à 45 km au sud de BATNA, sur les confins des Aurès. Elle culmine à 911 mètres d'altitude. MAC MAHON est un village du Sud-est algérien, aux confins des Aurès. Il culmine à 911 mètres d’altitude et situé à 33 km au Sud-ouest de BATNA et à 80 km au Nord de BISKRA. - MANSOURAH LES BIBANS - Situé à 689 mètres d’altitude, entre le massif du Djebel M’ZITA (1476 m) et celui du Djebel KTEUF (1682 m), sur les flancs desquels s’étagent les villages kabyles, le village occupe une situation privilégiée sur la voie ferrée et sur la RN 5 d’Alger à SETIF (à l’Ouest de BORDJ-BOU-ARRERIDJ). - MILA - Culminant entre 155 et 1 040 mètres d’altitude, la ville de MILA, dans l’Est algérien, est située à 36 km au Nord-ouest de CONSTANTINE, son chef-lieu d’arrondissement. MILA située sur un petit affluent du RHUMEL fut aussi une ville importante dans l'antiquité, elle s'appelait MILEV.
Avec CIRTA (Constantine), CHULLU (Collo) et RUSICADE (Philippeville), elle formait une confédération, dite des quatre colonies, dont le territoire était très vaste.
La présence française à MILA date de 1838 où cinq ou six colons y représentent l’élément européen. L’un d’eux, M. BEGOT de Constantine, y a élevé un moulin à farine à deux tournants qui rend aux Indigènes de précieux services ; d’autres concourent à l’approvisionnement de la petite garnison française établie dans les bâtiments de l’ancienne Casbah.
La Petite Kabylie fut pénétrée à peu près à la même époque que la Grande Kabylie dans les années qui suivirent la répression de l’insurrection Kabyle. Avant 1871, DJIDJELLI seule, sur la côte de la Petite Kabylie, avait reçu des colons agricoles ; après 1871, les montagnes furent percées de routes colonisatrices. Sur la route de Constantine à Djidjelli se rencontrait d’abord la cuvette de Mila : on y créa, en 1874, SIDI-MEROUANE et ZERAIA.
Ville européenne créée officiellement par arrêté du 28 février 1876, érigée en commune de plein exercice par décret du 23 novembre 1880 (à effet au 1er janvier 1881) lors du partage du territoire de la commune mixte de MILA. Son périmètre de colonisation est agrandi en 1890.
Vous invite à découvrir l’Histoire de cette localité peuplée, en 1960, de 21 232 habitants dont 266 européens.
- MONDOVI - MONDOVI est situé dans l’Est algérien, culminant à 35 mètres d’altitude, à 28 kilomètres au Sud de BÔNE, son chef lieu départemental Appelée par ses habitants « le Petit Paris », c'était une petite commune agricole, principalement connue comme lieu de naissance d’Albert CAMUS et du Capitaine GRAZIANI.
En 1838, la banlieue de BÔNE avait déjà un certain nombre de colons agricoles ; mais seulement, en 1847, on créa le village de PENTHIEVRE. En août 1848 l’Assemblée nationale est saisie d’un projet portant sur la colonisation civile de l’Algérie et un décret du 19 septembre décide de l’établissement de colonies agricoles en Algérie.
Le processus de la colonisation méthodique de l’Algérie est enclenché.
Douze mille hommes, femmes et enfants sont retenus pour effectuer le voyage vers l’Algérie et parmi eux 922 individus constitueront le 11ème convoi. Ils partent le 16 novembre 1848 des quais de Bercy de Paris, embarquent à Marseille sur la frégate « le labrador », arrivent à BÔNE dans l’après midi du 8 décembre et sur le site de ce qui sera MONDOVI le 12 décembre 1848.
Ce centre prendra pour nom MONDOVI en honneur d’une victoire de BONAPARTE.
Là, sur une superficie de 1 656 hectares, 339 concessions de 2 à 10 hectares leur seront distribuées où ils devront survivre, abrités les premiers temps sous des tentes, puis des baraquements avant qu’ils soient en mesure de construire des maisons en dur.
1849 : Le choléra fait des ravages dans toute la région. Des familles entières sont décimées ; on comptera au total environ 260 décès.
Le 15 Juillet 1854 un poste de gendarmerie est créé au centre du village. Le père du maréchal JUIN y fera un séjour. La gendarmerie définitive sera construite sur le CGC 13 qui menait à PENTHIEVRE.
Nous vous invitons à découvrir l'HISTOIRE de cette agglomération, grâce aux auteurs précités, détaillée tout au long de cette monographie mais aussi grâce au site : http://mondovi.wifeo.com/ que je vous recommande si vous souhaitez en savoir plus
- MONTCALM - Dans l’Est algérien le village de MONTCALM situé à 21 km au Sud-est d’Aïn Abid et à 20 Km au Sud d’Oued-Zénati, culmine à 742 mètres d’altitude. Le 27 mars 1832 les troupes françaises occupèrent Bône définitivement.
Six ans plus tard, sa banlieue avait déjà un certain nombre de colons agricoles ; puis progressivement la colonisation s’étendit en direction de Guelma.
La haute plaine de Guelma ayant été pacifiée elle eut, d’assez bonne heure, son chemin de fer ; en 1877, la voie était ouverte de Duvivier à Guelma (33 km), en 1879, de Guelma au Kroubs (115 km), en 1881, de Duvivier à Souk-Ahras (52 km), en 1884, de Souk-Ahras à la frontière tunisienne (53 km). Au Sud de la voie ferrée, sur la route des Plateaux quelques villages se sont créés dans ces dernières années : en 1886, Rénier, en 1890, Aïn-Trab et Sedrata, et enfin Montcalm en 1894, avec 227 colons. En 1897 ils ne seront plus que 142…
Le centre de colonisation de Tamlouka, de la commune mixte d'Oued-Zénati, prend le nom de Montcalm par décret du 28 décembre 1915 pour honorer le marquis Louis de MONTCALM qui fut tué en défendant la position française du Québec.
Vous invite à découvrir l’Histoire de ce village agricole peuplé en 1960 de 6 571 habitants dont 133 européens.
- MONTESQUIEU - Dans l’Est algérien, culminant à 861 mètres d’altitude, ce village est situé à 50 km au Sud de SOUK-AHRAS et à 7 km au Sudest de DREA. - MORSOTT - Dans l’Est algérien, près de la frontière tunisienne ce village est situé à 34 km au Nord de TEBESSA. Il culmine à 762 mètres d’altitude. - N’GAOUS - Dans l’Est algérien, N’GAOUS est situé sur la route de grande communication D 35, de SETIF- BARIKA, à 85 Km au Sud de SETIF et à 32 Km de BARIKA. La commune est également proche d’AMPERE, au Nord, séparée seulement de 37 Km. - NADOR - Dans l’Est algérien, sur la RN 20 entre GUELMA et SOUK AHRAS, le village de NADOR est situé au Sud-ouest de DUVIVIER. - NAVARIN - Village culminant à 1 100 mètres d'altitude, situé sur la RN 5 à 86 km à l'Ouest de Constantine et à 14 km à l'Est de Saint-Arnaud. La région de Constantine se développa progressivement depuis l’année 1854, qui vit naître des centres de peuplement (Aïn-Smara, Aïn-M’Lila, etc.). Après la guerre Franco-allemande de 1870, beaucoup d’Alsaciens-Lorrains vinrent s’établir dans des villages nouvellement créés : En 1871, Altkirch ; en 1872, Rouffach, Ribeauvillé, Eguisheim et Saint Donat ; en 1873, Châteaudun, Coulmiers et le centre de population de BIR-EL-ARCH, dans la commune mixte des EULMA, nommé à l'origine PALLADINES. Il prendra ensuite le nom de NAVARIN par décision du gouverneur général du 26 décembre 1897 et officialisé par décret du 28 décembre 1915.
Ce nom pour honorer la victoire d’une bataille navale survenue le 20 octobre 1827, dans la baie de Navarin, entre la flotte ottomane et une flotte franco-russo-britannique dans le cadre de l'intervention de ces trois puissances lors de la guerre d'indépendance grecque.
Vous invite à découvrir l’histoire de cette localité, des hauts plateaux Sétifiens, issue du livre de MM. BASSARD et VILLARD.
- NECHMEYA - Dans l’Est algérien, le village de NECHMEYA est situé sur l’axe de la RN 21 BÔNE – GUELMA. Au Nord, BÔNE est à 43 Km ; GUELMA au Sud-ouest est séparé de 21 km. Le village de PENTHIEVRE, au Nord et à sa périphérie, éloigné de 10 Km. - OUED AMIZOUR - AMIZOUR (ou OUED AMIZOUR) ; cette localité est située au Sud-ouest de BOUGIE, à 24 km, et à l’Est d'Alger, à 232 km. - OUED - ZENATI - Localité du Sud-est Algérien, culminant à 612 mètres d’altitude, distante de 65 km de CONSTANTINE (à l’Ouest), de 40 Km de GUELMA (au Nord-est) et de 110 km de BÔNE (au Nord-est). Sous le nom de haute plaine de GUELMA l’on peut réunir les différentes régions agricoles fortement accidentées qu’arrosent les eaux supérieures de la MEDJERDA, de la SEYBOUSE, et de leurs affluents. Il y eut là, dès le début de la conquête, quelques centres agricoles créés dont celui d’OUED-ZENATI en 1863 où la Société Générale Algérienne (S.G.A.) reçoit 100 000 hectares provenant de biens Azels et d'expropriation, se situant dans les environs du centre d’OUED-ZENATI dans le but de les aménager et de les préparer à la colonisation.
La région d’OUED-ZENATI est connue par son passé relatif à un certain dynamisme agraire ainsi que la ligne de chemin de fer de BÔNE-GUELMA et son prolongement vers CONSTANTINE dès 1879, qui traversait le village d’OUED-ZENATI. Elle alimentait le marché de blé et de produits agricole le plus important de l’Est algérien, celui de Constantine et le marché hebdomadaire (chaque dimanche) du village d’OUED-ZENATI qui abritait tous genre de commerce et surtout la vente du cheptel ovin.
Les terres fertiles et les sols noirs produisent les meilleurs types de blé du monde. Il est une référence par sa couleur dorée que l'on appelle le blé d’EDAHBA. Il est connu scientifiquement dans la variété des BIDI et classifié « 17 ». Il est appelé aussi "ZENATI’’.
En 1949 il a été classé premier sur 10 variétés de blé dur concernées par l’étude : Caractéristique du grain : « Vitreux de couleur jaune clair » - Protéine : « Très élevé » – Valeur boulangère : « Très bonne ».
Je vous invite à découvrir l’histoire de ce village agricole de notre Algérie d’alors
- OUENZA - A 608 mètres d’altitude cette localité minière située dans le Sud-est algérien, près de la frontière tunisienne, entre SOUK-AHRAS (à 43 km) et TEBESSA (à 70 km) et à 27 km au Nord-est de CLAIRFONTAINE. L’origine étymologique la plus plausible de OUENZA, est sans doute liée à une question en hébreu : « win nzah ? » lancée par un commerçant juif aux autochtones, pour leur demander où se trouve la tombe de son ami, commerçant aussi, qu’il avait l’habitude de croiser dans cette contrée encore sauvage.
OUENZA, est une ville construite au début du 20e siècle par les français autour d'une mine de minerai de fer. Elle a été administrée jusqu’au début de l’année 1957 par la Commune Mixte de MORSOTT.
Très rentable, la Société de l'OUENZA, concessionnaire du gîte de minerai de fer de BOU-KHADRA depuis 1925, figure au palmarès des premières capitalisations boursières françaises de 1949.
Le minerai était transporté à 150 km au Nord, dans la ville côtière de BÔNE. (Il y a eu de très vives protestations des dirigeants de cette ville, dont le Maire BERTAGNA, contre le projet admis du gouvernement qui autorisait à la fois la construction des lignes Ouenza-Bône, mais aussi, Ouenza-Bizerte. Ils souhaitaient et ont obtenu, en 1914, que BÔNE et l’Algérie soient les seuls prioritaires de la production des minerais).
En 1957, OUENZA s’érigea en commune de plein exercice et 1960 avait une population 6 469 habitants dont 1 304 européens.
Pendant la période des événements la région d’OUENZA était en première ligne puisque mitoyenne avec la frontière tunisienne et la célèbre ligne MORICE : Barbelée, électrifiée, minée et surveillée en permanence ; ce barrage a été partiellement doublé par la ligne CHALLE en 1959. Cette ligne de défense est devenue de plus en plus étanche aux tentatives d’intrusion des rebelles.
Je vous invite à découvrir l’histoire de cette localité grâce aux auteurs cités tout au long de cette monographie.
- OULED RAHMOUN - Dans l’Est algérien culminant à 675 mètres d'altitude, la ville d'OULED RAHMOUN, située au Sud-est de CONSTANTINE, est distante de 16 km de la localité de LE KHROUBS (s’écrit aussi LE KHROUB). - PASCAL - Dans l’Est algérien, à 978 mètres d’altitude au cœur d’un amphithéâtre de montagnes (Bou-Thaleb, Ouled-Tebben), cette localité est distante de 8 km au Sud de Colbert sur la RN 28 (Sétif-Magra). PASCAL : Le centre de population de Bahira/Pascal, de la commune mixte des Rhira, est établi en 1906-1907 ; des fermes étaient installées sur le territoire depuis les années 1870. Le centre prend officiellement le nom de Pascal par décret du 28 décembre 1915. Il est érigé en commune par arrêté du 14 janvier 1957.
Son nom pour honorer la mémoire du célèbre mathématicien, physicien, inventeur et philosophe : Blaise PASCAL
Vous invitent à découvrir l’Histoire de cette petite localité.
- PASTEUR - Dans le Sud-est du Constantinois, culminant à 924 mètres d’altitude, la localité de PASTEUR est située à 16 Km au Nord d’ARRIS, à 22 Km à l’Est du village de BERNELLE et à 16 Km au Nord de BATNA, son chef lieu de département. Pendant quelques années, seuls les militaires patrouillaient le pays.
Notre autorité ne fut reconnue qu’à la suite d’une grande expédition du duc d’AUMALE à BATNA, BISKRA et N’GAOUS dans les premiers mois de l’année 1844.
Ce n’est qu’en 1858, la région étant pacifiée, que M. PRUDHOMME vint exploiter des lots de forêts et installa des chantiers avec scieries et une usine à vapeur au lieu dit « Oued EL-MÂ », occupant 40 européens et un grand nombre d’indigènes.
En 1884 l’administration eut l’idée d’implanter la colonisation européenne dans le massif montagneux et boisé, situé à l’Ouest de BATNA, dominant des terrains de culture et d’élevage.
Ce site choisi est pittoresque, sillonné de nombreuses sources, la contrée peut rappeler certaines régions de Suisse et de Savoie. Des Oueds, rarement secs, peuvent servir à l’irrigation de cultures céréalières et fourragères.
- PAUL DOUMER - A 1 006 mètres d’altitude, dans l’Est algérien, est situé le village de PAUL DOUMER distant de 15 km, au Nord-est, de BORDJ BOU ARRERIDJ, et à environ 48 km, à l'Ouest, de SETIF. - PERIGOTVILLE - PERIGOTVILLE est une commune de Petite Kabylie, située à 27 km au Nord-est de SETIF. Elle est traversée par la D 117 qui pouvait vous mener vers BOUGIE ou DJEMILA. Culminant à 1 030 mètres d’altitude le village est surplombé par le sommet « Ras Romilla » (tête de chrétienne) qui est à 1 370 mètres. - PETIT - Dans l’Est algérien, culminant à 193 mètres d’altitude, la localité de PETIT, à l’Est de GUELMA et à 2 Km de MILLESIMO sur la RN 20. - PHILIPPEVILLE - Cette localité du Nord-est algérien, est située à 345 km à l’Est d’ALGER et à 72 km à l’Ouest de BÔNE (sa rivale) et à 65 Km au Nord-est de CONSTANTINE, son chef lieu départemental.A l'époque Phénicienne, la ville se nomme TAPSUS du nom du fleuve dont elle était voisine et qui coulait entre les deux collines du BENI-MELEK et du SKIKDA. Dans l'antiquité Punique, RUSICADA « Le Cap du Phare » succède à TAPSUS. La Colonie Romaine laissa une profonde empreinte. La Voie des Tombeaux de RUSICADIA à STORA, dit bien l'importance du rôle que joua RUSICADA à cette époque. Les citernes construites par les Romains ont servi encore au milieu du 20e siècle, à l'alimentation en eau potable de la ville de PHILIPPEVILLE. A l'endroit même de la place MARQUE s'élevait un jet d'eau de 4 mètres de haut produit par la pression des eaux qui s'écoulaient des citernes construites sur les collines du BENI-MELEK, 18 gradins les déversaient à la mer. Du Théâtre -le plus grand découvert en Algérie- partait un souterrain qui aboutissait au port.De la belle romaine devenue ruine, le général VALLEE ne trouva que de misérables gourbis en 1838. Le Génie militaire dresse les plans de la future cité. A l’Est, l’armée aura ses bâtiments, casernes, arsenal, écuries. A l’Ouest s’étageront les résidences civiles. Le ravin séparant les deux portions deviendra son axe central et débouchera face à la darse. La ville devint, en 1838, PHILIPPEVILLE issu du nom du Roi des français d’alors.Un état sanitaire épouvantable régnait, provenant des marais qui infestaient toute la plaine du SAF-SAF jusqu'à EL-ARROUCH. Dans les premiers mois de 1839, huit cents émigrants s'installèrent dans des baraquements. Ces condamnés à mort, héroïques, méritent mieux que l'oubli, car c'est grâce à leur sacrifice anonyme que cette région que les Turcs « N'ONT JAMAIS PU FRANCHIR » est devenue l'une des plus belles et des plus fécondes de l'Algérie.. - RANDON - Dans l’Est algérien ce village est situé au Sud de la ville de Bône, distant d’une vingtaine de kilomètres. - RAS-EL-AÏOUN - Dans l’Est algérien, cette localité culminant à 880 mètres d’altitude est située à 22 Km au Sud-est d’AMPERE et à 15 Km au Nord de N’GAOUS. - RENIER - Dans l’Est algérien et culminant à 838 mètres d’altitude RENIER est situé à 55 km au sud de la ville de GUELMA. - ROBERTVILLE - Ville de l’Est algérien située à 21 km au Sud de PHILIPPEVILLE et à 8 km au Nord-ouest d’EL HARROUCH - ROKNIA - Située dans l’Est algérien et culminant à 238 mètres d’altitude la cité de ROKNIA est distante de 45 km de la ville de GUELMA. - ROUFFACH - ROUFFACH nom d’une agglomération alsacienne (Haut-Rhin) qui est éponyme à celle du Constantinois. La cruelle défaite de la France, en 1870, entraîne la perte de nos deux belles provinces : L’Alsace et la Lorraine. L’Algérie eut à subir, en conséquence de cette défaite, la plus grave des insurrections, en 1871, par l’élément kabyle. Mais cette dramatique situation a engendré aussi un courant migratoire vers l’Algérie donnant ainsi une nouvelle impulsion de peuplement.
L’ordre revenu il a été opportun d’envisager le reclassement de 125 000 âmes, dont une partie en Algérie, de la population issue d’Alsace et de Lorraine qui refusaient leur intégration au nouveau Reich allemand.
Ainsi apparurent en Algérie des localités à résonance surprenante : ALTKIRCH, BITCHE, BELFORT, COLMAR, EGUISHEIM, HORBOURG, OBERNAI, RIBAUVILLE, ROBERTSAU ; STRASBOURG, METZ, et ROUFFACH…etc ; en somme ces localités perdues reprenaient vie dans une nouvelle France en Algérie.
Vous invite découvrir l’Histoire de cette localité rurale qui de BENIZIAD est devenue ROUFFACH le 23 février 1872.
- ROUM EL SOUK - Dans le Nord-est algérien, à 500 mètres de la frontière Algéro-tunisienne, ROUM EL SOUK culminant à 153 mètres d’altitude est distant de LA CALLE, au Sud-est, de 15 kilomètres. Ce centre de population aussi appelé ROUM-Es-SOUK, loti en 1888/1889, a été érigé en commune par arrêté du 12 janvier 1957 ; auparavant il était intégré au sein de la Commune Mixte de LA CALLE. On peut se rendre d’YUSUF à ROUM-EL-SOUK soit par la route départementale de BÔNE et LA CALLE en faisant un crochet assez prononcé pour aller rejoindre le tronçon qui conduit à ROUM-EL-SOUK, soit en suivant à travers la forêt une piste, carrossable seulement en été. Cet itinéraire, le plus court, est aussi le plus pittoresque.
Au bas d’une colline se prélasse le village, autour de sa coquette église fraîchement bâtie au milieu d’une placette ombragée de jeunes et vigoureux platanes. D’ici on aperçoit dans toute sa joliesse, l’humble hameau, avec ses trois grandes avenues plantées d’arbres qui le traversent parallèlement dans toute sa largeur, avec ses maisonnettes de colons, les unes pimpantes, dans la couleur gaie de leurs tuiles rouges, les autres plus simples, et non les moins rustiques, toutes ou presque entourées, qui d’un jardinet, qui d’une treille piquant de vives notes de verdure sur la pierre ou le ciment.
A mi-chemin, entre le bordj et le village, sur le flanc de la colline un vaste espace, couvert d’arcades sur un de ses côtés, c’est le marché qui a donné son nom au centre : ROUM-EL-SOUK (le marché du sable ou plutôt chrétien).
ROUM-EL-SOUK est aussi le lieu où trois de nos soldats ont été les prétendus coupables de faits, suite à un simulacre de procès du FLN/ALN, et dont il a été rendu public par ce communiqué :
« Le 25 avril 1958 le tribunal spécial de l’ALN, a condamné à mort pour tortures, viols, assassinats perpétrés contre la population civile du village de ROUM EL SOUK, près de LA CALLE, les militaires français dont les noms suivent :
-DECOURTEIX René, du 23ème R.I ; FEUILLEBOIS Jacques, du 18ème Dragons ; RICHEMONT Robert, du 23ème R.I.
La sentence a été exécutée le 30 avril au matin. D’autres dossiers, pour des faits analogues sont actuellement à l’instruction …».
Ces trois soldats ont été faits prisonniers après une embuscade tendue sur la route de LACROIX à proximité du village de ROUM-EL-SOUK, à la date du 1er novembre 1956. Les trois hommes étaient innocents des faits que le FLN leur imputait, mais cette façon criminelle de procéder servait leur propagande. Ignominieusement fusillés, par représailles, en Tunisie à l’issue d’une parodie de procès, l’exécution de nos soldats eut un retentissement national et permit, à la suite d’autres circonstances politiques, l’avènement de la 5ème République.
- SAINT-ANTOINE - Au Nord-est de l’Algérie le village de SAINT-ANTOINE est situé à environ 7 Km au Sud de PHILIPPEVILLE. A la tête d’une expédition partie de BÔNE le général VALLEE prit CONSTANTINE le 13 octobre 1837; le 7 octobre 1838 il fondait PHILIPPEVILLE près de l’emplacement de l’ancienne RUSICADE.
En 1841,la banlieue de PHILIPPEVILLE reçut des colons agricoles (650 au recensement de 1851). En 1844 furent créés les villages de VALEE, DAMREMONT et SAINT-ANTOINE.
La population de SAINT-ANTOINE était au départ de 112 habitants dont 53 chefs de famille y compris 4 individus formant le noyau d’un petit hameau prévu dans le projet de création de SAINT-ANTOINE et placé près du blockhaus à l’entrée de la montagne sur la route (Quartier BRINCARD). Sur les 42 lots à bâtir, dont se compose SAINT-ANTOINE, 12 constructions sont achevées et 14 en cours d’exécution. Dans le hameau qui comprend 8 lots, deux sont bâtis. La valeur totale de ces constructions est de 44 500 francs; 137 hectares sont en rapport.
Je vous invite à découvrir l’Histoire de cette localité avec l’auteur Emile LEDERMANN (paru sur le site du regretté Marcel-Paul DUCLOS).
- SAINT- ARNAUD - Après la capitulation d’ALGER, le 5 juillet 1830, la colonisation s’amplifia par étapes successives : BÔNE en 1832, CONSTANTINE, après bien des difficultés, le 13 octobre 1837. Autour de SETIF, la partie centrale de la plaine fut la première peuplée. La banlieue de SETIF reçut ses colons en 1851 et bientôt la ville s’entourait de villages pour la plupart créés par la grande compagnie genevoise. En 1853 naissaient MESLOUG, KALFOUN, AÏN ARNAT, BOUIRA, FERMATOU, MAHOUAN, EL OURICIA. Plus tard l’on fonda en 1862 SAINT ARNAUD avec 162 colons recensés ; ils seront en 1897 au nombre de 466.
Créé par décret Impérial du 26 avril 1862 alors que le maréchal PELISSIER était gouverneur général de l'Algérie, ce centre dénommé «AÏN TAFTIKA » groupait quarante feux installés près de cette source où il existait trois endroits bien distincts : le premier servait aux lavandières, le deuxième pour l'approvisionnement en eau potable, et enfin le troisième servait d'abreuvoir pour les animaux.
A ce vocable de « AÏN TAFTIKA » d'origine berbère qui signifiait « source décousue » et désignait cet endroit se substituera le nom de SAINT-ARNAUD en mémoire du général Achille le Roy dit SAINT-ARNAUD.
Je vous invite à découvrir cette localité du Constantinois, connue pour l'excellente qualité de son agriculture et de son bétail - Médaille agricole, concours 1891.
- SAINT-CHARLES - Dans l’Est algérien, la localité de SAINT-CHARLES est située à 17 km au Sud de PHILIPPEVILLE et à 67 Km de CONSTANTINE son chef lieu de département. A la tête d’une expédition partie de BÔNE, le général VALEE prit CONSTANTINE le 13 octobre 1837. Dès lors la nécessité de mettre cette ville en communication avec la mer, par la voie la plus courte, se fit immédiatement sentir. Le 7 octobre 1838 il fondait PHILIPPEVILLE près de l’emplacement de l’ancienne RUSICADA. En 1841, la banlieue de PHILIPPEVILLE reçut des colons agricoles (65O en 1851).
En 1844 furent créés les villages de VALEE, DAMREMONT, SAINT ANTOINE, EL ARROUCH et en 1847 SAINT CHARLES. Ce denier centre est créé par le colonel BARTHELELMY, dès 1846, sur un territoire de 12 000 hectares. Le village de l'Oued ZERGA reçoit le nom de SAINT-CHARLES à sa création officielle par ordonnance royale en date du 6 avril 1847.
Dès la création du village, 30 familles obtinrent des concessions ; le plus grand nombre de 9 à 11 hectares de terres déjà défrichées par les tribus indigènes, 4 concessions de 60 hectares et 2 de 200 hectares. 21 de ces concessionnaires sont des cultivateurs, 9 sont des militaires retraités.
Installées en 1850, quelques années après, ces familles avaient presque totalement disparues ; quelques colons moururent avant d'avoir creusé un seul sillon avec leur charrue. Jusqu'en 1857, les concessions passent en plusieurs mains.
C'est à cette époque qu'une communauté anabaptiste alsacienne est transplantée à SAINT-CHARLES. Le rapport sur la colonisation mentionne que « les anabaptistes qui figurent sur le dénombrement quinquennal habitent la commune depuis quatre ans environ. Je n'ai qu'à me louer de leur conduite morale et religieuse - dit le Gouverneur. - ils sont français. Comme occupation ils se livrent à la culture avec beaucoup d'entendement et de soins. »
SAINT-CHARLES, maintenant un village très salubre, est érigé en Commune de plein exercice le 28 Août 1861. Cette région est devenue l’une des plus riches de l'arrondissement. De très grands domaines complantés en vignes donnent un vin excellent et réputé. De belles orangeries s'étendent sur les deux bords du SAF-SAF où elles puisent pendant l'été, l'eau nécessaire aux arrosages…
En 1955, où il eut à souffrir des émeutes du 20 Août, SAINT CHARLES avait 1 537 habitants dont 294 Européens.
- SEDDOUK - Ce village au cœur de la Kabylie, situé sur la rive droite de la SOUMMAM, s’élève sur le versant Est de la vallée. SEDDOUK au Sudest de SIDI AÏCH était distant de sa gare la plus proche, TAKRIETZ, à 9 km. - SEDRATA - Culminant à 811 mètres, SEDRATA est une commune de l’Est algérien, située à environ 60 km au Sud-ouest de SOUK-AHRAS et à 60 km au Sud de GUELMA. Cette région jouissait, dès la domination romaine, d'une excellente réputation de fécondité. Elle formait avec les régions voisines de TEBESSA, AÏN-BEÏDA et de SOUK-AHRAS, cet admirable grenier de Rome dont les anciens auteurs nous parlent tant.
Elle est créée par arrêté du 21 décembre 1880 (à effet au 1er février 1881), à l'aide de territoires distraits de la commune indigène d'AÏN-BEÏDA ; elle est effectivement constituée et remise à l'autorité civile le 31 mars 1881 (arrêté du 27 janvier 1881). Elle est supprimée par arrêté du 15 janvier 1957.
Néanmoins depuis 1885, le lieu a été choisi comme centre administratif de la vaste commune mixte de ce nom, dont l'étendue n'est pas inférieure à 117 253 hectares compris entre les communes mixtes de OUED-CHERF au Nord de la CHEFFIA, au Sud-est, de SOUK--AHRAS et de LA-MESKIANA, au Sud et, enfin, celles de MORSOTT et d'OUM-EL-BOUAGHI, à l'Ouest. Sa plus grande longueur, du Nord au Sud, atteint bien près de 65 kilomètres, c'est à dire qu'en superficie cette commune a l'importance d'un petit département de France.
Ce n'a pas été sans peine, toutefois, ni sans d'importantes dépenses de première installation que ce centre a pu acquérir une certaine prospérité. L'État y a consacré plus de 230 000 francs en construction d'édifices publics, en travaux de dessèchement, de canalisation et d'adduction d'eaux.
Vous invite à découvrir l’histoire de cette commune qui, en 1960, était peuplée de 10 572 habitants dont 177 européens.
- SETIF - SETIF, ville de la région des Hauts Plateaux de l’Est algérien, culmine à 1 100 mètres d’altitude. Elle est située à 300 Km à l’Est d’Alger, à 131 Km à l’Ouest de Constantine et à 65 km à l’Est de BORDJ-BOU-ARRERIDJ. Son nom est d'origine berbère ; sa signification fait référence à la couleur des champs labouré. Elle viendrait du latin Sitifis ou Sitiansium qui veut dire « terres noires ». SETIF faisait parti de l'ancien royaume berbère de Numidie, puis, elle devient la capitale de la Maurétanie Sitifensis sous l'empire romain.
Après le débarquement de SIDI FERRUCH en 1830 et le début de la conquête, la prise de CONSTANTINE, devenue une place militaire importante, avait permis d’établir la présence française dans toutes les plaines de l’Est jusqu’à BÔNE.
A la fin de l'année 1838, le maréchal BUGEAUD jugeant utile de relier CONSTANTINE, prise en 1837, à ALGER par les Bibans, territoires revendiqués par l'émir ABD-EL-KADER, demande au général GALBOIS, gouverneur de Constantine, d'entreprendre l'opération. Le cheikh EL MOKRANI, califat de la MEDJANA, s'offre comme guide et garant de l'entreprise.
SETIF devient française en 1838 sous contrôle militaire mais très vite des civils gravitent pour s’y installer. Un premier plan urbain est mis au point par Arrêté de 1843…
Je laisse le soin à Maurice VILLARD de vous présenter sa région de cœur, tout au long de cette info.
En 1960, SETIF avait 70 000 habitants.
- SIDI MEROUANE - Dans l’Est algérien, la commune de SIDI MEROUANE est localisée à 12 Km au Nord-est de MILA et à 67 km de CONSTANTINE. - SIDI MESRICH - Dans l’Est algérien, à 226 mètres d’altitude, le village de SIDI MESRICH est distant de 10 km de celui de ROBERTVILLE, sa mairie de rattachement.
- SIGUS - Dans l’Est algérien, située à 881 mètres d'altitude, la ville de SIGUS est située à 36 kilomètres au Sud-est de CONSTANTINE (CIRTA). - SILLEGUE - Le village de SILLEGUE est situé à 20 km au Nord-est de SETIF, culminant à 863 mètres d’altitude. Il est distant de 13 Km, au Nord-ouest de PERIGOTVILLE, et de 12 Km à l’Est de DJEMILA. Le site choisi, situé sur l’Oued DEHEB, à 30 Km au Nord-est de SETIF et à 16 Km de SAINT-ARNAUD, sur la route projetée de SETIF à DJIDJELLI, occupe un plateau incliné. Le climat est tempéré, salubre, l’eau est très abondante, la terre une fois défrichée est de qualité supérieure, elle convient à la culture des céréales, de la vigne et aux cultures arborescentes. Les matériaux de construction sont abondants sur place avec les ruines romaines, le bois de chauffage et de construction dans les forêts voisines du BABOR, où se trouvent des massifs boisés. Le 1er Août 1874 le centre de population de BENI FOUDA, est créé dans le douar MEDJOUNES.Le 10 février 1885 il est décidé, par décret, que ce centre s’appelle SILLEGUE afin d’honorer la mémoire Général Jean René SILLEGUE (1788/1868), héros de la conquête.
Ce village, intégré au sein de la Commune Mixte des EULMA dont le siège était à SAINT ARNAUD, est érigé en Commune de Plein Exercice par arrêté du 12 janvier 1957.
- SOUK-AHRAS - A l’Est des AURES et à proximité de la frontière tunisienne, SOUK-AHRAS, culminant à 656 mètres d’altitude, est situé à 35 km au Sud-est de GUELMA et à 100 km au Sud-est de Bône. Ancienne THAGASTE, c’est aussi la ville natale de SAINT-AUGUSTIN qui fut l’évêque d’Hippone (Bône) de 394 à 430.
Vous invite à découvrir l’Histoire de cette belle localité.
- STORA - En Algérie et plus particulièrement dans le golfe de STORA les pêcheurs européens ont précédé de très loin les colons et même l'Armée française car bien avant 1830 la faune marine, très riche en espèces, avait attiré d'importantes flottilles de diverses nationalités. C'est ainsi que des escadrilles marseillaises et génoises vinrent pendant des siècles pour la récolte du corail et des éponges qui se trouvaient disséminés sur la côte...De même les habitants des îles de Procida, d'Ischia et de tous les villages du golfe de Naples s'engageaient très nombreux au service des armateurs pour la pêche en Algérie.
Ces Italiens venaient sur la côte orientale relâcher pendant une semaine ou plus durant la belle saison, pêchaient aux abords immédiats de la côte, débarquaient le produit de leur pêche dans une baie déserte, séchaient leurs filets, salaient leurs poissons et repartaient tout aussitôt pour leur port d'attache. Et cela malgré l'insécurité qui régnait sur ces rivages à l'époque aux mains des Turcs.
Le port de STORA, préexistant, est aménagé en 1844. Ce centre de population, créé en 1848-1849, constitue une section de la commune de PHILIPPEVILLE par décret du 18 novembre 1857.
La petite cité dont la population vit presque entièrement de la pêche et des industries s'y rattachant, s'étale au flanc de la montagne qui l'encercle entièrement. Le village de STORA est peuplé de familles de pêcheurs répartis dans les équipages d'un certain nombre de balancelles, ils passent leur vie en mer et font très souvent des pêches abondantes.
C'est du reste le poisson qui alimente la principale, sinon la seule, industrie de STORA.
Cette partie de la côte algérienne, riche en éponges et en coraux, est fréquentée par d'immenses bancs de sardines et parfois de thons, qui constituent la richesse de la population du village…
Je vous invite à la lecture de cette épopée relatée dans cette INFO riche en documentation, issue de plusieurs sites précisés, et surtout celui du regretté Marcel, Paul DUCLOS : http://marcelpaul.duclos.free.fr/stora.htm - que je vous recommande tout particulièrement.
- STRASBOURG - Localité de l’Est algérien, à 87 mètres d’altitude, le village de STRASBOURG est situé à10 Km au Sud-est de Djidjelli. Djidjelli et sa région ont eu un long passé historique fort mouvementé comme vous pourrez le constater.
En 1870 la France subit une lourde défaite militaire face à l’Allemagne et une partie de son territoire lui échappe : l’Alsace – Lorraine. Par le traité signé le 10 mai 1871 à Francfort, la France cède à l’Allemagne les départements du Bas-Rhin, du Haut-Rhin, de la Moselle, ainsi qu’une partie du département de la Meurthe.
Elle doit en outre payer une dette de 5 milliards de francs-or. En même temps, en Algérie, en 1871 une révolte est fomentée par Mokrani. Cette insurrection, qui a lieu au même moment, est l'une des conséquences de notre défaite militaire française contre l'Allemagne. Le gouvernement de Versailles qui aspire à prendre le contrôle de l'ensemble du territoire français est alors vu comme faible par de nombreux indigènes algériens. C'est donc l'occasion pour eux de lancer une insurrection pour chasser les français, dans un contexte de montée en puissance du pouvoir civil et de la colonisation de peuplement. Violemment réprimée, la révolte est un échec.
Dès lors de nombreux Alsaciens-Lorrains vinrent s’établir en Algérie. Des villages nouvellement créés dans la région de Sétif dont les noms rappellent leurs coins de France obligés de quitter pour rester Français : ALTKIRCH en 1871 ; ROUFFACH, RIBEAUVILLE,EGUISHEIM, SAINT-DONAT en 1872 ; CHATEAUDUN, COULMIERS, NAVARIN, en1874 puis DELACROIX et BELFORT.
C’est ainsi que la ville de Strasbourg en Algérie fut créée au lieu-dit Sedjerma en 1872 avec de nombreux Alsaciens et Lorrains qui deviendra en 1880 Commune de plein exercice.
Vous invite à découvrir l’Histoire de cette localité bien particulière.
- T’KOUT - Sur un plateau culminant à 1 200 mètres d’altitude T'KOUT est une commune de la région de BATNA, située à 8 Km au Nordest de GHASSIRA dans le massif de l'Aurès ; à 95 km au Sud-est de BATNA (42 km à vol d'oiseau) et à 71 km au Nord-ouest de BISKRA - TAHER - Dans l’Est algérien à 47 mètres d’altitude, le village de TAHER est situé à 18 Km à l’Est de DJIDJELLI, son chef lieu. - TEBESSA - Ville de l’Algérie orientale elle est située à 45 km de la frontière tunisienne et à 635 km d’Alger. - TELERGMA - Dans l’Est algérien, la commune de TELERGMA, culminant à 754 mètres d’altitude, est située à 36 km au Sud de CONSTANTINE. - TIXTER - Dans l’Est algérien la commune de TIXTER culmine à 962 mètres d’altitude. La localité la plus proche, AÏN-TAGROUT, au Sud-est, lui est distante de 9 kilomètres et sa préfecture SETIF est à 34 km. Ville située dans la région des Hauts plateaux, dans un bassin agricole culminant à 1077 mètres, à 38 km au Sud-est de BORDJ-BOU-ARRERIDJ, à environ 55 km au Sud-ouest de SETIF ; à environ de 270 km au Sud-est d’ALGER.
Le centre de population de RAS-EL-OUED/TOCQUEVILLE, créé vers 1897, est érigé en commune de plein exercice par décret du 16 mars 1912.
Son nouveau nom était destiné à honorer la mémoire du célèbre philosophe Alexis TOCQUEVILLE, précurseur de la sociologie et homme politique français (1805/1859).
Vous invite à découvrir l’Histoire de cette localité qui en 1960 était peuplée de 12 306 habitants dont 228 européens ;
- VILLARS - Localité de l’Est algérien située au Nord-Ouest de SOUK-AHRAS à 30 km et à 12 km, à l’Ouest de LAVERDURE - YOUKS LES BAINS - Dans l’Est algérien la commune de YOUKS les BAINS, culminant à 878 mètres d’altitude, est située à 15 km au Nord-ouest de TEBESSA. - YUSUF - Dans l’Est algérien, proche de la frontière tunisienne, le village YUSUF est situé sur la Route Nationale 44, au Sud-ouest de LA-CALLE, son chef-lieu distant de 14 km. YUSUF est un petit village du département de BONE situé près de la frontière tunisienne. Il a été créé en 1887 et dépendait de la commune mixte de LA CALLE jusqu’ en 1957 où il devint autonome. Il portait le nom prestigieux de Joseph VANTINI dit YUSUF dont l’intrépidité la tête de ses Spahis faisait l admiration de tous.